Le Nouvel Observateur dresse un tableau noir des Verts « Le fruit du bricolage et de la politique de la fuite en avant» Le football algérien traverse depuis plusieurs années une mauvaise passe pour ne pas dire qu'il est en nette régression, mais par manque d'honnêteté et de courage on n'ose pas le dire. Certes, Benchikha aurait dû refuser de prendre sur ses épaules le fardeau d'une équipe nationale en perte de vitesse. Après une participation en Coupe d'Afrique lamentable et une prestation déshonorante en Coupe du Monde, l'Equipe nationale devrait être drivée par un entraîneur de grosse pointure en mesure de la remettre sur rail. Malheureusement, ceux qui ont placé Benchikha à la tête de l'EN ont véritablement nui en premier lieu au pays, et en second à cet entraîneur. Pourtant, tout le monde a constaté que cette Equipe nationale n'était même pas en mesure de gagner un match amical en Algérie. Les responsables de la balle ronde en Algérie auraient dû en principe tirer de nouveau la sonnette d'alarme après la défaite face au Gabon (2-1) et le match nul (1-1) concédé face à la Tanzanie. Benchikha a reçu un cadeau empoisonné comme l'avait fait auparavant Ali Ighil. Seules les personnes dont les connaissances en football sont limitées s'attendaient à ce que l'Equipe nationale fasse de bons résultats. En essayant de cacher le mal qui ronge la balle ronde en Algérie, certains responsables ont participé également à cette catastrophe. Il faudrait jeter un coup d'œil sur le niveau technique des championnats de football en Algérie pour constater que notre football est vraiment malade. Pour y remédier, il faudrait abandonner le bricolage et avoir la responsabilité de bâtir une Equipe nationale forte, capable de hisser très haut l'emblème national dans les prochaines compétitions internationales.