«Pour nous, il était impensable que quelques personnes, nous évidemment, courent à gauche et à droite, alors que ce club appartient à toute une ville. » Commençons par cette démission collective et ce retour tout de suite après aux affaires du club… Oui, à voir les contraintes devant lesquelles nous nous débattons tous les jours et l'impossibilité qui apparaissait devant nous de redresser le club en prévision d'une saison disons correcte, on a pris la décision ensemble de quitter nos fonctions de direction au CSC. Pour nous, il était impensable que quelques personnes, nous évidemment, courent à gauche et à droite, alors que ce club appartient à toute une ville. On a voulu entre autres attirer l'attention des autorités de la ville pour qu'elles se sentent concernées par l'avenir du CSC. Après réflexion, nous nous sommes rétractés en nous disant qu'il fallait continuer ce qu'on avait commencé sans perdre plus de temps. Et comment est la situation aujourd'hui que vous êtes revenus à la tête du club ? Disons que sans les faux problèmes et cette pression inexplicable exercée par certains pseudo-dirigeants, les choses iraient au redressement dans tous les domaines. Nous venons de prendre possession des lieux attribués par la DJSL de Constantine et l'heure est au travail au sens plein du terme. Les anciens joueurs se trouvent confrontés à «deux» administrations, un commentaire ? Je ne veux pas entrer dans la polémique. Avant la fin du championnat, à ce que je sache, une commission de transition a été installée, prenant de fait les attributions d'une direction normalement constituée. Après, il y a eu l'assemblée générale élective avec les résultats que vous connaissez, c'est-à-dire mon élection à la présidence du club. Les joueurs dont vous parlez savent très bien à qui s'adresser aujourd'hui. Pour moi, il n'y a qu'une seule administration et c'est la nôtre. Votre objectif n'a-t-il pas été revu à la baisse devant les contraintes que votre direction subit toujours ? Notre objectif ne change pas d'une virgule. Nous gardons la ferme détermination d'œuvrer pour l'accession en D1 au bout de la saison prochaine. Il est vrai que nous allons avoir besoin de toutes les forces capables de tirer le club vers le haut et nous allons compter à cet effet sur les vrais clubistes, parce qu'on sait qu'ils sont très nombreux, pour s'impliquer avec nous dans la concrétisation de cet objectif. On arrive à l'effectif. Où en êtes-vous avec les cadres qui doivent rempiler et les joueurs ciblés ? Il faut que les Clubistes sachent une chose, que Ounis et ses pairs du bureau n'ont jamais négligé ce volet en dépit des difficultés qu'on rencontrait dans l'accomplissement de notre mission. Pour l'heure, sans divulguer l'identité des joueurs tant ceux qui ont fait partie de notre effectif la saison dernière que ceux qu'on cible pour celle qui suit, nous avons maintenu une ossature de douze éléments avec des prévisions de recrutement d'au moins une dizaine d'autres. A ce jour, on a finalisé avec huit joueurs ciblés. A quels postes jouent-ils ? Il y a un gardien de but qui jouit d'une grande expérience, deux demis offensifs, deux demis défensifs, deux attaquants et un latéral droit. L'entraîneur a-t-il une idée de ces recrutements ? Mehimdat est tenu au courant de chacun de nos contacts avec les joueurs. Il a eu à donner son avis les joueurs à maintenir et il continue de le donner pour ceux qu'on veut engager en prévision de la saison prochaine. Un commentaire sur le retour au système à trois clubs qui accèdent ? Heureusement que les instances ont opté pour cette formule car avec un seul club qui accède bien des choses auraient pu changer et pas uniquement pour le CSC. Bon, on revient à l'ancien système et c'est de bon augure pour nous. Entretien réalisé par Tahar Aggoune Le CSC «déménage» à la cité Boussouf Devant l'entêtement de Mazar à quitter le siège officiel du CSC et l'incapacité qui en a résulté pour la nouvelle équipe dirigeante de mener sa mission à bien, la DJSL de Constantine vient d'attribuer de nouveaux locaux à Ounis et ses pairs du comité directeur. Sis à la cité Boussouf, ces bureaux sont d'ores et déjà occupés et y bat son plein. T. A.