Une fois le rideau tombé sur un championnat à mettre aux oubliettes du côté des Sanafirs, ces derniers ont dû recentrer leurs regards vers la mise sur pied d'une assemblée générale visant à doter le club d'une structure administrative et évidemment d'un président. Une initiative qui se trouve confrontée au refus de Mazar de baisser les bras et de se soumettre aux décisions de la dernière assemblée générale. Du côté de la Direction de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs de Constantine, toutes les mesures ont été prises pour que la date du 4 juin, retenue lors de la dernière assemblée générale, soit respectée. Un responsable de cette structure nous a affirmé : «Les membres de la commission chargés de l'organisation de l'Assemblée Générale ont pris attache avec les services concernés et les mesures réglementaires sont en cours. Tout porte à croire que celle-ci pourrait se dérouler dans les temps à condition qu'il puisse y avoir des postulants à la présidence du club.» Pendant ce temps les milliers de Sanafirs espèrent que les travaux de cette réunion puissent être menés à terme dans la sérénité et le sérieux voulus. Les tensions existantes ne profitent à personne et encore moins à un club qui vient de rater une accession par la faute de ces mêmes dirigeants qui aujourd'hui encore continuent à s'entre-déchirer. A quand donc le retour au calme dans un club qui s'est habitué à vivre en cette période les mêmes problèmes qui finiront un jour par lui porter le coup de grâce ? C'est peut-être ce que cherchent les différents antagonistes n'est ce pas ? Le contrat de Casténada, info ou intox ? L'information faisant état de l'établissement d'un contrat de quatre années au profit de l'entraîneur Casténada n'a vraiment pas été du goût des Clubistes. Ces derniers ayant eu vent que le président Mazar aurait établi un contrat faramineux à l'ex-coach clubiste pour une durée de quatre ans sont perplexes devant de telles pratiques si cela venait à se confirmer. Dans ce cas-là le club devrait hériter d'un dossier conséquent afin de faire face aux clauses qu'il contient. Info ou intox ? Pour l'heure c'est toujours l'interrogation. Certains noms commencent à circuler Comme à chaque veille de tenue d'une assemblée générale élective, c'est la fièvre qui s'installe avec moult suppositions en matière d'identité des futurs candidats à la présidence du club. Pour cette fois, trois noms reviennent dans le plus gros des discussions à savoir l'ex-président du CSC, Ounis, qui a clairement affiché ses prétentions de revenir à la présidence du club, il y a aussi la possibilité pour Dilmi l'ex-président des sections jeunes et qui aujourd'hui fait partie de la commission de transition, et enfin un nouveau en l'occurrence un certain Akacha qui serait un homme d'affaires possédant les moyens de sa politique. Selon certaines indiscrétions, ce dernier aurait déjà rencontré le wali de Constantine et celui-ci lui aurait donner son accord. Cette information reste à confirmer car la date de dépôt des candidatures n'a pas encore été fixée par les organisateurs. Beaucoup de joueurs veulent rester mais… Les éléments qui ont terminé l'actuelle saison par reconnaissance à leur club ont tous laissé entendre qu'ils seraient disposés à rester mais sous certaines conditions. Parmi celles-ci, ils sont unanimes à exiger une administration valable et en mesure de leur garantir leurs droits. Ils reconnaissent que pour cette saison il y avait une certaine anarchie qui a fait qu'ils n'ont guère réussi dans leur objectif qui était l'accession. Pour l'heure ils attendent l'issue de la future assemblée générale pour se prononcer définitivement. T. A.