72 % de possession de balle pour le Barça. Pour son entrée en lice dans cette compétition du Mondial des clubs, le club espagnol du FC Barcelone n'a fait qu'une bouchée hier matin de son adversaire du jour, en l'occurrence, Al-Sadd au stade de Yokohama. En effet, les coéquipiers de l'international algérien Nadir Belhadj ont été littéralement balayés par cette équipe catalane, qui s'est imposée sur le score net et sans bavure de 4-0. Des buts inscrits par Adriano (25', 43'), Seydou Keita (64') et Maxwell (81'). Ne voulant pas trop prendre de risque, l'entraîneur de la formation qatarie, George Fossati, a mis en place un schéma tactique ultra défensif pour cette demi-finale historique. Cependant, le double rideau défensif adopté par le champion d'Asie tout au long des 90', n'a pas trop contrarié les coéquipiers de Lionel Messi, qui n'ont trouvé presque aucune difficulté à le transpercer à quatre reprises. C'est donc à ce stade des demi-finales que l'aventure s'arrête pour Belhadj et consorts, qui auront à se consoler d'avoir au moins remporté un match et eu cette chance d'affronter la meilleure équipe du monde. Une mésentente entre Belhadj et Sakr permet aux Catalans d'ouvrir le score Avant de parvenir à trouver la faille dans cette arrière-garde qatarie à la 25', les hommes de Pep Guardiola ont longtemps buté sur une défense regroupée qui ne laissait que très peu d'espaces. Sans trop se précipiter, le Barça faisait tourner le ballon, comme à son habitude, et guettait la moindre ouverture pour planter le premier but. C'est donc à cette 25' que l'international brésilien, Adriano, idéalement placé dans les 18 mètres, profite de la grossière mésentente qui s'est produite entre Belhadj et son gardien, Sakr, pour ouvrir la marque. En effet, l'Algérien, qui a reçu le ballon à l'intérieur de ses six mètres, n'a pas voulu s'en débarrasser, préférant le remettre à son keeper, celui-ci, surpris par la remise soudaine de son partenaire, a hésité entre s'en saisir de la main ou dégager au pied. Néanmoins, prenant conscience qu'il n'avait pas le droit de prendre le ballon de la main, puisque Belhadj le lui avait remis volontairement, Sakr a voulu le sortir rapidement, mais c'était trop tard, puisque Adriano a sauté sur l'occasion et a contré le ballon, qui est allé ensuite mourir au fond des filets. Cette mésentente a beaucoup énervé Belhadj, qui a reproché à son gardien sa passivité dans l'action. L'Algérien a eu du mal face à la furia barcelonaise Pour résumer la prestation de Nadir Belhadj au cours de cette rencontre, on dira que celui-ci a été, à l'image de son équipe, à savoir littéralement dépassé par la furia et la vitesse d'exécution des Barcelonais. Après une première mi-temps très difficile, l'ancien pensionnaire de Portsmouth s'est un peu libéré lors du second half, retrouvant quelque peu son aisance technique. Insuffisant néanmoins pour mettre en difficulté l'adversaire. Il faut dire que le schéma ultra défensif prôné par Fossati, n'a pas vraiment aidé Belhadj, lui qui aime jouer en totale liberté et lancer des accélérations vers l'attaque. Le fait que l'équipe ait joué la majorité des 90' derrière et uniquement dans sa moitié de terrain, l'a beaucoup gêné aussi et empêché de jouer le football qu'il maitrise. -------- Barcelone - Santos en finale Après sa belle victoire face à Al-Sadd (4-0), le Barça de Messi retrouvera en finale de cette Coupe du monde des clubs, le club brésilien du FC Santos, de Neymar. Une rencontre alléchante, qui promet beaucoup. La finale se disputera ce dimanche à partir de 10h30 au grand stade de Yokohama. Al Sadd jouera pour la troisième place, ce dimanche La formation d'Al-Sadd aura l'occasion de se racheter ce dimanche en disputant « la petite finale ». Cette rencontre pour la troisième place donc, se jouera face au club japonais du Kashiwa Reysol, qui a été défait quant à lui (1-3) par le FC Santos, dans l'autre demi-finale. 72 % de possession de balle pour le Barça Ce n'est plus une surprise, l'équipe du FC Barcelone maitrise parfaitement le jeu et domine outrageusement ses adversaires. Preuve en est, hier face à Al-Sadd, les poulains de Pep Guardiola ont eu 72 % de possession de balle contre 28 % pour les camarades de Mamadou Niang. Au nombre de tirs vers les buts, le Barça a eu 19 tirs, dont 8 cadrés. Al-Sadd a tiré deux fois, ne cadrant aucun. Voilà qui illustre bien l'écrasante victoire des Catalans.