A Kouba, c'est la fin d'une saison exceptionnelle pleine de prolepses et de coups bas. A Kouba, c'est la fin d'une saison exceptionnelle pleine de prolepses et de coups bas. Pour la première fois, la majorité des joueurs n'auront pas besoin de la lettre de libération pour changer d'air dans la mesure où ils n'ont pas été payés durant plus de cinq mois. Certains ont déjà tranché leur future destination et d'autres attendent la meilleure occasion possible pour aller signer ailleurs. La saignée devient d'autant plus inévitable que les joueurs du RCK sont tous sur le départ et que la direction du club ne dispose d'aucune alternative pour les retenir. L'ensemble d'entre eux sont considérés comme libres et auront désormais la possibilité de décider de leur avenir sans l'aval de leur employeur. En effet, selon les contrats signés avec la direction koubéenne, pas mal d'éléments n'auront aucun problème pour avoir leur lettre de libération et aller signer ailleurs. D'ailleurs, c'est ce qui nous pousse à croire qu'il y aura un départ massif très prochainement et le fait d'être libre devrait inciter encore plus les joueurs à opter pour d'autres formations. C'est dire que le RCK pourrait se voir vider de ses meilleurs éléments dès le mois prochain, surtout que les clubs qui les convoitent commencent à leur mettre la pression pour signer. La direction du club ne peut plus compter désormais que sur les enfants du club pour démarrer la prochaine saison et sauver les meubles car ils sont les seuls à pouvoir rester malgré le fait qu'ils ne sont pas payés. C'est probablement, plutôt certainement, ce que les dirigeants comptent faire pour convaincre certains éléments de rester. Ils comptent jouer la carte des parents pour garder « l'ossature » en espérant que cela leur fera renoncer à partir. En parallèle, la direction provisoire du RCK (un provisoire qui durera encore plus longtemps) compte aussi jouer la carte des promesses pour essayer de convaincre certaines nouvelles recrues. Donc, le mensonge sera une nouvelle fois prôné lors des négociations. Seulement, cela n'est pas évident de nos jours et seul le concret pourrait convaincre ou dissuader les joueurs. En plus, les jeunes du club ont démontré leur limite et ne peuvent, en aucun cas, redorer le blason d'or du Raed. Ce qui est sûr, c'est que certains enfants du club ont déjà affiché leur intention de partir devant l'ignorance des dirigeants et ne veulent pas refaire les erreurs des précédentes saisons. Au moment où nous mettons sous presse, aucun joueur n'a donné, au moins, son accord de principe pour rester. La preuve, les négociations entamées auparavant par l'ex-président Bouzid Negache avec certains éléments ont échoué. Un constat qui nous amène à dire que la future direction koubéenne aura du pain sur la planche. En plus de cette crise financière aigue qu'il va falloir désamorcer, il faut bâtir une nouvelle équipe en mesure d'éviter d'autres débâcles. Dans ce registre, le futur président du Conseil d'administration, s'il y aura bien sûr, doit faire un « big » nettoyage pour chasser les parasites qui graffitent autour du RCK. Le club se retrouve dans une situation très embarrassante et les choses sont loin de retrouver leur court au sein du Raed. Quel avenir pour cette pauvre école ?