Le centre avant se dit surpris par l'attitude des dirigeants qui ne l'ont pas relancé alors qu'il était presque sûr qu'il allait renouveler au Mouloudia. Le centre avant se dit surpris par l'attitude des dirigeants qui ne l'ont pas relancé alors qu'il était presque sûr qu'il allait renouveler au Mouloudia. Comment passez-vous ce mois de jeûne ? Comme n'importe quel Algérien. Trouver le moyen de m'occuper durant la journée et profiter de la vie dans la soirée. Personnellement, j'ai découvert un nouveau passe-temps qui est la pêche. Ça m'occupe mais aussi ça me permet de faire le vide autour de moi. Au point d'oublier votre avenir sportif ? Tout dépendra du destin. Je ne suis pas trop inquiet mais j'avoue que ma situation commence à me préoccuper d'autant plus que je me suis comporté comme un homme en repoussant quelques offres. Je ne vais pas vous dire que j'ai refusé des milliards ou des clubs plus huppés que le MCO mais des équipes m'ont proposé l'idée de les rejoindre à qui je n'ai pas donné de suite car j'attendais à ce que les dirigeants me relancent. Justement, y a-t-il quelqu'un qui vous a appelé ? Non, personne. Aucun dirigeant ne m'a appelé ou m'a parlé. Les contacts avec les responsables du club se sont rompus depuis la fin de saison. Mais si on n'avait pas voulu de moi, ils auraient pu m'avertir au lieu de me laisser comme ça entre le marteau et l'enclume car si j'avais signé ailleurs, on aurait certainement trouvé le moyen de me critiquer et me faire porter le chapeau. Mais à présent vous risquez de rester sans club ? Oui, c'est un risque que j'ai dû prendre. J'avoue que la balle était dans mon camp au début de la période des signatures mais j'avais décidé de rester au Mouloudia. Malheureusement, mon sort n'est pas entre mes mains. J'avais pensé qu'ils auront toujours besoin d'un avant-centre surtout qu'ils n'ont engagé aucune grosse pointure dans ce poste. Logiquement, ils auraient dû me relancer. Peut-être qu'ils vous reprochent votre rendement de la saison écoulée ? Ecoutez, il se trouve qu'il y a des dirigeants qui connaissent bien le football au Mouloudia. La saison passée ne devra aucunement être une saison référence pour moi pour la simple raison que j'avais raté la préparation de l'intersaison. J'avais pris du poids. Cela dit, j'ai dû beaucoup progresser par rapport au début de la phase retour mais il ne faut pas oublier que le rendement de l'équipe avait sensiblement baissé durant cette phase retour et c'est toute l'équipe qui a trouvé des peines à terminer la saison. Etes-vous prêts à rebondir au Mouloudia ? S'il y a un club dans lequel je peux rebondir, c'est bel et bien le MCO car j'aurai l'avantage de connaître tout le monde. Les supporters m'adulent et je serai armé d'une volonté farouche à reprendre du poil de la bête. Le MCO, c'est chez moi et c'est là que je veux me relancer. C'est un message que vous envoyez aux dirigeants ? Non, pas spécialement à eux. Personnellement, j'ai envie de comprendre si vraiment on n'a pas besoin de moi ou si on tarde pour me rappeler. Sincèrement, je ne comprends rien à ma situation. Avez-vous discuté avec Mansour Hadj ? Oui, j'ai eu une conversation avec lui mais mon retour ne dépendra pas seulement de lui. J'ai l'impression que ça bloque ailleurs. En tous les cas, je sais bien que Mansour Hadj sera ravi à l'idée de me récupérer car j'ai marqué plusieurs buts durant la phase aller où il était à la barre technique du club. Il se rappelle parfaitement des buts décisifs que j'avais inscrits pendant cette période. ------------------------------------------- Quel programme pour le stage de la Tunisie ? Apparemment, personne parmi les pensionnaires de la direction du club ne semble connaître grand-chose sur le programme au cours du stage de la Tunisie. Soit que les responsables veulent garder secrètement leur plan d'action, chose qui n'a pas de sens, soit qu'ils vont droit vers l'inconnu et établir leur programme une fois sur place. C'est, d'ailleurs, l'hypothèse qui semble la plus plausible dans la mesure où les dirigeants n'avaient eu la confirmation de leur plan de vol qu'hier en début d'après-midi. Il faut dire que c'est une agence loin de presque mille kilomètres qui a pris en charge la programmation de ce stage. Le gérant de cette agence est rentré en contact avec les dirigeants au bout de fil sans vraiment qu'ils puissent avoir connaissance de leur vrai programme de travail là-bas. Il aurait été préférable d'envoyer un émissaire à Hammamet pour visiter les installations mais surtout confirmer les matches amicaux avant que l'équipe ne prenne son quartier général. Fort heureusement que le Mouloudia renferme dans son rang un entraîneur capable de gérer de telles situations en la personne de Mansour Hadj qui a déjà connu un cas semblable lors du stage d'Ifrane où l'équipe a dû peiner pour avoir un endroit pour s'entraîner durant les deux premiers jours avant de constater l'absence totale de sparring-partners dans ce patelin. ------------------------------------------- Grosse pression sur les dirigeants Apparemment, un important groupe de supporters est décidé plus que jamais à mener la vie dure aux dirigeants actuels du Mouloudia d'Oran. En effet, il ne se passe pas un jour sans que les responsables du club ne soient insultés, menacés ou intimidés. Ça ne fait plus l'ombre d'un doute, ces supporters veulent leur mettre la pression pour les chasser de l'équipe car ils pensent que ces dirigeants ont la peau dure. N'ayant pas réussi à les destituer par d'autres voies plus académiques, l'intimidation demeure la seule et unique solution pour les pousser à baisser les armes et quitter le club. La grogne des supporters issus pratiquement tous du quartier fief du Mouloudia est en train de doubler d'intensité ces derniers temps. Des insultes et des intimidations qui ne visent que des dirigeants bien précis. Ils ont peur d'aller à El Karma Secoués par cette montée au créneau de ces supporters, les responsables du Mouloudia, qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont pris la décision la plus facile. Ils ont dû rester chez eux au lieu de se rendre à l'entraînement et d'essuyez tous les noms d'oiseau. Cela prouve si besoin était que les responsables du club ont peur, voire trop peur de ce qui se passe actuellement autour de leur équipe. Au train où vont les choses, ils risquent de lever le drapeau blanc et céder leur poste à des gens «plus forts». Ils ont les mains liées Bien qu'ils soient humiliés depuis déjà une saison, les responsables du Mouloudia n'ont jamais donné l'impression de pouvoir riposter face à ces manœuvres d'intimidation de la part des supporters. Leur seule arme est de filer à l'anglaise lorsque les contestations prennent de l'ampleur. Autant dire que ces dirigeants n'ont trouvé le moyen ni pour se défendre ni pour calmer les esprits. Ils font seulement de la résistance, mais jusqu'à quand ? Les autorités locales les ont lâchés ? Cela fait presque quelques semaines qu'on sent à Oran que les autorités locales de la ville ont lâché les dirigeants actuels du Mouloudia. Eux-mêmes commencent d'ailleurs à le sentir au fil des jours. Les pouvoirs publics donnent l'impression de ne pas vouloir s'immiscer dans la vie quotidienne de l'équipe. Il faut dire que les efforts du DJS de rassembler Djebbari aux membres du conseil administratif sont restés vains. Il risque lui aussi de tourner un jour le dos au Mouloudia. Mansour Hadj seul au monde Le coach palestinien est en train lui aussi de subir toutes sortes de pression de la part de ces supporters qui lui ont demandé de ne plus exercer ses fonctions avec la direction actuelle du club. Le coach du Mouloudia s'est retrouvé avant-hier seul devant les portes du stade d'El Karma à la fin de la séance d'entraînement. Ayant parfaitement compris l'éclipse des dirigeants, l'entraîneur n'a toutefois pas apprécié le fait d'être abandonné dans le stade par ses propres responsables censés lui assurer le strict minimum, c'est-à-dire un véhicule pour le déposer à son lieu d'hébergement. ------------------------------------ Bain de foule autour de Djebbari à El Karma La présence du nouveau président du CSA au lieu des entraînements a créé l'évènement avant-hier au stade d'El Karma. Les fans présents dans les travées de stade se sont entourés de Djebbari pour lui demander de venir en aide à l'équipe première. C'est sans conviction que l'ancien patron du club d'El Hamri a dû répondre par l'affirmative puisqu'il était plutôt difficile de leur expliquer que son intégration dans l'immédiat au sein du conseil administratif était compliquée. «La balle est dans le camp des membres du conseil administratif qui sont appelés à ouvrir le plus tôt possible la société aux personnes désireuses d'acheter des actions. Personnellement, j'ai déjà entamé mon travail concernant le CSA. J'attends un signe de la part de responsables actuels qui pour l'intérêt du club nous devons travailler en collaboration», dira Youssef Djebbari qui attend un signe de la part des membres du conseil administratif pour une première réunion officielle du conseil en question. Il était interviewé par l'ENTV La raison de la présence de Djebbari au stade d'El Karma est due à l'invitation de l'équipe de l'ENTV qui a décidé de l'interviewer pour connaître ses intentions et ses démarches en tant que président du CSA et membre du conseil administratif. L'entretien était prévu pour dimanche mais la coupure de l'électricité a reporté le rendez-vous pour avant-hier. ------------------------------------------ Boumaâraf et Fridolin non retenus Comme annoncé dans notre édition d'hier, les deux joueurs Fridolin et Boumaâraf n'ont pas été retenus dans l'effectif du Mouloudia. Les deux éléments en question ont été écartés par le staff technique en concertation avec les dirigeants pour avoir constaté durant ces dernières séances que leur rendement était insuffisant. Absent avant-hier aux entraînements, Boumaâraf aurait dû apprendre la mauvaise nouvelle alors que Fridolin devait connaître la décision de la direction hier soir avant le début de ladite séance. Benmimoun chef de délégation En l'absence du P-DG de la société Larbi Abdelilah qui sera retenu par quelques affaires ici à Oran, c'est Habib Benmimoun qui sera responsable de la délégation oranaise qui va s'envoler demain dans l'après-midi vers Tunis à partir de l'aéroport international Houari-Boumediène. L'ASMO refuse de jouer avec le MCO en Tunisie On croit savoir que l'ASMO aurait refusé de prendre part à un match amical face au Mouloudia d'Oran durant ce stage de Tunis. Bien que les deux équipes séjournent dans le même endroit (Hammamet), les responsables du club de M'dina J'dida veulent éviter de livrer un match amical contre le MCO.
