Bouarata devant une situation complexe Au vu de la tension existante dans l'environnement proche du club constantinois, force est de constater que certains problèmes seraient derrière ce climat. Faisant preuve de beaucoup de retenue, les membres du conseil d'administration font preuve d'un mutisme alarmant. L'absence des concernés aux alentours des vestiaires lors de la rencontre face au Mouloudia d'El Eulma témoignent de ce qui se dit ça et là. Ce qui évidement n'a pas laissé indifférents les supporters qui ont tenté de réagir en se présentant au siège du club pour en savoir un peu plus sur ces ratages. Après une phase d'accalmie depuis l'entame de la saison, revoilà les mêmes données que les années passées. Il est vraiment temps pour les dirigeants de se réunir et d'éviter à ce que leurs problèmes puissent influer sur le rendement de leur équipe. Beaucoup évoquent l'absence de sérénité et de calme dans la gestion du club mais sans aller au fond des choses. Reste que le staff technique, et à sa tête Rachid Bouarata, semble prendre à bras le corps son travail avec les joueurs ; mais sa réussite dépendra en grande partie des mesures concrètes que doivent prendre les dirigeants. Mettre fin à cette phase de doute qui s'est installée depuis trois matchs déjà relève beaucoup plus de l'encadrement administratif que du technique. Lemaïci aurait aimé jouer Le défenseur central Lemaïci a tout fait pour reprendre sa place dans l'échiquier de Bouarata, mais en vain ! Faisant partie des dix -huit joueurs convoqués pour le match, il a ressenti une vive douleur au moment de l'échauffement. Ce qui évidement a poussé le staff technique à se passer de ses services pour ne point l'exposer à une rechute, lui qui commence à récupérer de sa blessure à la cuisse. Sa participation au futur match de Saïda est encore hypothéquée pour l'heure. 300 millions de centimes de recette Pour son dernier match devant le Mouloudia d'El Eulma, le club constantinois a réussi à faire une recette de 300 millions de centimes. Beaucoup ou pas assez, c'est selon. Il y avait pourtant foule en ce samedi ensoleillé au stade Hamlaoui. La question des entrées gratuites se pose toujours avec acuité, et ce malgré une excellente organisation de la part des responsables du stade. En effet, ces derniers ne ménagent aucun effort en dépit des contraintes imposées par la structure elle-même. Bouarata devant une situation complexe Dès la reprise des séances d'entraînement, l'entraîneur Bouarata a essayé avec ses joueurs de trouver les meilleures solutions possibles pour sortir de cette mini crise des résultats qui secoue le groupe. Il a tenu à mettre chacun de ses éléments devant ses responsabilités, sans oublier d'écorcher certains qui n'ont pas répondu positivement à ses consignes sur le terrain. Conscient de la difficulté existante, il a tenu des propos rassurants envers ses joueurs en les appelant à relever la tête car cette phase ne doit aucunement continuer. Une réaction positive dans les rencontres prochaines serait de nature à apporter le calme et la sérénité voulues. Il se doit de continuer à gérer les multiples indisponibilités d'éléments clés, en attendant que l'administration puisse se pencher sérieusement sur les préoccupations des joueurs pour qu'ils puissent assumer à fond leur rôle sur l'aire de jeu. Bahloul «Oui nos supporters ont raison !» Le milieu de terrain clubiste, Bahloul qui a été l'une des satisfactions de ce match du MCEE, a admis que les supporters puissent manifester leur mécontentement après les derniers résultats enregistrés par l'équipe : «C'est normal qu'ils soient mécontents, eux qui n'ont pas lésiné sur leurs efforts depuis le début de l'actuelle saison. Ils sont à nos côtés partout, et les joueurs sont conscients de cet état de fait et ne vont pas baisser les bras afin de leur redonner la joie qu'ils méritent. Ils doivent aussi comprendre que l'équipe traverse une phase délicate avec beaucoup d'absences de joueurs clés. Cela ne peut se passer sans conséquences fâcheuses sur nos résultats. On se doit de réagir au plus vite.» Hadjadj s'en veut un peu Fort de sa longue expérience sur les terrains de football, le milieu de terrain Hadjadj a admis qu'il aurait pu se maîtriser davantage même si l'arbitre Bouster a fait preuve de non respect envers lui. Ayant été présent au dernier match, il a vu que son absence a laissée un grand vide dans l'échiquier de Bouarata, tout en reconnaissant que ses coéquipiers n'ont ménagé aucun effort dans ce match. Il a simplement souhaité que sa sanction ne soit pas assez lourde afin de lui donner l'opportunité de revenir au plus vite et apporter son aide à son équipe, qui marque vraiment le pas en cette période. Gageons qu'à l'avenir il ne risquerait point d'avoir pareil comportement pénalisant, tant pour lui que pour son équipe. Forcing autour des blessés Pour sortir de cet engrenage des mauvais résultats, le club constantinois n'a d'autre alternative que de récupérer la totalité de ses joueurs absents. La liste est longue, très longue même, pour un Bouarata qui ne sait où donner de la tête. Avouez que pour remplacer Naït Yahia, Benhadj, Hadjadj, Ziti, Lemaïci, Dahmane, Efossa et Sam Nouredine les choses ne sont pas aussi simples. Que les donneurs de leçon puissent d'abord prendre conscience de ce paramètre et parler ensuite. Partant de ce constat, le staff technique est dans l'obligation de faire appel à des éléments aux qualités moindres sur le terrain. C'est en partie l'explication la plus plausible à cette baisse de régime enregistrée par les camarades de Daïf en cette période de la saison. Le staff médical est mis à rude épreuve pour remettre plus d'ordre dans la maison clubiste. Haïmoudi a-t-il revu les séquences à la TV ? Comme on l'avait clairement annoncé dans notre précédente édition, le but égalisateur inscrit par le jeune Keffi à la 84' ne souffrait d'aucune faute de contact avec le gardien Bereffane. Les images de la télévision montrent clairement que le gardien de but eulmi avait bel et bien relâché le cuir dans les pieds de l'attaquant clubiste, qui n'a fait que l'accompagner dans la cage. Pourquoi donc notre international Haïmoudi a-t-il sifflé cette faute, lui qui était loin de l'action et dans un angle délicat ? Que s'est-il dit au moment de revoir les images en question ? Face à autant de fautes d'arbitrage, Mr Lacarne trouve toujours des semblants de réponse. Aberrant non ?