Camara débarque et explique son retard… «J'étais obligé d'emmener ma femme chez mes parents à Bouaké» Comme prévu, l'ex-international algérien, Abderraouf Zarabi, est arrivé hier soir à Tizi Ouzou pour régler les derniers détails au sein de sa nouvelle formation. C'est vers les coups de 18 heures que le joueur est arrivé au stade du 1er-Novembre. Une fois sur place, il a rencontré le président Hannachi qui lui souhaité la bienvenue. Toutefois, et au moment où l'ensemble des médias s'attendaient à ce que les responsables kabyles présentent le joueur, ce dernier a quitté le stade quelques minutes plus tard pour rejoindre la résidence du club. Zarabi a donc eu juste le temps de se faire une première idée sur le groupe avant de se mettre à table avec le président Hannachi. Du coup, et d'après une source de la direction, Zarabi devrait signer son contrat d'une saison dans la matinée d'aujourd'hui, après avoir effectué les tests médicaux. Il sera par la suite attendu pour la séance d'entraînement prévue à 18h. Il a assisté à la séance d'entraînement aux côtés de Hannachi En règle générale, lorsqu'un nouveau joueur débarque à la JSK, il passe en premier lieu au siège du club pour régler toutes les formalités administratives avant de fouler la pelouse du 1er-Novembre, mais ce n'était pas le cas hier de Abderraouf Zarabi. En effet, dès qu'il est arrivé au stade, le joueur était descendu aux côtés de Hannachi pour assister à la séance d'entraînement. L'occasion pour le joueur de se faire une première idée sur ses futurs partenaires. Il a rencontré Ighil, Asselah, Gaouaoui et Metref Parmi les personnes qu'il a rencontrées, Zarabi s'est fait un plaisir de discuter avec son ex-président au NAHD, Meziane Ighil, puis Malik Asselah. Il a eu aussi l'occasion d'avoir une longue discussion avec son ex-partenaire en sélection, Lounès Gaouaoui. Par la suite, c'est Meftah à son tour qui était venu saluer l'ex-international algérien. Dîner en compagnie des joueurs Ce n'est qu'au dîner que Zarabi a été présenté aux joueurs. Il a rencontré ses nouveaux partenaires au niveau du restaurant de la piscine. La prise de contact s'est faite dans une bonne ambiance. Même si Zarabi ne connaît la plupart des joueurs que de noms, il s'est rappelé tout de même des visages de certains. Par la suite, le joueur a été conduit à son nouvel appartement au niveau de la résidence du club. ---------------------- Camara débarque et explique son retard… «J'étais obligé d'emmener ma femme chez mes parents à Bouaké» L'affaire Camara a fait couler beaucoup d'encre cette semaine, après que les responsables de la JSK ont décidé de sanctionner le joueur pour son retard. En effet, Madani Camara, qui vient de fêter son mariage, devait rentrer au pays la semaine dernière déjà. Ce n'est qu'hier après- midi que l'Ivoirien a regagné la capitale algérienne. Aussitôt, nous avons pris attache avec lui pour avoir sa version des faits. Camara nous a déclaré ceci : «Il est vrai que j'ai mis du retard pour revenir en Algérie, mais j'ai mes raisons. J'étais obligé d'emmener ma femme chez mes parents qui n'habitent pas à Abidjan. Cela m'a pris un temps fou pour le faire. Je tiens à dire donc que je n'ai pas fait qu'à ma tête comme on a déclaré un peu partout». « C'est un rituel chez nous » «Après avoir fait la fête à Abidjan, je ne pouvais laisser ma femme là-bas. J'étais obligé de rejoindre une autre ville. C'est un rituel chez nous. C'est comme ça que ça se passe lors des fêtes. J'étais vraiment pris entre le marteau et l'enclume. J'ai alors changé la date du retour contrairement à celle prévue préalablement. Maintenant, je devrais réintégrer au plus vite le groupe afin de reprendre du service», ajoutera Camara. « Mes parents habitent à Bouaké alors que moi j'étais à Abidjan » Et afin d'avoir une idée sur le voyage qu'il a dû faire en Côte d'Ivoire, le milieu récupérateur de la JSK, Madani Camara, nous dira : «Mes parents n'habitent pas à Abidjan. Ils habitent la ville de Bouaké qui se trouve à des centaines de kilomètres de la capitale. Une fois avoir accompagné ma femme, on est revenu ensemble en direction de l'Algérie. J'ai fait de mon mieux pour revenir le plus rapidement possible». « J'ai chargé mon frère d'aviser les dirigeants de mon retard » Par la suite, nous avons demandé au joueur s'il avait avisé ses responsables de la JSK de ce retard. Il déclarera : «Bien sûr. J'ai chargé mon frère de cette mission. Je lui ai donné le numéro du président et il m'a expliqué que mes responsables étaient au courant de ce retard. Je ne pouvais retarder ma venue de quelques jours et ne pas mettre au courant les dirigeants». « Je reconnais ma faute » Toutefois, Madani Camara a reconnu sa faute : «Pour être franc, je reconnais que j'ai fauté. Je ne devais pas retarder mon vol du retour, mais en parallèle, j'étais obligé de le faire, car il s'agissait de mon mariage. Je m'attends à ce que les dirigeants se montrent compréhensifs avec moi, car je ne mens pas». « J'accepterai la sanction des dirigeants » Interrogé sur une probable sanction financière, Camara a conclu ainsi : «J'ai appris que les responsables du club veulent me traduire devant le conseil de discipline. Cette décision ne me choque pas, car c'est moi le fautif. Que voulez-vous que je vous dise, j'accepterai leur sanction. J'assume mes responsabilités. L'important maintenant est de revenir le plus vite possible à la compétition, car le plus dur reste à faire en championnat».