Qui mettra de l'ordre dans la maison ? Khelfa ? On ne peut être exigeant envers un coach qui vient juste de débarquer... Le premier nul à domicile, face à l'USMB, a mis à nu beaucoup d'insuffisances le week-end dernier à huis clos. Les joueurs biskris n'ont rassuré personne par leur passes imprécises, des dégagements à la volée, commettant des fautes de débutants...Le groupe semblait timoré tel un candidat à un examen de passage. Physiquement, les Biskris que l'on croyait bien préparés par l'ex-coach Kardi, ont passé une pénible seconde mi-temps, n'osant presque rien en attaque. Ce week-end, face à un SAM encore loin de ses marques, les Biskris n'ont pas fait mieux, ils ont fait pire. Ils ont, contre toute attente, reçu la plus grosse raclée de la journée. Il est vrai que la composante locale cette saison, recrutée par le coach Kardi ne présente pas une grande superbe et les Rasmel, Afaifia, Mira et autres, Zemmouri, Gueja, en extinction, ne peuvent faire le printemps de cette équipe qui a besoin d'un apport supplémentaire pour se relever du tapis. Qui mettra de l'ordre dans la maison ? Khelfa ? On ne peut être exigeant envers un coach qui vient juste de débarquer Les prochaines rencontres ne seront pas une sinécure et la pression augmente au fur et à mesure que les résultats négatifs sont enregistrés. Dans les coulisses du club, on murmure déjà des contacts avec des joueurs « à poigne » pour le mercato mais sachant que rien ne se fera sans la présence du président Ali Houhou parti en pèlerinage, comment réagira le groupe face à l'ASMO à Biskra, puis face à Médéa ? Quel sera l'avenir immédiat du club ? Pour l'heure, la rue chauffe et voir leur club fétiche dans le fond du classement excite à un plus haut degré les jeunes fans. Les responsables locaux devraient se mettre au chevet du club biskri dans un état comateux cette saison. Les dirigeants en place semblent tétanisés sous la pression des défaites et risquent même d'abandonner le club. L'urgence d'une commission de sauvetage du club ne serait pas superflue en attendant le retour du président Ali Houhou. Il va sans dire que si aucune structure ne bouge pour secourir le club biskri, l'un des rares patrimoines qui reste à la ville de Biskra risquerait de fondre dans l'indifférence mettant en marge de la société un taux appréciable de jeunes sportifs. Mais à qui la faute ?