Le Chabab de Belouizdad a enregistré la première recrue en la personne de Farès Benaderrahmane. Le futur président Gana et Mohamed Belaïd ont réussi à arracher le OK définitif du joueur en le convaincant de signer au profit de la formation du CRB. Le Chabab de Belouizdad a enregistré la première recrue en la personne de Farès Benaderrahmane. Le futur président Gana et Mohamed Belaïd ont réussi à arracher le OK définitif du joueur en le convaincant de signer au profit de la formation du CRB. Un renfort de choix pour l'équipe, le défenseur central sera appelé toutefois à donner une assurance défensive certaine et faire davantage que son prédécesseur Aksas, parti sous d'autres cieux. Le joueur devra par conséquent parapher un contrat le liant aux Rouge et Blanc pour une durée de deux saisons comme il nous l'a souligné : «Je viens de trouver un accord avec la direction du Chabab et je suis très content de pouvoir enfin défendre les couleurs de ce club qui me voulait déjà depuis trois saisons. En principe, je suis partant pour deux saisons au CRB.» Kerbadj recevra Rebih et Slimani Le président en exercice, Mahfoud Kerbadj, recevra aujourd'hui les deux joueurs objets de nombreuses convoitises, Rebih et Slimani, pour les convaincre de renouveler leur contrat au CRB. Il est vrai que les joueurs prônent la stabilité et donnent la priorité au Chabab, mais la direction ne devrait pas s'appuyer uniquement sur cet atout. L'aspect pécuniaire reste le maillon fort de toute négociation. Le CRB, en manque de liquidités, se voit distancer par les grosses cylindrées et la difficulté de recruter les perles rares vient s'ajouter à celle de pouvoir garder ses meilleurs éléments. Le centre avant du Chabab, auteur de 10 buts cette saison, est la priorité de la formation de Soustara. Après avoir refusé une offre du MCA, Slimani devrait attendre l'issue de l'entrevue avec ses employeurs du CRB pour décider de son avenir. L'USMA lui a formulé cependant une offre concrète qu'il lui sera difficile de repousser. Rebih, de son côté, a vu sa cote grimper en flèche. Séduites par ses prestations, l'USMA et la JSK se le disputent, mais l'ancien joueur de Blida ne veut pas précipiter les choses et souhaite d'abord s'entretenir avec ses responsables avant de prendre une décision finale. --------------------------------------------------------- Les joueurs menacent En plus de la crise financière qui secoue le CRB, la direction risque de connaître d'autres fâcheuses situations. Les joueurs, en possession de chèques que le club leur a délivrés en guise de payement de leurs arriérés, ont eu la désagréable surprise, lorsqu'ils se sont présentés à la banque pour encaisser leur argent, de leur voir répondre que les caisses sont malheureusement vides. La déception était grande, d'où la montée au créneau de certains éléments qui ont brandi la menace de quitter le club. Déçus encore une fois par l'attitude du président qui n'a pas honoré ses engagements, les plus réticents des joueurs sauteraient sur l'occasion et justifieraient cet énième faux bond de la direction en répondant favorablement aux sirènes des équipes plus nanties financièrement. Cependant, le président du CRB a déployé la carte Gana pour apaiser la tension mais les joueurs, las des promesses non tenues, ne veulent pas l'entendre de cette oreille, affichant un mécontentement qui en dit long. «Il est inconcevable de rejeter la balle sur Gana du moment que nous, les joueurs, avons négocié avec Kerbadj qui est notre seul interlocuteur», a déclaré un joueur. Le recrutement en péril Que fera à présent Mahfoud Kerbadj ? En cette période de mercato, où l'argent est le seul argument valable, le recrutement au Chabab pourrait être compromis. La direction du CRB, impuissante et désarmée, aura certainement du mal à rester dans la course. Les tractations avec les joueurs en quête de prolongement n'ont pas encore débuté contrairement aux assertions du président. En ce sens, les joueurs s'étonnent et assurent que personne ne les a encore conviés à une table de négociation encore moins Kerbadj. En définitive, le manque de considération flagrant et le langage de sourd de la direction vont à contresens de la politique prônée qui appelle à la continuité et à la stabilité. ------------------------------------------------------- Le mardi de toutes les appréhensions Plusieurs points relatifs à la gestion du club ont été débattus lors de la réunion à laquelle ont assisté le président sortant Mahfoud Kerbadj, Gana, Ali Ghanem, Derradj ainsi que certains membres du bureau et actionnaires, Malek entre autres. La probabilité de voir l'homme d'affaires Gana à la tête du conseil d'administration s'intensifie de part et d'autre pour enfin devenir l'unique piste exploitable et potentiellement tangible, Kerbadj en fait d'ailleurs son digne successeur. En effet, Gana qui a l'appui et la confiance de l'actuelle direction a toutefois conditionné sa candidature par le maintien de toute la composante du bureau et l'intégration de l'ancien dirigeant Djaâdi mais durant ladite réunion, d'autres éventuels candidats ont soudainement manifesté leur intérêt partiellement voilé de postuler à la présidence du conseil d'administration. Hassani et Djaâdi se repositionnent Ne voulant pas rester en marge de l'actualité qui entoure la vie du club et de son avenir, certains proches du club et pas des moindres ont clairement affiché leur soutien indéfectible aux deux anciens dirigeants, Hassani et Djaâdi, de rejoindre la SSPA et obtenir la majorité. Une attitude à laquelle Kerbadj ne s'y attendait guère, mais du côté des amoureux des Rouge et Blanc, cette position a été favorablement accueillie. La désignation de Gana poserait ainsi un sérieux couac à Kerbadj qui devra en outre convaincre l'opposition naissante quant au choix porté sur son candidat, le nouveau patron de la Ligue aura à répondre également devant l'assemblée sur la manière de gérer le club et notamment l'annonce inopportune de sa candidature à la LFP. Force est de constater qu'à partir de cette annonce, le club connaîtra ensuite une crise de confiance résultante des mauvais résultats. Le retour aux affaires du club de Hassani, Djaâdi et Malek, pourrait certainement avoir des répercussions positives et leur apport respectif ne sera que bénéfique au CRB. Le président Kerbadj devra par conséquent affronter inlassablement les critiques persistantes dont il fait l'objet. L'on s'attend d'ailleurs à un mardi houleux pour Kerbadj et particulier pour l'avenir du club. ------------------------------------------------------------------- La direction a introduit un recours La sanction infligée (6 mois ferme) par la commission de discipline à l'encontre de l'entraîneur en chef, Miguel Angel Gamondi, a fait réagir la direction du Chabab qui ne s'attendait pas à un verdict aussi sévère. En effet, les responsables affirment que le verdict est exagéré mais face à la situation, un recours a été introduit à la LFP. Kerbadj, juge et partie Le nouveau président de la LFP sera mis dans une position inconfortable. Il aura à gérer un dossier particulier et délicat concernant le recours de son entraîneur Gamondi. Il est à la fois juge et partie. Un dossier chaud que le président devra en toute équité étudier et trancher sans parti pris. Une affaire à laquelle Kerbadj aurait souhaité s'en passer car outre son club, le le CRB, toutes les autres formations seront à l'écoute de la ligue et s'impatientent de connaître la teneur de la décision.