Jusqu'à ce que je retrouve la forme et que je joue régulièrement en club. A ce moment-là, j'espère que le sélectionneur national regardera de mon côté et me donnera une chance. Votre retour à la compétition a finalement pris plus de temps que prévu… En effet. J'ai dû soigner une déchirure à la cuisse. Généralement, ce genre de blessure prend beaucoup de temps pour guérir. Cette blessure est-elle la même que la première qui vous a contraint à un arrêt de plus d'une année ? Non, non ! C'est complètement différent. Cette blessure n'a rien à voir avec la première. Là, je souffre d'une déchirure à l'arrière de la cuisse. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Bien. C'est vrai que j'ai pris mon temps pour me soigner, mais l'essentiel est qu'aujourd'hui je sois complètement guéri. Là, je suis en mesure de reprendre la compétition sans problème. Le staff technique d'Umm Salal est-il responsable de votre blessure ? On dit que l'entraîneur Harmatallah vous a fait jouer alors que vous étiez blessé, c'est vrai ça ? Le staff technique n'y pour rien. Le coach s'était assuré de ma disponibilité avant de m'aligner dans le onze de départ. Tout ce qu'il y a, c'est que j'avais sorti une grosse première mi-temps face à Al Ryan. Disons que le muscle n'a pas résisté à l'effort. Ça arrive souvent. C'est le mektoub, il ne faut incriminer personne. L'équipe est en régression, qu'est-ce qui se passe ? C'est un tout. Disons que nous manquons d'un peu de chance en ce moment. Et puis, nous manquons aussi de renfort avec l'absence des internationaux. Pensez-vous que le club est capable de remonter la pente ? J'en suis persuadé. Avec mon retour, celui de Fares Al Khatub et Younes Yakoub, je pense que les choses vont s'arranger. Il y a vraiment de la qualité dans ce groupe. De l'expérience aussi. Ce qui fait que les choses vont aller en s'améliorant au fil du temps inch'Allah. D'où tirez-vous cette confiance ? On s'est rendu compte de la difficulté de la tâche. On en a parlé entre nous et nous nous somme lancé le défi de redresser la situation, voilà tout. Imaginez-vous un instant Umm Sallal rétrograder ? Impossible. Avec l'effectif dont on dispose et les moyens mis à notre disposition, il n'y a pas de risque. Qui voyez-vous terminer champion ? Difficile à dire. D'autant que le chemin est loin. Cela étant dit, je vois bien Lekhwiya, Al Rayan, Al Sadd et Al Arabi. Ce sont de très belles équipes. Où situez-vous Umm Sallal ? Il est difficile de prétendre au titre vu la situation, mais il y a de la place pour nous en haut du tableau. Parlez nous de la sélection algérienne … Je n'en fais plus partie actuellement en raison de ma blessure. Jusqu'à quand ? Jusqu'à ce que je retrouve la forme et que je joue régulièrement en club. A ce moment-là, j'espère que le sélectionneur national regardera de mon côté et me donnera une chance, car je me sens encore capable de donner à la sélection. Vous attendiez-vous à ce qu'Al Sadd remporte la Coupe d'Asie ? Bien sûr. J'ai d'ailleurs dit à Belhadj avant la finale qu'Al Sadd allait être sacré. Il n'y avait pas de doute sur les chances de cette équipe. Il y a tellement de talent à Al Sadd… Al Sadd a-t-il le niveau pour réaliser quelque chose lors du Mondial des clubs au Japon ? Je l'espère. Déjà le fait qu'il soit arrivé à ce stade est déjà un acquis en soi. Il n'est pas donné à n'importe quel club de jouer la Coupe du Monde des clubs. Cela pour vous dire qu'il y a tant de prestige à jouer une telle compétition. Après, j'espère qu'Al Sadd va sortir au moins un gros match lors de ce tournoi. Comment voyez-vous votre parcours dans le championnat qatari ? Le championnat qatari, je le connaissais depuis toujours. Il m'est arrivé de suivre des matches du championnat. Mais lorsque je suis venu à Aspetar pour me soigner, je me suis mis à m'intéresser de plus près à ce que s'y fait. J'ai remarqué alors qu'il y avait beaucoup de moyens. Bon, c'est vrai que le niveau est complètement différent avec celui de l'Europe. Là-bas, il y a tellement de joueurs et de clubs qui évoluent au plus haut niveau, mais il y a réellement du progrès. Le football aussi avance de plus en plus. Il attire aussi des joueurs de talent. Allez-vous retourner en Europe ? Je suis sous contrat avec Umm Salal. S'il y a une offre qui se présente, le président sera sans doute consulté. Je suis lié au club pour trois ans, je ne suis pas seul à décider dans ce cas.