Approché par nos soins, le milieu de terrain de l'ESS et de l'équipe nationale, Khaled Lemmouchia, a accepté de revenir sur son expulsion lors du classique qui a mis aux prises son équipe avec la JSK. L'ancien joueur de Lyon -La-Duchere nous a affirmé qu'il n'a à aucun moment insulté l'arbitre. Il a notamment abordé plusieurs autres points dont le conflit avec les dirigeant de l'Entente. Entretien ! Pour commencer, comment est l'ambiance au sein du groupe, avant le choc Algérie-Egypte ? Nous n'avons pas à nous plaindre. Il y a une ambiance magnifique. C'est vraiment encourageant de travailler dans de telles conditions. Cela va nous permettre de bien préparer ce choc. Le groupe est au complet, après que le reste de nos coéquipiers nous ait rejoint. Nous n'avons aucune excuse, on doit travailler d'arrache-pied pour être prêt pour ce rendez-vous. Sentez-vous déjà la pression de cette empoignade ? La pression, on la sent depuis longtemps. Pour être plus précis, elle a débuté juste après le tirage au sort. En tout cas, je pense que ça va être un match difficile pour les deux équipes, surtout pour les Egyptiens qui devront faire tout leur possible afin de se racheter de leur faux pas à domicile. De notre côté, on n'a pas le droit à l'erreur, ce qui nous poussera à faire preuve de vigilance. Pensez-vous que l'Algérie a les moyens de battre l'Egypte ? Le football n'est pas une science exacte. Mais ce qui est sûr, c'est que nous n'allons pas joué pour un résultat autre que la victoire. Le match se jouera à domicile, ce qui nous poussera à batailler pour décrocher les trois points. Parlons de vous. Vous avez été expulsé pour la première fois sous les couleurs de l'Entente. Cela ne vous a-t-il pas contrarié ? Je suis très concentré sur mon travail avec l'équipe nationale. C'est vrai que ce qui s'est passé m'a affecté, mais dès que j'ai rejoint les Verts, j'ai tout oublié. Que s'est-il passé pour que Bichari vous sorte le carton rouge, après le coup de sifflet final ? Rien de grave. Je lui ai juste reproché quelques fautes qu'il a commises. Nous aurions pu gagner et assurer le titre de champion, mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Il n'a sûrement pas apprécié que je lui fasse des remarques, ce qui l'a poussé à me sortir le carton rouge. Croyez-moi, j'étais surpris. Nous avons appris qu'il a rédigé un rapport accablant contre vous. Un commentaire ? Oui, j'ai appris cela. Franchement je ne crains rien, car je ne l'ai ni insulté ni craché, comme j'ai pu entendre le dire. En tout cas moi aussi, je compte me défendre jusqu'au bout, du moment que je n'ai rien fait de mal. J'ai la conscience tranquille. Franchement, avez-vous regretté de lui avoir parlé ? Oui, beaucoup même. J'espère que les membres de la commission se montreront compréhensifs. Ne craignez-vous pas une lourde sanction ? Je vais moi aussi rédiger un rapport, afin de me défendre. Nous avons appris que vous avez eu un malentendu avec vos dirigeants à cause de votre dû. Qu'en est-il au juste ? Je ne suis pas du genre à faire du chantage. Et puis, je fais confiance à mon président Serrar qui a toujours tenu sa parole. J'étais juste déçu de savoir que je ne pouvais pas être reçu par les dirigeants, afin d'aborder mon problème financier. J'ai vraiment besoin de mon argent, vu que je vais rester pour une longue durée en France. Entretien réalisé par A. C. Un petit tour et puis… le grand soir Le public ententiste a eu le bonheur – et quel bonheur – lundi dernier de voir son équipe épuiser l'essentiel de ce qui lui restait comme objectif pour s'adjuger enfin le titre de champion de cette édition 2008-2009. Le 2-0 net et sans bavure infligé au NAHD au stade du 8-Mai place désormais l'Aigle noir à un point du sacre final avant la dernière journée du championnat et deux autres matches en retard. D'ailleurs, cela faisait bien longtemps qu'on se préparait dans la capitale des Hauts Plateaux à fêter ce titre acquis haut la main dès ce match face au NAHD. On y était presque puisque la JSK qui pointait à trois points derrière a réussi le pari de son côté de gagner son match à domicile face au MCEE. Il n'empêche, on a toujours ce jeudi et la réception de l'USMH pour mettre ses beaux atours et aller assister ou plutôt prendre part à la fête en compagnie des champions. A la manière de la soirée des champions Même si les airs de fête ne manquent pas d'envahir presque la capitale des Hauts Plateaux depuis le début de cette semaine, une cérémonie grandiose sera organisée demain au 8-Mai au sortir de cet ESS-USMH. Les tribunes du stade qui vont être devant la quatrième consécration de l'Entente sétifienne en championnat s'apprêtent à vivre une ambiance inédite. Comme on a eu l'habitude de voir sur nos écrans à l'occasion des finales somptueuses de la Ligue des champions européenne, une longue estrade sera mise en place en plein milieu du terrain pour la remise du sceptre du championnat et les décorations qui vont avec. Au-delà de la présence d'officiels comme le wali et le président de la LNF ainsi que quelques invités du club, celle de Raouraoua n'étant toujours pas confirmée, le pourtour du stade sera entièrement jalonné de lampadaires-feux d'artifice histoire de marquer l'événement, mais aussi rendre hommage à tous les présents qui auront participé chacun en ce qui le concerne à ce sacre fort mérité. Avec force bannière Une bannière gigantesque portant l'inscription «Bravo les champions» sera accrochée derrière l'estrade au moment de la remise des honneurs aux joueurs sétifiens et à leurs entraîneurs. D'autre part, la direction ententiste n'a pas manqué en prévision de cette cérémonie grandiose d'appeler les supporters à venir munis des bannières géantes au nombre de quarante distribuées par le club à l'occasion de la venue de la JSK en fin de semaine dernière. Bien sûr, jusqu'à présent, personne n'a dit que les tambours et les trompettes étaient interdits d'accès au stade. Pour la chorégraphie, Lafi toujours Comme cette cérémonie est un chantier en soi vu que toutes les étapes doivent être timinguées à la minute près, sans compter l'organisation qui doit paraître impeccable, la direction du club en a confié les préparatifs, comme de coutume dans ce genre de circonstances, à Kamel Lafi. Pour rappel, ce dernier a toujours été sollicité pour veiller aux bonnes conditions de séjour des équipes arabes et africaines à Sétif. La délégation de Khaleej Syrte (Libye), par exemple, se souviendra longtemps de l'accueil auquel elle a eu droit à sa descente d'avion à l'aéroport de Sétif il y a quelques semaines. D'ailleurs, c'est lui qui a été le maître d'œuvre des quarante bannières géantes que les supporters ont brandies au 8-Mai lors de la réception de la JSK vendredi dernier. Samir B. Ferradji plus d'un mois après C'est depuis le 17 avril dernier, à l'occasion du match de Coupe d'Afrique face aux Angolais de Libolo, que Ferradji n'avait plus refait son apparition dans les bois ententistes, laissant cet honneur à son compère Hadjaoui. En tout et pour tout, il aura été loin des regards pendant cinq matches en comptant le championnat et les rendez-vous africains de l'ESS. Aksas aussi Quant à Aksas, qui recevait la standing-ovation du public au moment de son entrée sur le terrain, il faisait son retour au premier plan après une absence qui a duré depuis la demi-finale perdue face au CABBA le 23 avril dernier. Ce jour-là, le défenseur axial de l'Entente contractait une blessure qui allait l'éloigner de la compétition pendant toute cette période.