Lorsqu'on a appelé Hafid Derradji pour recueillir ses impressions, voilà ce qu'on entendu dans notre oreillette : «One, two, three, viva l'Algérie !» L'ambiance frisait carrément la folie chez les Derradji. Lorsqu'on a appelé Hafid Derradji pour recueillir ses impressions, voilà ce qu'on entendu dans notre oreillette : «One, two, three, viva l'Algérie !» L'ambiance frisait carrément la folie chez les Derradji. On se croyait au stade de Chililabombwe. Et pourtant, il n'y avait à la maison de Doha au Qatar que son épouse et ses deux enfants. Mais cela suffisait aux quatre Algériens de reproduire l'ambiance des foyers de tous les Algériens. «On est devenus fous après cette formidable victoire. On est complètement déchaînés. Ma femme est mes enfants ne veulent plus s'arrêter tellement ils sont heureux. Moi aussi je perds mon équilibre. Quel match mes amis ! Quelle équipe ! La qualification n'est plus loin maintenant. Les Verts ont prouvé que la victoire contre l'Egypte n'était pas due au hasard. Je tiens à remercier vivement tous les joueurs et le staff technique pour leur comportement honorable. Saâdane a été tout simplement magique depuis le début de ces éliminatoires. Il est en train de faire un parcours sans faute. Il a prouvé par ses choix tactiques et ses changements qu'il maîtrisait totalement son sujet. Il a fait rentrer Saïfi qui a été décisif de suite. Il a fait d'autres changements qui ont donné plus de solidité à l'équipe. Il a été tout simplement génial sur ce coup. Je tiens à remercier également tous ceux qui ont accompagné les joueurs dans cette aventure merveilleuse pour veiller à leur tranquillité, à leur tête je féliciterai M. Raouraoua qui a su apporter le poids du président que l'équipe nationale attendait depuis longtemps. Lui comme Saâdane, Djelloul, Saïfi et d'autres encore, ils ont tous pris une revanche sur leurs sorts respectifs. Je ne les féliciterai jamais assez pour toute cette folie dans laquelle ils nous ont jetés. Merci à vous tous et vive l'Algérie !», nous a dit notre Hafid national depuis sa résidence de Doha. Un appel d'un cœur si loin des yeux, mais ô combien proche de nos cœurs. N. D.