«Jouer à l'OL m'intéresse.» Le milieu de terrain offensif du FC Sochaux, Ryad Boudebouz, a accordé une interview au journal français Le Pays, dans son édition d'hier, où il a parlé de la préparation d'intersaison qu'est en train d'effectuer son club, en perspective du prochain exercice et des challenges qui l'attendent. Toujours aussi évasif concernant son avenir, Boudebouz assure que rien n'est encore fixé et que jusqu'à la fin du mercato estival, le 31 août prochain, tout peut arriver. Il affirme néanmoins qu'une saison de plus au club de Montbéliard ne serait pas de trop aussi, tant qu'il ne se sent pas vraiment pressé de partir. «Mon avenir ? Je ne sais vraiment pas. Pour l'instant, je suis sochalien à 100 %, mais s'il y a une proposition sérieuse, je ne pourrai pas ne pas l'étudier. Je ne ferme pas la porte à un départ, mais si je suis amené à rester, ce ne sera pas l'année de trop, non plus. La saison qui s'ouvre va être très intéressante.» «Jouer à l'OL m'intéresse» Comme nous l'avions maintes fois rapporté dans ces mêmes colonnes, Ryad Boudebouz attise depuis plusieurs semaines la convoitise de plusieurs grands clubs européens. On citera, entre autres, le mythique club anglais, Liverpool, le PSG et l'Olympique Lyonnais. Ce dernier, par le biais de son président, s'est engagé à mettre pas moins de 25 millions d'euros pour acquérir le joueur et son coéquipier et ami, le Français Marvin Martin, révélation du dernier exercice. Une offre qui n'a cependant pas trop emballé le président du club doubiste, Alexandre Lacombe, qui a catégoriquement affirmé que ses deux pépites étaient intransférables, du moins pour l'international français. Interrogé sur cet intérêt du club rhodanien, qui le suit depuis plusieurs années maintenant, le numéro 7 des Verts dira : «Je ne sais pas si cette proposition de l'OL est vraie, je n'ai pas posé la question au président Lacombe. Mais on l'a déjà dit, ça nous intéresse (lui et Martin, Ndlr). C'est un club qui joue la Ligue des champions, très ambitieux, qui vise toujours le titre de champion de France. Si un jour on a l'occasion de partir ensemble, ce sera sans doute vers un club de ce genre.» «C'est grâce à Gillot que j'ai pu faire mes preuves» Comme tout le monde le sait, Boudebouz a un nouvel entraîneur, en la personne de Micha Bazdarevic, qui est venu suppléer Francis Gillot, parti aux Girondins de Bordeaux. Le milieu de terrain algérien ne cache pas sa déception par rapport au départ de celui qui l'a propulsé au sommet de la Ligue 1 et veillé à sa réussite actuelle. «Oui, c'est clair que le départ de Gillot m'a touché. C'est lui qui m'a donné ma chance en Ligue 1. Je lui dois beaucoup. En plus, en dehors du coach, c'est un bon mec, respectueux. Il a toujours été là pour moi, même quand je déconnais dans la vie. Grâce à lui, j'ai pu faire mes preuves et je le remercie encore aujourd'hui», a-t-il affirmé, avant d'évoquer sa relation avec le nouveau coach, Bazdarevic : «Mes débuts avec Bazdarevic se sont bien passés. Il est très proche des joueurs, il vient souvent nous parler. Son adjoint Stéphane Gili aussi. J'espère que ça va marcher sur le terrain, c'est ça le plus important.» «S'il faut que je joue encore dans le couloir, il n'y a pas de problème» L'enfant de Colmar ne cache pas sa préférence de jouer dans un registre plus axial, derrière les deux attaquants de pointe, que sur l'aile droite, où il ne se sent pas vraiment à l'aise. Il espère qu'avec le nouveau coach, les choses changeront, mais il assure qu'il n'en fait pas une fixation pour autant. «S'il n'y a que ça, je joue, je me tais ! Mais bon, j'aimerais bien jouer dans l'axe, c'est mon poste de prédilection, c'est là que je suis le plus efficace. Après, je suis conscient que le système de jeu de l'année dernière a très bien fonctionné. C'est comme ça qu'on a le mieux joué, en losange, avec Kevin Anin derrière Marvin Martin, Nicolas Maurice-Belay à gauche et moi à droite. S'il faut jouer encore comme ça, il n'y aura pas de problème», finira par dire Boudebouz.