Boussaâda : «Abdat m'a confirmé en personne que le ballon avait franchi la ligne» Abdelilah : «Personne n'a accusé les joueurs» Sitôt arrivé à l'encadrement technique du Mouloudia d'Oran, Mecheri Bachir, victime de sa gentillesse, vient de céder à la pression de l'entourage du club pour annoncer après seulement trois jours de travail son départ. Une nouvelle qui a surpris les inconditionnels de la balle ronde en général et ceux des Rouge et Blanc en particulier. Son passage au Mouloudia d'Oran, ses titres de champion et ses Coupes d'Algérie, son diplôme de troisième degré et sa licence CAF se sont avérés insuffisants aux yeux de ceux qui croient que le MCO leur appartient. C'est d'une façon très répugnante que l'ancien charismatique attaquant du MCO, qui s'est senti indésirable, voire un étranger à l'équipe, a quitté la barre technique des Mouloudéens. Des anciens joueurs lui ont fait la tête Ayant constaté que l'actuel staff technique est indésirable au Mouloudia d'Oran suite au départ de Cherif El Ouazzani, Baby qui n'a pas apprécié les remarques de certains supporters et proches de l'équipe au moment de son installation, a quand même décidé de continuer sa mission, lui qui a voulu faire son premier pas parmi les seniors après s'être occupé des jeunes catégories. Mais il a été désagréablement surpris par l'attitude de certains anciens joueurs aux obsèques du père de Cherif El Ouazzani, qui lui ont carrément tourné le dos. Vexé par cette ingratitude, voire la méchanceté, Baby, gentil comme il est, a pris l'irrévocable décision de renoncer à entraîner le Mouloudia. Des supporters lui ont conseillé de ne pas travailler avec Slimani Croyant dur comme fer que son intégration à la barre technique des Rouge et Blanc ferait plaisir aux fans du Mouloudia, qui ont toujours scandé son nom durant des années avec le célère chant «Echabka ya baby», l'ancien capitaine du MCA et du MCO, a compris que certains supporters ont tout bonnement refusé que son nom soit associé à Sid-Ahmed Slimani. Embêté par ces réflexions, Baby a attendu la moindre offense pour jeter l'éponge. «J'aurais voulu travailler dans de meilleures conditions» Bien qu'il soit en colère contre ceux qui l'ont poussé vers la sortie alors qu'il n'avait même pas pris le temps d'effectuer ses premiers pas dans le banc de touche oranais, Mecheri Bachir a évité de faire des déclarations fracassantes pour expliquer les raisons qu'ils l'ont poussé à quitter la barre technique du Mouloudia : «Je pense que les conditions n'étaient pas réunies pour que je sois dans mon élément. J'accorde beaucoup d'intérêt à ma carrière d'entraîneur. Donc, je ne voulais pas prendre un mauvais départ, car j'ai constaté que tout le monde était contre l'actuel staff technique. C'est pourquoi, j'ai choisi le quitter mon poste dans la discrétion la plus totale.» «J'ai parié sur un succès face au CRB» Mecheri Bachir pense que le mal au Mouloudia est beaucoup plus profond que l'on pense. «Après une semaine de travail, j'ai constaté que le climat en général était malsain. J'ai pensé qu'un succès face au CRB allait permettre au groupe de panser ses blessures, et aborder l'avenir sous de meilleurs auspices. Malheureusement, la prestation réalisée contre le CRB a prouvé que le mal était beaucoup plus profond que l'on pense», dira Mecheri Bachir qui n'a pas voulu tenter le diable. --------------------------------- Abdelilah : «Personne n'a accusé les joueurs» Le président de section de retour aux affaires du club après une période de répit, pense que plusieurs raisons ont contribué à la défaite de samedi passé. «Je pense que la défaite n'était pas vraiment une surprise si on prend en considération les conditions dans lesquelles le match s'est déroulé samedi passé. Je trouve que les joueurs ont été perturbés par le changement au sein de la barre technique et les évènements qui se sont enchaînés ces derniers temps. Ils ont dû être désagréablement surpris par l'attitude de certains supporters, qui ont commencé à insulter tout le monde avant même le début du match. Je pense qu'il était presque impossible de gagner le match dans ces conditions», affirme Larbi Abdelilah avant d'ajouter : «Même l'arbitre de la rencontre avait compris que le public n'était pas branché avec le match. C'est pourquoi il ne s'est pas senti gêné pour nous mettre des bâtons dans les roues. Avec la pression des supporters, il aurait au moins validé le but valable que nous avons inscrit en seconde période. Il aurait pu siffler également un penalty dans les dernières minutes.» Pour ce qui est des charges à l'encontre de certains joueurs les accusant d'avoir lever le pied, le président de section pense qu'aucun responsable du club n'a pointé du doigt un quelconque joueur : «Des gens de l'extérieur veulent nous faire croire que des joueurs ont levé le pied, mais c'est archi-faux. Ils veulent casser la confiance qui existe entre la direction et les joueurs. Au contraire, on est là pour réconforter nos éléments et les soutenir.» --------------------------------- Belloumi se retire «Mehiaoui devrait assainir son entourage» Indigné par le comportement de certains supporters qui l'ont insulté, Lakhadar Belloumi a décidé de se retirer des affaires de l'équipe. Il pense que l'entourage est pourri et qu'il ne peut plus supporter cette situation. «Je n'ai jamais essayé de telles insultes depuis le temps que j'étais joueurs. Mon seul tort est d'être quelqu'un de très franc et qui affronte d'une manière directe les gens. Je ne trouve aucune autre raison qui expliquerait cet acharnement contre moi de la part de certains pseudo supporters», dira Lakhdar Belloumi avant d'enchaîner : « Je ne me suis jamais impliqué dans l'aspect technique, mon rôle était pourtant clair. Je m'occupais de tout ce qui est relations extérieures. Je ne l'ai jamais dit mais on m'a donné l'occasion pour révéler au grand jour que j'étais derrière le contrat de sponsoring avec Nedjma tout comme j'ai aussi travaillé dans l'ombre en réglant plusieurs problèmes avec les instances du football. Je demande à Mehiaoui d'assainir son entourage pour le bien du MCO. Je resterai toujours fidèle à l'équipe même si j'ai choisi de rester loin d'elle car ma personnalité et mon standing ne me permettent plus de m'approcher de ces gens là.» En ce qui concerne le changement au sein de la barre technique, Belloumi précise : «Certaines personnes essayent de créer la zizanie entre Chérif El Ouazzani et moi en m'accusant d'être derrière la venue de Slimani que je ne connais même pas d'ailleurs. Je n'étais pas impliqué dans le départ de Chérif encore et encore moins dans de la venue de Slimani.» ---------------------------------- Mehiaoui «Je ne m'occuperai plus de la section football»
Au lendemain de chaque crise qui secoue le club, le président Mehiaoui annonce son intention de prendre du recul. Cette fois encore, d'Alger où il se trouve actuellement pour affaires, il vient de faire part de sa décision de ne plus s'occuper de la section football, une façon pour lui de se débarrasser de cette pression qui l'entoure depuis qu'il a mis un terme aux fonctions de Chérif El Ouazzani Si Tahar. «J'ai laissé les portes ouvertes aux gens qui veulent aider le club. Je me suis même mis à la recherche d'un président de section football mais personne n'en a voulu «, dira Mehiaoui avant d'enchaîner. «Je ne peux pas m'occuper du conseil d'administration et de l'équipe toute la semaine. J'ai d'autres obligations. Il me faudra d'autres personnes sur lesquels je pourrais compter en cas de besoin, notamment sur le plan financier. Tenez, à présent, je suis à la capitale pour mes obligations professionnelles et je suis aussi en train de chercher des sponsors pour l'équipe. J'ai besoin de gens sur qui compter à Oran pendant mon absence. » Le boss des Hamraoua n'a pas trouvé mieux que de renouveler sa confiance à Larbi Abdelilah qui sera désormais appelé à prendre en charge la section football alors que Mehiaoui veut rester président du conseil administratif jusqu'à la fin de la saison. --------------------------------- La réunion n'a pas eu lieu En raison du décès du père de Cherif El Ouazzani ainsi que du départ du président vers la capitale, la réunion tant attendue entre le président et les membres du conseil d'administration n'a pas eu lieu avant-hier soir. En effet, Mehiaoui, qui devait convoquer ses collaborateurs, a préféré se rendre au domicile de Cherif El Ouazzani, avant de s'envoler vers la capitale pour répondre à ses obligations politiques. --------------------------------- L'entraîneur voulait aller à El Karma Afin d'éviter la pression des supporters qui risque de monter de plusieurs crans suite à la défaite contre le CRB, l'entraîneur a préféré reprendre le travail dans le calme le plus absolu du côté d'El Karma. --------------------------------- Rien ne va plus chez les juniors Apparemment, rien ne va plus dans la catégorie juniors du Mouloudia d'Oran. La défaite concédée samedi passé face au CRB (3-2) a eu un impact plus important que celle de l'équipe fanion. En effet, la plupart des joueurs ainsi que l'entraîneur Gaïd Nacer ont signé une pétition adressée au président contre leurs responsables hiérarchiques. Le Buteur dispose d'une copie. Ils réclament le départ des dirigeants des catégories jeunes que sont Chergui Mokhtar, Kechra et Mohamed Chamia sous prétexte qu'ils sont en train de malmener les joueurs. Cette montée au créneau, aussi grave qu'elle soit, demeure une première chez les jeunes catégories. Voilà un autre dossier brûlant sur les tablettes de Mehiaoui. --------------------------------- Meddahi, Berradja, Tahar et Aïssaoui absents Trois éléments et non des moindres ont manqué hier à la reprise des entraînements. Il s'agit de Meddahi, Berradja, Aïssaoui et Tahar. Les trois premiers souffrent de blessure. Si Meddahi et Berradja vont reprendre aujourd'hui, Tahar pour sa part ne pourra pas prendre part au prochain match contre le CABBA. --------------------------------- Ouasti en tenue de ville Se sentant malade, Ouasti Zoubir a jugé utile de se présenter hier matin aux entraînements en tenue de ville. Le joueur a expliqué à son entraîneur, en pleine séance d'entraînement, qu'il ne pouvait pas se mettre au travail.