Ses dirigeants ne veulent pas le lâcher. L'ancien international algérien de Nîmes Olympique, Abderaouf Zarabi, l'ami intime de Mehdi Mostefa, n'a pas joué ce match d'avant-hier contre Ajaccio. Ayant ressenti une douleur au niveau du mollet, Zarabi a déclaré forfait au dernier moment, sachant que quel que soit le résultat de ce dernier match, son équipe a été reléguée. Une occasion saisie par nos confrères d'Eurosport qui l'ont sollicité pour commenter ce duel important pour l'accession soldée sur une victoire de l'AC Ajaccio. Il a la cote à Nîmes Par ailleurs, comme nous l'avons constaté de visu, Zarabi a la cote à Nîmes. Les fans des Crocodiles, qu'on a rencontrés aux abords du stade, n'ont pas cessé de le suppléer de renouveler. Très humble, Raouf trouvait toujours la bonne réponse pour leur signifier que cela dépendra de l'offre de ses dirigeants. Il faut dire qu'il est, avec Buttel, le seul à avoir échappé au courroux des fans Crocos. «Toi Raouf, tu mouilles le maillot, ce n'est pas comme certaines chèvres qui ont saboté l'équipe», lui ont-il fait savoir. Ses dirigeants ne veulent pas le lâcher D'après un dirigeant nîmois, Abderaouf Zarabi devrait rempiler. Ses responsables, que nous avons interrogés sur place à Nîmes, ne veulent en aucun cas entendre parler de son départ. «C'est un cadre de l'équipe, en plus de son expérience, on aura besoin de ses services pour espérer une remontée rapide en Ligue 2 la saison prochaine», nous dira un responsable influent du club nîmois. Laval et Metz sur ses traces Tout comme joueur ayant pris part à 40 matchs cette saison toutes compétitions confondues, Raouf Zarabi est un joueur très courtisé. C'est ainsi que le Stade Lavallois et le FC Metz l'ont officiellement approché. Zarabi, qui se plaît bien à Nîmes, ne serait pas chaud à l'idée de s'éloigner de la ville du sud de la France, surtout si ses responsables daignent accepter ses conditions : «Pour ne rien vous cacher, je me suis installé ici à Nîmes, j'ai été sollicité pour discuter d'une proposition avec mes dirigeants, mais après, je verrai bien. Laval et Metz me veulent, mais rien n'est encore décidé.»