Ghrib : «Faute de temps, la 2e tranche et les négociations avec les cadres après le match de Saïda» Alors que le championnat touche à sa fin, les pensionnaires de Chéraga vont devoir amorcer une course contre la montre pour régulariser les joueurs en leur octroyant comme prévu la deuxième tranche de la prime de signature. Aussitôt, il faudra se mettre autour de la table des négociations pour convaincre les cadres de l'équipe de rempiler. Avec dix-huit joueurs en fin de contrat, un travail titanesque attend le responsable de section Omar Ghrib qui doit trouver les bons arguments pour inciter ses meilleurs éléments à prolonger leur bail. La priorité de Ghrib sera de garder Zemmamouche, Zeddam, Mokdad, Bouchema, Daoud, Koudri, Douadi et Sofiane qui sont convoités de toutes parts. Cependant, le programme établi par Omar Ghrib qui avait l'intention de régulariser ses joueurs après le derby face à l'USMH devra être différé de quelques jours. En effet, le fait d'affronter ce mardi le MCS à Saïda pour le compte de la 28e journée du championnat ne laisse pas beaucoup de temps à Ghrib pour tout régler. Ayant prévu de se déplacer lundi à Saïda, ce n'est qu'à partir du 29 de ce mois que Ghrib pourra enfin entamer son opération séduction avec la participation à la phase des poules de Ligue des champions comme toile de fond. Ghrib : «Faute de temps, la 2e tranche et les négociations avec les cadres après le match de Saïda» Mesurant toute la difficulté qui l'attend lors des prochains jours, le responsable de section Omar Ghrib sait qu'il faudra jouer serré pour convaincre les cadres du Mouloudia à rempiler alors qu'ils sont convoités par les plus grosses cylindrées du championnat. Le programme chargé auquel seront livrés les camarades de Babouche a incité Ghrib à revoir sa copie. A propos de son projet, le paiement de ses troupes, Ghrib explique : «Il était prévu que je régularise mes joueurs en leur octroyant la deuxième tranche après le match contre l'USMH, mais le fait de jouer ce mardi une rencontre de championnat face au MCS à Sada m'incite à reporter la procédure de régularisation pour après le match. C'est dans la foulée que j'entamerai les négociations avec les cadres de l'équipe, avec l'objectif de les convaincre de rempiler. Et je compte bien tout mettre en œuvre pour y parvenir. Personnellement, je reste optimiste quant au fait de préserver nos meilleurs éléments. Nous avons au mois de juillet la Ligue des champions, et nous devons tout faire pour mettre sur pied la meilleure équipe possible pour défendre avec honneur les couleurs du club et de notre pays.» Donc, Ghrib aura à son actif deux semaines pour établir la liste de l'effectif de la prochaine saison, qui débute à partir de la mi-juillet pour les Mouloudéens avec la phase des poules de la C1. 18 joueurs en fin de contrat Pour ceux qui ne le savent pas encore, et pour mesurer tout le travail qui attend les dirigeants, le MCA est le seul club du championnat national à comptabiliser dix-huit joueurs en fin de contrat. Alors qu'on est à quelques encablures du premier match de la C1 contre l'Espérance de Tunis, le Doyen doit faire face à un problème monstre qui risque de causer une saignée fatale. Il n'y a qu'à énumérer les noms des joueurs en fin de bail pour se rendre compte de la complexité de la situation. Il s'agit de Zemmamouche, Besseghier, Bensalem, Bedbouda, Babouche, Harkat, Zeddam, Slimani, Moumen, Koudri, Daoud, Bouchema, Mokdad, Douadi, Amroune, Sofiane, Attafen et Derrag. En d'autres termes, tout l'avenir de l'équipe va se jouer dans les prochains jours non pas sur le terrain, mais autour de la table des négociations. Moumen de retour Longtemps absent pour une blessure à l'ischio-jambier, le jeune milieu de terrain Billel Moumen a finalement obtenu l'aval du staff médical du club pour reprendre le travail avec le groupe. Cela fait donc quelques jours seulement que l'enfant de Guelma s'est remis au boulot, lui qui a connu deux saisons très difficiles avec des blessures et des problèmes physiques en cascades. Bénéficiant d'une licence africaine, Moumen est lui aussi libre de tout engagement à la fin de cet exercice. Il n'y a pas si longtemps, Moumen était le capitaine de l'Equipe nationale juniors et constituait l'avenir du Mouloudia, lui qui avait raflé tous les trophées au niveau des jeunes catégories sous la coupe de Mohamed Mekhazni, son mentor. Mais, depuis quelques mois tout semble s'écrouler autour du joueur tel un château de cartes, ce qui laisse présager que Moumen partira sans aucun doute vers une autre destination dès la fin du championnat. ------------------------------------------------ Les guichets pris d'assaut dès 8h30 Hier, c'était la ruée vers l'or avec la forte affluence observée à une heure très matinale aux alentours du stade Omar-Hamadi. En effet, sachant qu'il n'y a que 8 000 places de disponibles pour cette affiche importante, les Chnaoua se sont rendus en masse à Bologhine peu avant 8h du matin pour l'achat des billets. Et c'est vers 8h30 que les responsables du stade Omar-Hamadi ont donné l'ordre d'ouvrir les guichets, qui ont été pris d'assaut. Bien que le prix du ticket soit fixé à 200 DA, les fameux sésames sont partis comme des petits pains. ----------------------------------------------- Ouverture des portes à 13h Face à toute l'agitation qu'il y avait autour du stade Omar-Hamadi, les portes de l'enceinte ont été ouvertures au public à partir de 13h. Il aura suffi d'une demi-heure pour que les gradins affichent presque complet, et ce à quatre heures du coup d'envoi du derby. --------------------------------- Le Comité de supporters veille au grain Pour éviter qu'il y ait des débordements, le Comité de supporters du Mouloudia s'est rendu au stade à une heure très matinale. Son président, Mustapha Djebaïli, s'est d'ailleurs réuni quelques heures après l'ouverture des guichets de vente avec le directeur du stade de Bologhine, Laggoun, pour régler les derniers détails ayant trait à l'ouverture des portes et de l'organisation durant les heures qui allaient précéder le coup d'envoi de la rencontre. ----------------------- Plus de 500 policiers mobilisés Pour cette affiche placée à haut risque, les instances dirigeantes ont mobilisé plus de 500 policiers dans et aux alentours du stade Omar-Hamadi. D'ailleurs, pour éviter tout dépassement, les forces de sécurité ont quadrillé tout le secteur dès 7h30 afin de sécuriser le périmètre. -------------------------------- Les Harrachis, les grands absents Malgré l'appel lancé par les pensionnaires de Chéraga aux Harrachis afin qu'ils ne fassent pas le court déplacement, les Kaouatir avaient décidé de relever le défi en promettant sur les différents réseaux sociaux d'envahir Bologhine à l'aube. Finalement, les Harrachis n'ont pas joint l'acte à la parole puisqu'ils ont brillé par leur absence hier matin lors de l'ouverture des guichets pour la vente des billets. Cette fois, on peut dire que les supporters de l'USMH, qui aiment braver tous les dangers, ont fait preuve de beaucoup de sagesse et de bon sens, en ne faisant finalement pas le déplacement au stade Omar-Hamadi pour soutenir leur équipe favorite. Une poignée de Kaouatir ont essayé de forcer le passage Une accalmie de courte durée puisque vers midi, une poignée de supporters harrachis ont fait honneur à leur réputation en se présentant à Saint-Eugène avec l'objectif de rentrer au stade pour être au plus près de Boumechra et consorts. Ils ont été repoussés par les Chnaoua Cette volonté de prendre place au stade a provoqué un accrochage avec les supporters du mouloudia. Jets de pierres et toutes sortes de projectiles ont transformé le paysage en une arène de combat. Mais suite à cet accrochage et la ténacité des Chnaoua, les quelques cinquantaines de Harrachis ont dû se rendre à l'évidence qu'il fallait rebrousser chemin pour éviter de mettre leur intégrité physique en péril. ------------------------------------------------ Le staff technique craint la fatigue Bechouche : «La récupération sera notre souci majeur» Devant l'enchaînement des rencontres, Bechouche sait que le salut de son équipe passera par sa capacité à trouver la bonne formule pour une meilleure récupération. «Jouer pratiquement un match tous les trois jours n'est pas chose facile. Nous avons affronté le MCA, dans deux jours nous aurons l'ASK, et ce week-end ce sera le MCO qui nous attendra à Oran. Face à un calendrier aussi chargé, on sait que la récupération sera notre souci majeur», dira l'ancien joueur harrachi avant d'enchaîner à propos de cette série de matchs que l'USMH devra jouer d'ici le 8 juillet prochain : «Au risque de me répéter, le programme est infernal, les joueurs n'ont même pas le temps de récupérer, les blessés notamment. On doit donc compter sur d'autres éléments qui sauront eux aussi apporter leur contribution.» Programme de récupération au menu Appelée à les enchaîner, l'USMH ne pourra pas préparer comme il se doit les prochaines rencontres. La programmation des matches avec des dates très rapprochées fait que le staff technique ne disposera tout au plus que de deux séances, pour préparer une rencontre. Charef devrait donc baser son travail sur la récupération, avec des séries d'exercices légers avant de terminer par des matchs d'application où il sera également question de travailler le placement et la circulation rapide du ballon. Rien n'est encore joué pour la deuxième place A El Harrach, les supporters de l'USMH ne cachent pas leur envie de voir leur équipe arracher une des deux dernières places du podium. Très soucieux de l'avenir de leur club, la plupart passent leur temps à faire des calculs qui s'avèrent favorables à l'USMH. D'où ce grand optimisme qui se dégage, donnant le club grand prétendant pour une place parmi le trio de tête. S'il est vrai que les Jaune et Noir ont les capacités de réaliser cet objectif, en devançant au finish des clubs comme l'ESS et le CRB, il est certain que cette dernière ligne droite sera la plus difficile entre les trois candidats encore en lice. C'est vrai que sur le terrain l'équipe harrachie peut être considérée comme celle qui pratique le plus beau football parmi toutes les équipes du championnat, mais décrocher la place de dauphin ne sera pas chose aisée pour la sympathique et inexpérimentée équipe harrachie. En fait, l'expérience nous a appris que les dernières journées sont toujours favorables aux grosses cylindrées, habituées ou rodées au jeu des coulisses, les combines et la corruption, qui sont souvent des atouts déterminants pour permettre à un club de devancer son concurrent dans la dernière ligne droite. Donc en tenant compte de ces facteurs extra-sportifs qui, souvent, influent dans les résultats des matchs, on doit dire que rien n'est encore sûr pour l'USMH. Aussi forte soit-elle, et pour les raisons qu'on vient d'énoncer, il sera difficile à l'USMH de rivaliser. Reprise cet après-midi Pas de repos pour les joueurs qui devront reprendre aujourd'hui le chemin du stade Lavigerie pour une séance légère consacrée à des exercices d'assouplissement.
