Titularisé lors des sept premières journées, Walid Mesloub court toujours après son premier but de la saison. Après sa première passe décisive aussi. Titularisé lors des sept premières journées, Walid Mesloub court toujours après son premier but de la saison. Après sa première passe décisive aussi. Sorti lessivé d'une saison 2010-2011 éprouvante à titre privé et décevante sportivement parlant, le Franco-Algérien s'est refait une santé morale et physique. Néanmoins, l'homme au maillot floqué du numéro10 peine à reprendre contact avec sa force de décision. Son dernier but date du 29 octobre face… au Mans, et jamais cette saison, en championnat, l'une de ses passes ne s'est révélée décisive. Apparu récemment dans les petits papiers du sélectionneur algérien, un certain Vahid Halilhodzic, le Fennec conserve une confiance intacte et sait le déclic proche. Revenons pour débuter sur le lourd échec concédé vendredi à Sedan (0-3). Le groupe s'en est-il déjà relevé ? Oui, dans la mesure où l'enchaînement des matchs nous interdit de gamberger. C'est sûr qu'il y a eu une grosse déception, que le score n'a pas reflété la physionomie du match, mais à l'arrivée, ça fait 3-0. Et c'est sans appel. Ça impose donc une remise en question. Et celle-ci devra se concrétiser par un succès face au Mans. On est à domicile, on doit convaincre et sans doute devra-t-on prendre le jeu à notre compte. Car les Manceaux ont besoin de points et ils vont très certainement nous attendre. Ce que Bastia et Tours n'avaient pas fait. Ce serait donc bien d'allier la manière au résultat. Car lorsqu'on est dominés, on gagne, et lorsqu'on maîtrise le jeu, on ne prend pas un seul point. A titre personnel, comment traversez-vous ce début de saison ? Ça va, je me sens bien physiquement, mentalement aussi. J'ai la confiance du coach, j'ai été rappelé en sélection algérienne (pour le déplacement en Tanzanie, ndlr). Ce n'est donc pas si mal. Maintenant, ça n'a échappé à personne, je suis toujours à la recherche de l'efficacité. Parce que ça fait un moment que je n'ai pas été décisif. Et ça commence à me manquer. Jusqu'à vous perturber ? Non, non, je ne gamberge pas. A la base, je ne suis pas un buteur. Je suis milieu offensif et mon rôle est avant tout de donner de bons ballons. Mais cette passe décisive ne vient toujours pas… C'est vrai. J'en ai mis une en Coupe de la Ligue, mais en championnat, ça ne sourit toujours pas. Je sais que la roue va tourner. A l'entraînement, je travaille dur pour retrouver des sensations dans la zone de vérité. Ça va forcément finir par payer. Cette saison, on vous a vu évoluer en tant que milieu excentré, puis milieu axial et enfin en qualité de deuxième attaquant. Lequel de ces postes vous convient le mieux ? Le coach estime que je suis un joueur polyvalent, alors je joue là où on a besoin de moi. De l'extérieur, tout le monde pense que je suis plus à l'aise dans l'axe, car je touche beaucoup de ballons. Mais face à Caen, lors du Trophée des Normands (victoire de Malherbe, 3-2, ndlr), j'ai joué sur le couloir droit, j'ai fait une passe décisive et j'ai marqué. Très honnêtement, je n'ai pas de préférence. Je suis tout simplement au service du groupe.