Il n'aurait pas apprécié une clause du contrat relative à un éventuel conflit Le Mouloudia ne perd pas espoir de l'avoir mais… Jusqu'à hier soir, les dirigeants du MCA attendaient une réponse de l'avocat de Jean-Paul Rabier, qui devait leur faire une contre-proposition, sans pour autant avoir une réponse de sa part. Les tentatives de joindre Rabier ont été vouées à l'échec. Ce dernier avait bien indiqué aux dirigeants du MCA qu'ils devaient traiter avec son avocat, son seul interlocuteur. En effet, le dernier contact entre le Mouloudia et Rabier remonte à mercredi dernier. Il était convenu à ce que le club obtienne une réponse par courrier électronique, mais il semble bien que Rabier ait été conseillé par son avocat de ne pas entraîner le MCA. Pour la simple raison, qu'il est aussi l'avocat de Robert Nouzaret et c'est lui-même qui a défendu son dossier à Lausane, puisque son affaire a été portée devant le Tribunal sportif international. Il n'aurait pas apprécié une clause du contrat relative à un éventuel conflit Au Mouloudia, on doute que l'avocat de Rabier ait émis des réserves sur l'une des clauses du contrat, celle relative à la manière dont un litige doit être réglé entre les deux parties. A l'époque du Dr Messaoudi, les Mouloudéens se sont fait avoir comme des bleus, en omettant de porter sur le contrat la partie à laquelle ils doivent avoir recours et qui sera la seule habilitée à traiter un éventuel litige. Une fois le divorce consommé entre le MCA et Robert Nouzaret, ce dernier, qui a réclamé le reste de son argent a été débouté par la justice algérienne qui a donné gain de cause au MCA, suite au dossier qu'ont présenté les dirigeants du vieux club algérois. Robert Nouzaret a par la suite pris attache avec son avocat qui est aussi l'avocat de Rabier, pour porter l'affaire devant le TAS. En se référant à la jurisprudence suisse, cette instance a tranché en faveur du technicien français. Veillant à ne pas être pris dans le même piège, les dirigeants du MCA ont tenu à introduire une clause dans le contrat envoyé à Rabier, à travers laquelle il est mentionné que seule la justice algérienne est habilitée à trancher un éventuel conflit entre les deux parties. Ce qui a sans aucun doute poussé l'avocat de Rabier à lui conseiller de décliner l'offre du MCA. On lui a conseillé depuis Alger d'éviter un club en pleine crise financière Alors que Jean-Paul Rabier était en contact avancé avec le MCA, une source digne de foi nous a confié qu'il a reçu des appels depuis Alger, pour lui déconseiller d'opter pour un club en pleine crise financière, en lui dressant un tableau noir sur la situation du Mouloudia. C'est pour cette raison que le technicien français voulait avoir des garanties, en sollicitant son avocat pour le chrger de mener le reste des négociations avec le MCA. Le Mouloudia ne perd pas espoir de l'avoir mais… Bien que Rabier ne semble pas très emballé par l'idée de prendre en main l'équipe du Mouloudia, après avoir montré un intérêt particulier pour l'équipe en étant prêt à se déplacer en Egypte pour superviser l'équipe, les pensionnaires de Chéraga n'ont pas perdu espoir d'avoir une réponse favorable de Rabier. Toutefois, l'avocat, à travers sa réponse, posera de nouvelles conditions que les dirigeants du MCA devront négocier. A ce moment, il sera difficile pour le MCA de rester au stade des négociations, alors que le temps presse pour engager un entraîneur. L'ultimatum fixé par la direction du club jusqu'au lundi n'est pas fait pour nous contredire.