Leghzel et Zemmouchi avertis. Bien qu'il ait fait de la préparation physique et technique son cheval de bataille durant ce stage de la Tunisie, Mansour Hadj s'est vu obliger de se braquer vers un autre aspect, la discipline. Constatant le laisser-aller de certains éléments qui ne suivent pas ses consignes, notamment en matière de récupération et de ponctualité, le coach palestinien a décidé de prendre le taureau par les cornes avant que la situation dégénère. En effet, il a décidé, avant-hier, avant le coup d'envoi de la séance d'entraînement qui s'est déroulée sur l'un des terrains de Bordj Cédria, de s'adresser aux joueurs et aux autres membres de la délégation. Ce n'est qu'après un discours d'un quart d'heure que le groupe a commencé à s'entraîner. Leghzel et Zemmouchi avertis Le retard accusé par Leghzel et Zemmouchi au départ de la délégation oranaise à Bordj Cédria a été la goutte qui a fait déborder le vase. En effet, les deux joueurs ont mis beaucoup de temps pour rejoindre le bus qui attendait l'équipe à la sortie de l'hôtel. Il a fallu toute une gymnastique des responsables pour réunir la plupart des éléments. Constant qu'il manquait encore Leghzel et Zemmouchi qui ont eu plus d'un quart d'heure de retard de plus que les autres, Mansour Hadj a décidé de ne pas les attendre et de se rendre à Bordj Cédria sans eux. Les deux joueurs, qui étaient encore dans leur chambre au moment du départ du groupe, ont constaté à leur descente à la réception l'absence des joueurs. Chose qui les a obligés à louer un taxi. Fort heureusement pour eux, ils ont pu rattraper le bus de l'équipe à la première station d'essence car ils auraient pu débourser une fortune vu la distance qui sépare l'hôtel de Bordj Cédria. Cela n'a pas empêché l'entraîneur de faire une remarque virulente aux deux éléments et passer en même temps un message très clair aux autres joueurs. Leghzel : «Personne ne m'a avisé du l'heure du départ» N'ayant pas trop compris les propos de Mansour Hadj, Leghzel a en tout cas compris que le Palestinien s'adressait à lui d'un ton coléreux. L'ancien attaquant de l'ASK, qui savait bien que l'entraîneur lui reprochait son retard, ne pouvait lui expliquer les raisons de ce contretemps vu le manque de communication qui existe entre les deux personnes, dû, bien sûr, à la langue. «Mes camarades m'ont expliqué que Mansour Hadj était en colère contre moi et mon coéquipier à cause du retard. Je n'ai pas trop compris ce qu'il me disait au cours de la séance d'entraînement avant-hier mais j'aurais aimé lui donner ma version des faits car je ne me sens pas la responsable du retard», dira Leghzel avant d'enchaîner : «Je comprends parfaitement la réaction de l'entraîneur qui a entièrement raison mais il devrait savoir que personne ne m'a avisé de l'heure du départ. Je pense que quelqu'un aurait pu me communiquer l'heure du départ ou venir dans ma chambre pour me demander de sortir. En tout cas, cela me servira de leçon.» Problème de transport pour les Hamraoua ! Un nouveau problème vient de surgir chez les Hamraoua comme pour l'ASMO. Il s'agit en effet du problème de transport puisqu'il s'est avéré que la distance qui sépare Bordj Cédria de Hammamet est assez importante, et dans la mesure où les bus n'ont pas le droit de dépasser une vitesse de 90 km à l'heure, il aura fallu cinquante minutes pour le MCO, et même pour l'ASMO, pour rejoindre le lieu de l'entraînement. Effectuer deux heures de route, si l'on prend en considération le chemin du retour, risque d'être très fatigant pour les joueurs, surtout lorsque l'on sait que le minibus est peu confortable. Les responsables du Mouloudia avaient pris attache avec l'organisateur du stage pour trouver une solution à ce qui est devenu un vrai problème. Le minibus ne les arrange plus Parmi les autres raisons qui poussent les responsables du club à saisir l'organisateur du stage, il y a la taille du bus qui possède moins de places que le nombre de la délégation oranaise, dont certains membres ont dû effectuer ce déplacement dans des conditions précaires puisque le secrétaire, l'entraîneur des gardiens, le soigneur et Benmimoun sont restés debout pendant tout le voyage. Ainsi l'entraîneur Mansour, Hadj a-t-il saisi l'organisateur du stage pour lui demander de trouver un bus digne d'une délégation aussi importante que le Mouloudia. Pas de matches avec les équipes algériennes Le Mouloudia d'Oran vient de fixer les dates des matches amicaux mais aussi les adversaires. A la lecture du programme des Hamraoua l'on constate qu'aucun des clubs algériens, qui sont pourtant nombreux en Tunisie, ne va donner la réplique aux Oranais. Et pour cause, les responsables du Mouloudia ont refusé d'affronter un des clubs du pays en ce mois de Ramadhan pour éviter les altercations qui éclatent généralement entre les équipes algériennes en plein stage. Bien que les Asémistes aient pris la décision les premiers de ne pas affronter le MCO, il faut dire que les Hamraoua n'étaient, de leur côté, pas très chauds à l'idée de les croiser. Aussi le Mouloudia va-t-il se contenter de trois matches amicaux face à des formations tunisiennes, le Club Africain et Zarzis en attendant la désignation d'un autre club. Tours de piste pour El Bahari, Kouriba et Briki La séance d'entraînement d'avant-hier a permis au coach de commencer réellement son travail tactique puisque, mis à part Kouriba, El Bahari et Briki, la plupart des joueurs y avaient pris part. Ces trois éléments se sont contentés de quelques tours de piste avant d'intégrer le groupe au travail. Travail spécifique pour les gardiens de but L'arrivée de l'entraîneur des gardiens, Mahi, ainsi que les deux autres portiers, Ouamane et Fellah, a permis au Mouloudia de créer un nouveau chantier de travail. Ce groupe a pris part à un travail spécifique avant-hier à Bordj Cédria. Une ville de 140 hôtels La ville de Hammamet est un lieu touristique au sens propre du terme. 140 hôtels et complexes sont bâtis dans cette station balnéaire qui attire beaucoup plus les touristes étrangers notamment en ce mois de ramadan. Piscine pour Aouedj L'international olympique des Rouge et Blanc, qui n'a pas encore rejoint le groupe au travail, a pris part, avant-hier, à une séance de piscine après la rupture du jeûne. Il a rejoint sa chambre au moment où le groupe s'est déplacé à Bordj Cédria. Entraînement à Bordj Cédria Les Hamraoua sont obligés de s'entraîner dans la soirée à Bordj Cédria distante d'une cinquantaine de kilomètres de Hammamet, qui ne dispose pas d'un terrain doté de l'éclairage. Ainsi, les Oranais sont obligés de parcourir une fois tous les deux jours toute cette distance pour s'entraîner à Bordj Cédria. Mis à part le trajet, il faut dire que le terrain en gazon naturel et l'éclairage au niveau de ce complexe sont parfaits et procurent des conditions de travail remarquables. Le terrain partagé avec l'ASMO Les Hamraoua ont croisé les Asémistes avant-hier pour la première fois depuis leur arrivée au lieu du stage, à Hammamet. En effet, les deux équipes se sont entraînées à Bordj Cédria. Les Asémistes qui sont arrivés les premiers au lieu d'entraînement. Ils ont occupé le stade en gazon naturel avant que les Hamraoua débarquent. Les deux équipes ont été obligées de partager l'unique terrain éclairé. Une fois, les poulains de Benchadli partis, les camarades de Kechamli ont bénéficié de tout le terrain. La séance a duré plus d'une heure. Benattia, roi du baby-foot Madjid Benattia a fait découvrir aux journalistes un autre de ses talents, celui d'excellent joueur de baby-foot. En effet, le milieu de terrain du Mouloudia a gagné l'équipe des journalistes sur un score de 4 buts à 2. Il a lancé un nouveau défi aux journalistes présents à Hammamet, celui d'un match de ping-pong. L'heure de la revanche a sonné. Il fait 36° à Hammamet Une chaleur suffocante caractérise ces premiers jours du stage du côté de Hammamet. Il a fait hier à la mi-journée plus de 36°. Fort heureusement pour les joueurs du Mouloudia, l'entraîneur avait programmé des séances d'entraînement uniquement dans la soirée et les chambres du luxueux hôtel de Tadj Soltane sont climatisées. Autrement dit, beaucoup de joueurs n'auraient pu supporters le climat qui caractérise cet endroit consacré beaucoup plus au tourisme. Travail supplémentaire au bord de la mer pour Bengorine, Zidane et Sebbah Trois éléments et non des moindres ont décidé d'augmenter le volume de travail de leur propre chef. Il s'agit de Bengorine, Zidane et Sebbah qui se sont rendus au bord de la mer face à l'hôtel pour courir sur le sable, à moins d'une heure de la rupture du jeûne. Ils ne semblent nullement découragés par l'effet du jeûne et de la chaleur qui caractérise Hammamet.