Sami Yachir n'est plus en odeur de sainteté à Lavigerie. Le différend l'opposant à Boualem Charef est, semble-t-il... Sami Yachir n'est plus en odeur de sainteté à Lavigerie. Le différend l'opposant à Boualem Charef est, semble-t-il, trop profond pour qu'il y ait un possible rapprochement. Pour le meneur de jeu, la cohabitation est devenue presque impossible, plutôt «très difficile», si l'on veut paraphraser. Avec retenue, il dit ici les choses à moitié. Entretien.
Sami Yachir, vous étiez un élément important de l'USMH la saison dernière, qu'est-ce qui vous a poussé à déclarer il y a peu que vous étiez en instance de départ d'El Harrach ? Disons que la situation a évolué. Il s'est passé des choses entre-temps qui font que je ne m'y voyais plus. Quel genre de choses ? Bah… des choses qui je vais justement exposer à mon président tout à l'heure. Je devrais être reçu dans son bureau dans l'après-midi pour éclaircir ma situation. Quand vous dites qu'il s'est passé des choses, ceci est-il d'ordre relationnel ? Oui. Il existe un contentieux entre le coach et moi que je vais justement exposer au président. J'ai envie de tirer tout ça au clair. De quel contentieux s'agit-il ? Je n'ai pas très envie d'entrer dans les détails. Ce sont des choses à ne pas faire propager dans la presse. J'ai envie de régler ça en interne. Y a-t-il au moins une possible cohabitation entre Boualem Charef et vous ? Au jour d'aujourd'hui, ça va être très difficile. Ceci confirme-t-il votre départ de l'USMH ? Je n'ai pas mon destin entre mes mains. Je n'ai pas envie de polémiquer. J'ai rendez-vous tout à l'heure avec le président. J'espère éclaircir ma situation. Je ne veux plus continuer dans le flou. On dit que le MCA est prêt à vous accueillir, qu'en est-il au juste ? Rien d'officiel. C'est ce qui se dit dans les journaux. Personnellement, je n'ai reçu aucun contact. Je ne sais pas s'il y a du vrai dans ce qui se dit. Je ne suis pas en mesure de confirmer quoi que ce soit.