L'accession de la JS Azazga en Régionale 1, après une saison riche en hauts faits, n'en finit pas de constituer l'événement majeur dans la région, dépassant même la frontière de la daïra d'Iazouguen. L'accession de la JS Azazga en Régionale 1, après une saison riche en hauts faits, n'en finit pas de constituer l'événement majeur dans la région, dépassant même la frontière de la daïra d'Iazouguen. Cela se comprend aisément puisque dans l'ordre hiérarchique du football national, la JSA est le second club de toute la wilaya puisque les Rouge et Noir viennent tout juste derrière la JSK, seul et unique représentant de la wilaya de Tizi-Ouzou parmi l'élite. Iazouguen viennent ainsi prendre brillamment la place laissée par leurs voisins de Cheurfa qui étaient en Régionale 1 avant leur rétrogradation d'il y a deux saisons maintenant. Cette saison 2010 – 2011 restera comme un moment fort de l'histoire des Rouge et Noir, un nouveau point de départ pour une équipe appelée à grandir jusqu'à atteindre le niveau qui doit être le sien, plus conforme au statut dont se prévaut Azazga, soit de ville la plus importante après le chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il est, ainsi, facile de comprendre pourquoi, deux semaines après, l'accession de la bande de Rebah Moncef demeure l'un des principaux sujets de Monsieur-tout-le monde comme chez les initiés, dont les principaux acteurs sont les joueurs, comme l'illustrent les deux entretiens que nous ont accordés le chevronné capitaine Fatah Belkaid et son jeune coéquipier de la nouvelle vague Samir Kechit. Belkaid Fatah (capitaine de la JSA) «Nous avons vécu une saison chargée d'émotions» Fatah Belkaid, l'enfant de Makouda, qui a fait ses premiers pas à l'Olympique local dans les petites catégories, a commencé ses pérégrinations très tôt. Sa première destination était la JS Bordj Ménaiel où il a passé deux années avant de rejoindre l'USB Hassi R'mel pour trois longues années. Son retour dans sa Kabylie natale l'a conduit à la JS Azazga, ensuite à l'ES Azeffoun où il a alterné entre les deux équipes sur une période de six années avec un avantage pour Iazouguen (4 saisons en tout) a été le capitaine lors de cette année de grâce.
Quelle a été la force de la JSA cette saison ? Je pense que la première qualité de l'équipe a été la solidarité bien évidente entre les joueurs. 90% de l'effectif de la JSA est composé des enfants du club qui n'ont pas hésité un seul instant à nous adopter nous qui avons été formés ailleurs pour réussir à composer une même famille unie sur le terrain et en dehors. Comme toutes les équipes, nous n'avons pas été ménagés par les ennuis, nous les avons surmontés, et même plus, on a été vaillants en s'imposant là où beaucoup d'autres auraient baissé les bras. Est-ce que vous avez cru à cette accession dès l'entame du championnat ? Chacun a ses impressions là-dessus, d'ailleurs, mes amis ont chacun une référence à ce sujet, pour ma part, c'était lors du match d'El Hachimia. A partir du succès que nous avons pu arracher chez eux, je me suis dit qu'il y avait un coup à jouer et qu'il fallait redoubler d'efforts et de patience. Vous savez, les défaites et les nuls que nous avons réalisés notamment à domicile étaient quelque part un stimulant pour les joueurs qui, à chaque fois, se sentaient obligés de se racheter et cela passait, dans la majorité des cas, par un bon résultat à l'extérieur. On se rappelle du match contre Sidi Daoud et de nos voisins de l'OCA entre autres, derrière les deux contre-performances concédées face à ces équipes on a été chercher les points perdus ailleurs.
A 32 ans, on suppose que vous avez vécu bien des moments forts, quelle comparaison faites-vous avec l'accession de cette année ? Indéniablement, c'est le sentiment du devoir accompli. Nous avons pu satisfaire toute une population qui n'a pas cessé de nous encourager. A un certain moment, je vous assure qu'on ne pensait qu'à eux. Vous imaginez la déception de tous ces amoureux de la JSA et la nôtre en même temps, on ne pouvait pas imaginer manquer l'opportunité que nous avions d'aller jusqu'au bout. Il y avait une telle pression à domicile qu'il était difficile pour les plus jeunes de nos coéquipiers de garder la tête froide. A la fin, c'était une délivrance totale. De ma longue carrière, je n'ai jamais vécu une saison pareille, elle a été était très chargée d'émotions et quand l'accession est arrivée, c'était indescriptible.
Est-ce que vous ferez partie des Rouge et Noir la prochaine saison ? Sincèrement, je ne sais pas, rien n'est clair pour le moment dans ma tête. Il faudra attendre encore quelques semaines pour voir de quoi sera fait mon destin. Par le biais de votre journal, je tiens à remercier les dirigeants, l'entraîneur et les supporters qui n'ont jamais douté de mes capacités physiques et morales. Samir Kechit (milieu de terrain JSA) «On s'est beaucoup sacrifiés pour cette accession» A peine 20 ans, Samir Kechit, pur produit de la JSA, grâce à son talent, peut se targuer d'avoir déjà joué dans des paliers supérieurs. Un périple qui l'a conduit à tenter une expérience chez les juniors du NAHD et en seniors à Bentalha, le WRB en l'occurrence. Cette année, il a participé au sacre de la JSA qui accède en Régionale 1, mais ne compte pas faire de vieux os à Iazouguen. Il assure avoir des contacts très sérieux qui le conduiront probablement à quitter Azazga de nouveau cet été. En tout cas, on décèle facilement chez l'enfant de Bouzeguene une forte ambition de jouer au plus haut niveau et ce ne serait que justice rendue pour cet élément pétri de qualités.
Racontez-nous comment vous avez atterri cette saison à la JSA ? D'abord, il faut savoir que c'est à la JSA que j'ai fait toutes mes classes avant d'aller au NAHD où j'ai intégré la catégorie junior, une magnifique expérience tant sur le plan humain que technique. Ensuite, j'ai été contacté par le club de Bentalha où j'ai fait une première année, et même j'allais enchainer par une deuxième, seulement les déboires qu'a vécus ce club au début de la saison ont fait que je n'ai pas pu continuer. Alors, les joueurs se sont retrouvés à la recherche d'autres clubs et c'est comme ça que j'ai pu atterrir à Azazga pour me ressourcer en quelque sorte, car j'avais d'autres touches ailleurs, mais j'ai choisi le club de mes débuts.
Finalement, avec cette accession, vous avez bien fait de venir, non ? Effectivement ! Le sacre de cette fin de saison a été quelque chose d'immense, tout le monde a sué pour l'obtenir. Réellement, ce fut une très belle expérience, une communion entre tout le monde avec ses hauts et ses bas, mais nous avons travaillé dur et personne ne peut contester le fait.
Pourtant, vous avez rejoint le groupe une fois le championnat entamé Oui, plus exactement à la 7e journée lors du match face au NRB Sidi Daoud, en plus nous avons perdu ce jour-là ! L'intégration s'est passée dans de bonnes conditions et j'ai pu retrouver mes repères, d'ailleurs, je suis le deuxième buteur du club après Mallek Samir, ce qui n'est pas mal pour un milieu de terrain, n'est-ce pas ?
Qu'est-ce qui a fait que la JSA s'est distinguée cette année ? C'est une question de sacrifices d'abord, car personne n'a rechigné aux efforts le long de la saison. On avait un groupe soudé qui s'en est sorti brillamment dans bien des matches difficiles, que ce soit à domicile ou à l'extérieur.
Est-ce que vous serez toujours en rouge et noir pour la prochaine saison ? Il se pourrait que je change d'air puisque les contacts existent toujours, de plus avec des clubs de divisions supérieures. Pour ne rien vous cacher, c'est pratiquement acquis, je vais fausser compagnie à mes coéquipiers, pour le moment, je ne dirai pas plus. Mon ambition est de jouer au plus haut niveau et cela passera certainement par un départ d'Azazga, c'est comme ça qu'est faite la vie de footballeur.
Un mot pour conclure Je remercie tous les supporters de la JSA et toute ma région Bouzeguene. -------------------------------------- Championnat de Béjaïa jeunes (play-offs) RC Seddouk SRB Tazmalt Une demi-finale de choix Tout auréolés par leur titre de champions de leur groupe et leur brillante qualification aux dépens de la JSM Béjaïa lors du tour préliminaire qui s'est déroulé à Sidi Aich le week-end dernier, les minimes seddoukois s'apprêtent à rencontrer leurs homologues du SRB Tazmalt pour le compte des demi-finales des play-offs. Les coéquipiers de Beddar, qui pratiquent un football chatoyant, sont en passe de réaliser l'exploit, à savoir, atteindre la finale et s'adjuger le titre de champions des champions. Pour atteindre leur objectif, les jeunes loups représentant la prestigieuse école seddoukoise se doivent de passer l'écueil du voisin tazmalti qui, en sa qualité de champion de l'autre groupe, tentera pour sa part de franchir l'obstacle seddoukois afin d'arracher le ticket pour la finale qui aura lieu le 5 juillet prochain au stade de l'Unité-Maghrébine de Béjaïa. Nul doute que les présents au stade de l'Opod d'Akbou assisteront à une partie palpitante ce vendredi entre deux équipes d'une même région et qui voudront terminer leur saison en apothéose. Qui aura le dernier mot pour animer la finale ? Les paris sont ouverts ! Tournoi national benjamins de Béjaïa Le CRB sur la plus haute marche L'association sportive Ecole des gardiens de but que préside Ikhlef Cherif a organisé au stade de l'Unité-Maghrébine de Béjaïa un tournoi dans la catégorie des benjamins qui a vu la participation de quatre formations à savoir, la sélection d'Alger, la sélection de Béjaïa composée essentiellement de joueurs de la JSMB et du MOB, le CR Belouizdad et le MC Oran. En demi-finales, le MCO et le CRB ont pris le meilleur assez nettement sur, respectivement, les sélections respectives d'Alger et Béjaïa. En match de classement entre ces deux dernières, le mot de la fin est revenu aux bambins béjaouis qui ont pris le meilleur sur leurs homologues algérois sur le score de 3 à 1 à l'issue d'un match agréable. La finale animée par les Oranais et les Belouizdadis a surpris par son niveau très appréciable et marquée par une indécision jusqu'au bout. Les deux équipes n'ont pu se départager avec un score de parité et vierge, alors il a fallu recourir à la série des tirs au but pour les départager. A cet exercice, les jeunes pousses du CRB ont été plus adroits en l'emportant par 3 à 2. Des coupes et des médailles ont été décernées aux équipes participantes. Pour une première édition, ce tournoi a été une totale réussite pour une association qui en est à sa première expérience dans le genre. Il est fort à parier que les prochaines éditions qui verront probablement une participation ouverte à un plus grand nombre de formations fera gagner un plus en notoriété à ce véritable festival du football. Pré-Honneur Tizi-Ouzou L'US Berkouka veut s'engager A peine créée l'Union Sportive de Berkouka voudrait déjà prendre part au championnat de wilaya de la division Pré-Honneur de football. En effet, la contrée de Berkouka est composée de 15 villages sis tous au sud de la commune de Maatkas. Ce jeune club de la profonde Kabylie ne cache pas ses ambitions de faire comme ses ainés de l'IRB Souk El Tenine et l'OS Maatkas. Ces deux dernières associations vivent actuellement une véritable descente aux enfers en raison du manque de moyens financiers et matériels. Le club de Souk El Ténine ne s'est, d'ailleurs, même pas engagé pour cette saison, tandis que le voisin de Maatkas s'achemine tout droit vers l'extinction. En tout état de cause, l'US Berkouka est un nom à retenir pour la saison 2011/2012.