Encore et toujours le problème d'efficacité offensive. Questionné au moment où il prenait le chemin du retour, l'entraîneur Bouarata nous a confié que sa formation a fait ce qu'il fallait pour ne point perdre : «On savait la difficulté qui nous attendait devant le CA Batna, qui reste une équipe respectable en ce début de saison. Cela nous a poussé à prendre certaines mesures en matière de stratégie de jeu, les joueurs ont tout fait pour l'appliquer en grande partie. Ils étaient concentrés sur les consignes transmises au fil de la rencontre, et cela est de bon augure pour la suite de notre parcours. Pour le match en lui-même, il fallait s'adapter au jeu de notre vis-à-vis en changeant de manière d'opérer et cela a porté les fruits escomptés. Il nous faut un peu plus de consistance dans le jeu offensif pour que l'équipe puisse postuler à des résultats meilleurs. Cela viendra avec le temps, le travail et la répétition dans les séances d'entraînement. L'essentiel était de ne pas perdre, et le groupe a réussi en puisant au fond de ses ressources physiques et tactiques. Pour moi, ce match est plein d'enseignements et cela pourrait être un bon indicateur quant aux correctifs à venir. Nous allons tenter d'oublier au plus vite ce semi-échec pour nous remettre au travail et mettre à profit la petite trêve qui commencera cette semaine. Mon souhait serait de voir le collectif faire preuve de la même concentration dans l'application des consignes, car c'est l'un des paramètres indispensables à toute réussite.» Première réussie pour Bouarata L'entraîneur clubiste Bouarata a rallié Alger dès la matinée du dimanche, en vue de prendre part à un stage. Avant ce départ, il a tenu plusieurs séances de travail avec ses adjoints en l'occurrence Bounaas, Silem et Denni pour leur remettre le plan de charge de la semaine à venir. Il n'a rien laissé au hasard au sujet du contenu du travail à entreprendre. Concernant sa première sortie, le technicien constantinois n'a pas caché qu'il voulait la réussir et c'est fait. Cela a exigé de sa part une énorme débauche d'énergie tout au long de la semaine passée avec une dominante, l'aspect moral. D'où les multiples discussions avec ses joueurs tant individuellement que collectivement. Encore et toujours le problème d'efficacité offensive Pour le match du CA Batna, des efforts ont été consentis au niveau du milieu du terrain et autre réseau défensif afin de ne point encaisser hors de ses bases. Le côté offensif lui a connu sensiblement les mêmes lacunes. L'on sait aussi que le coach Bouarata est conscient de cette lacune, mais que faute de temps il a préféré prendre en charge les compartiments les plus sensibles. Il aura la latitude de remédier au problème offensif dans les jours qui viennent. De plus, l'absence d'un élément chevronné de la trempe de Dahmane n'a pas arrangé les choses pour ce match. Boulhabib avec les supporters dans les gradins Voulant à tout prix éviter le moindre des contacts avec les dirigeants adverses, le directeur sportif Boulhabib a tenu à faire le déplacement de Batna mais avait pris place avec ses supporters. Une autre manière de les pousser à plus de retenue, pour ne point faire des gestes et autres actions de nature à pénaliser le club dans les rencontres prochaines. L'essentiel pour lui était de faire jouer le prochain match de sa formation, à savoir CSC-USMH, dans un stade plein à craquer. C'est chose faite, et certains pensent d'ores et déjà à cette empoignade qui aura lieu d'ici une quinzaine de jours. Sam et Bouguera font leur entrée Les deux derniers joueurs qualifiés au club en l'occurrence l'attaquant Bouguera et le défenseur Sam ont pu prendre part à ce match devant le CA Batna. Manquant encore de ressources physiques, les deux éléments ont encore une marge de progression devant eux. Ils donnent cependant des éventualités en matière d'effectif au coach, lequel devrait avoir le choix dans les joutes prochaines. Une certitude, c'est qu'au sein de la formation de la ville des Ponts, c'est que la concurrence à tous les postes est devenue une chose évidente et les joueurs le savent parfaitement. Du côté de l'entraîneur Bouarata, c'est plus clair, car il nous a confié il y a quelque temps : «C'est vrai que l'effectif est assez riche, mais cela je le prendrais comme un avantage car pour moi les meilleurs seront sur l'aire de jeu. Tenir compte de leur carrière ou de leur expérience au détriment de leur forme du moment n'est pas ma spécialité.» Voilà qui devrait rassurer les joueurs restant encore à la recherche de leur place parmi le onze ou les…dix-huit. Certains ont fait le déplacement Le retour des Sanafir de Batna a mis en branle la ville, puisque des cortèges énormes ont défilé dans certains quartiers. Ce qui sous-entend que le nul ramené par les camarades de Lemaïci n'est pas pour leur déplaire. Ces inconditionnels ont bravé le vœu de leur administration qui n'a pas manifestement réussi à les décourager d'être au stade du 1er-Novembre de la ville des Aurès. Beaucoup garderont en mémoire que ce rendez-vous s'est déroulé sans gros problèmes, hormis peut-être les échanges verbaux entre les galeries des deux antagonistes. C'est déjà beaucoup mieux n'est-ce pas ? Bensaci : «C'est un précieux point de pris» Le latéral gauche Bensaci, qui a connu bien des problèmes depuis l'entame de l'actuel championnat, serait sur le point de mettre de côté cet épisode. Sa participation au dernier match, prouve beaucoup de choses pour lui. Concernant ce nul, il nous dira en substance : «Imposer un nul au CA Batna en ce début de championnat n'est pas à la portée de toutes les équipes. On était bien dans nos têtes et on a tout fait pour garder les consignes de l'entraîneur, et surtout les appliquer dans leur totalité. Cela a exigé de tous une très forte concentration, car il manque encore cette cohésion entre coéquipiers. Nous avons fait preuve de beaucoup de solidarité, et c'est cela la force du CS Constantine. Avec plus de travail et de stabilité dans le onze, le groupe pourrait présenter un visage meilleur et postulerait à se faire respecter par tous nos adversaires futurs. Moralement c'est le top et il n'est pas question de baisser les bras ou de tomber dans une quelconque euphorie, car il y a encore du pain sur la planche.»