Kouba se déplace à Biskra vendredi pour un match sans enjeu pour les Algérois. Pour l'US Biskra, c'est l'occasion de terminer l'exercice 2010-2011 du 1er championnat professionnel de Ligue 2 hors de la zone de doute. Kouba se déplace à Biskra vendredi pour un match sans enjeu pour les Algérois. Pour l'US Biskra, c'est l'occasion de terminer l'exercice 2010-2011 du 1er championnat professionnel de Ligue 2 hors de la zone de doute. Dans le rétroviseur, la JSMS et l'AB Merouana talonnent, la partie n'aura donc pas simplement valeur de galop de fin de saison pour les poulains de Hammouche. Si Kouba est depuis longtemps fixée sur son sort, les coéquipiers de Tria, qui n'ont guère brillé dans ce championnat, s'offrent une fin de saison pleine de stress. La journée précédente, l'USB a encaissé un carton face à Bel-Abbès, ce week-end jouera-t-elle encore avec le feu ? Cette rencontre marquera probablement les adieux au club de certains joueurs, même si rien n'est acté à cette heure et les Amrane, Moumène, Boutria, Bakha et autres Melika, Kheneb joueront pour laisser de meilleurs souvenirs. L'histoire retiendra seulement la série de bons matches au début du championnat réalisés par l'USB. Mais terminer la saison avec une différence de buts négative par la faute d'une attaque en berne, à l'exception de Merezga et Amrane qui ont surclassé tout le groupe, démontre combien le championnat a été d'une faiblesse affligeante et l'USB n'a jamais vraiment semblé en mesure de participer à la lutte pour l'accession. L'éclair qui a suivi l'arrivée de Mechiche s'est bien vite perdu dans les nuages. Il est temps de passer à autre chose. Souici, un bon exemple à suivre Appliquant avec intelligence le dosage de préparation de ses joueurs durant les entraînements, donnant la chance aux meilleurs lors des compétitions, motivant psychologiquement son groupe qui ne craint désormais aucune formation, l'entraîneur des juniors Souici aime travailler dans l'ombre. Même quand tout va bien, Yahia ne fait pas de vagues. «C'est le travail du groupe, je ne suis là que pour donner des orientations, sur le terrain, ce sont eux qui font la différence», répète-t-il souvent à ceux qui tentent de percer les secrets de sa réussite. Sans grands moyens, ni salaires prodigieux, la bande à Souici est arrivée aux commandes de la ligue 2. Après avoir étrillé à domicile l'USMBA, et à Bel-Abbès même, elle coiffe aujourd'hui les formations les plus aisées matériellement. Ce sont désormais les «anciens» qui devraient méditer l'exemple sur les jeunes. Bravo Yahia ! Un peu de considération pour la corporation, s'il vous plaît La direction de l'OPOW n'a pas trouvé mieux que de créer une séparation au moyen de morceaux de contre-plaqués dans la petite cabine de presse, cédant la partie équipée d'air conditionné à la radio, privant les journalistes de la presse écrite, plus nombreux, de l'unique climatiseur, les confinant ainsi à subir la fournaise des après-midis de matchs. Le prétexte fallacieux avancé par les gens de la radio qui «voudraient seulement éviter les interférences causées par les gens de la presse écrite lors de leurs interventions sur les ondes», ne tient pas la route, les vociférations des supporteurs sont perçues par les micros de la cabine. La direction de l'OPOW a commis un impair grave. Au lieu de nous rappeler l'effarante image de l'Apartheid, elle aurait pu penser à installer un second climatiseur dans la partie qu'elle a délibérément choisie pour la presse écrite où le SMIC des conditions de travail n'est plus respecté, les sièges en bois, les vitres sales, odeurs nauséabondes, donnent à cette cellule sans geôlier l'aspect de toilettes de passage. Une équipe décimée à Biskra Pour éviter la raclée ! Le dernier succès arraché face au CAB a donné plus de confiance aux camarades de Mokrani qui croient plus que jamais en leurs capacités pour terminer la saison en beauté. Ainsi, les joueurs koubéens ont retrouvé le moral même si cela est venu très en retard. A l'occasion de son match contre l'USB, le RCK sera confronté à un véritable problème, celui des absences. En effet, pas mois de six éléments ne seront pas concernés par le match contre Biskra. Si le staff technique bénéficiera probablement des services de Madi et Hosni, il devrait s'en passer des joueurs grévistes écartés définitivement du groupe. Le coach Rachid Hamada pense, en outre, que ces défections ne peuvent pas léser son équipe et il est persuadé que les joueurs qui seront appelés à les remplacer seront à la hauteur et en mesure de tenir leur rôle convenablement comme ils l'ont si bien fait le week-end dernier contre le CAB. Ils auront aussi l'opportunité de gagner des galons et pourquoi pas leur place pour le prochain exercice. «L'absence de ces éléments ne sera certainement pas un handicap pour nous. On aurait aimé avoir tous les atouts de notre côté et aborder ce match dans les meilleures conditions possibles, mais ce n'est pas la fin du monde car le RCK dispose d'un effectif qui tire sa force du bon état d'esprit de ses joueurs le jour du match», estime Hamada et d'enchaîner : «C'est un match difficile. On s'est bien préparés pour cette empoignade. L'USB demeure une équipe difficile à manier sur son terrain. En plus, elle est dans une situation délicate dans la mesure où elle n'a pas encore assuré son maintien. Nous avons une idée pour contrer notre adversaire mais je pense que le mental des joueurs constituera certainement un facteur déterminant». En somme, le match ce sera une simple formalité pour les Koubéens qui seront appelés à, au moins, limiter les dégâts et éviter surtout une envisageable raclée.