"'avoue que parfois c'est très dur à supporter, tant la charge de travail qu'on nous impose est conséquente." Tout d'abord, un mot sur la préparation ? Où en êtes-vous aujourd'hui ? La première étape du travail vient à peine d'être amorcée. Le plus gros reste à faire. Cela étant, on sent chaque jour que l'on s'améliore à tous les niveaux. J'avoue que parfois c'est très dur à supporter, tant la charge de travail qu'on nous impose est conséquente. Des stages d'intersaison ou bien durant la période de trêve durant le mercato, j'en ai connu dans ma carrière, mais je vous assure que c'est la première fois que je sue autant. Avec le staff technique, on est en train de bosser dur. On comprend par là qu'avec le nouveau coach, vous êtes en train d'effectuer un bon travail, n'est-ce pas ? Exactement, car il faut dire que l'on souffre ces derniers jours durant les entraînements. Le coach est train de faire augmenter la charge, mais on adhère parfaitement au programme établi. Cette préparation me rappelle mes débuts à l'académie de l'Equipe nationale où j'ai passé deux ans à bosser comme un fou sous la houlette de Menad, Soltane et Karl-Heinz Shnellinger. Qu'avez-vous à nous dire donc sur le programme élaboré par le staff pour cette période ? De ce côté, il n'y a pas de souci. Le staff nous a établi un programme très riche qui répond parfaitement à la situation vécue actuellement. Les joueurs adhèrent à la méthode du coach et son programme. Ils répondent parfaitement à la charge de travail et je pense que c'est cela le plus important. Comment gérez-vous le reste du temps ? Comment vous occupez-vous ? Il ne reste pratiquement rien comme temps. On s'entraîne quand même deux fois par jour. On commence tôt et, comme vous voyez, on finit souvent tard, ce qui fait que le peu de temps qui nous reste, on le consacre à la récupération : hydratation, alimentation, sommeil. C'est très important. La routine ne risque-t-elle pas de se faire ressentir ? Certainement, mais il y aura par la suite des matches de préparation et des quartiers libres. En plus, le coach dit que nous sommes ici pour travailler, pas pour autre chose. On doit faire de notre mieux afin d'assurer la meilleure préparation possible en prévision de la phase retour. C'est dire que c'est une question de gestion et de patience aussi. On est ici pour une période déterminée. On bosse et on rentre chez nous. Personnellement, ça ne me pose pas de problème. Pensez-vous que l'équipe sera prête pour le match du CSC le 21 janvier prochain ? A mon avis, il n'y a pas d'équipe prête à 100%, mais il reste que nous avons largement le temps de bien nous préparer dans l'objectif de bien débuter la phase retour qui s'annonce d'ores et déjà difficile. En tout cas on est bien motivés pour faire mieux que la phase aller et surtout faire oublier au public la dernière élimination en Coupe d'Algérie. Estimez-vous que la JSMB est capable de tenir le coup durant cette phase retour ? Pourquoi pas ? L'effectif actuel a de grosses potentialités et tous les joueurs ont le temps, durant cette période de préparation, de retrouver tous leurs automatismes et surtout de former un groupe homogène et soudé qui permettra à la JSMB d'atteindre ses objectifs. Nous sommes engagés sur deux fronts, le championnat et la Ligue des champions. Je crois que nous sommes capables de faire un bon parcours dans les deux épreuves et nous terminerons l'exercice en beauté. Mais la réussite de ce groupe dépendra aussi de votre stage de préparation ici à Casablanca, n'est-ce pas ? C'est clair et, comme je viens de vous le dire, il n'y a que le travail qui paye. Je suis sûr que ce groupe fera très mal lors de la phase retour. Les joueurs sont tous déterminés à réussir une bonne préparation, comme vous le dites, et ce stage est une aubaine pour corriger les lacunes et créer des automatismes, afin de permettre à l'équipe d'aller de l'avant. ---------------------------------- La rencontre contre le KAC Marrakech pourrait être annulée Même si le club et les dirigeants du Kawkab de Marrakech ont déjà donné leur accord pour jouer un match amical le 14 janvier prochain contre les Béjaouis à Marrakech, cette rencontre pourrait bien être annulée. Le responsable du complexe WCS nous a fait savoir que ce sera difficile de jouer ce match la veille du retour de la délégation de la JSMB qui devra quitter l'hôtel dans la matinée du 15 janvier pour rejoindre l'aéroport de Casablanca à 7h du matin. Cela pourrait ne pas arranger les affaires de la délégation qui jouera un match dans la soirée puis faire encore plus de deux heures de route pour retourner à l'hôtel. «Franchement, je pense qu'il vaudrait mieux annuler ce match. En plus du fait que la ville de Marrakech n'est pas à côté, je pense que ce sera difficile pour la délégation. Ainsi, la rencontre contre Marrakech sera en principe annulée», nous a dit le directeur général du WCS. A la rechercher d'un sparring-partner pour le 13 janvier Le responsable du WCS nous a fait savoir que désormais, la direction de l'hôtel est en train de chercher un autre adversaire pour un dernier match amical prévu le 13 janvier. Le directeur du complexe préfère toutefois que le match ne se déroule pas loin de la région de Bouskoura pour permettre aux Béjaouis de récupérer de leurs efforts puis visiter la ville, avant leur retour au pays. Pour le moment et selon notre interlocuteur, la rencontre se jouera le 13 contre équipe de Casablanca. ------------------------------------------------- Séance thalasso dans la soirée Après trois jours de stage, le staff technique de la JSMB, en concertation avec les membres du staff médical, ont décidé de programmer une séance au bassin à l'issue de la seconde séance avant-hier dans la soirée. Une option qui a permis aux joueurs de se décontracter et de récupérer des efforts fournis durant les premières séances de travail à Casablanca. L'équipe a été scindée en deux groupes, le premier a effectué une séance de thalasso au bassin, alors que la seconde a été soumise à une légère séance d'étirements. Hier, c'était l'inverse, c'est-à-dire bassin pour le second groupe et étirements pour le premier. Seul Le Buteur couvre le stage des Béjaouis au WCS Apparemment, l'actualité du club béjaoui ne semble pas intéresser certains organes de presse. Ici au complexe Wellness Center Sport, il n'y a que le journaliste du Buteur pour couvrir le stage de la JSMB qui peaufine sa préparation, en prévision de la phase retour, à Casablanca pour la première fois dans l'histoire du club. Notre journal n'a pas hésité donc à se déplacer avec l'équipe afin de rapporter tout ce qui se passe ici. Même si ce n'est qu'un stage de préparation, notre journal, en parfait professionnel, a tout fait pour que ses lecteurs, notamment les supporters de la JSMB, soient au courant de l'actualité de leur club.
Hier, collation avant l'entraînement Afin de se changer un peu les idées et surtout de mettre les joueurs dans une ambiance conviviale, le staff technique et la direction du WCS ont décidé d'organiser une collation dans l'après-midi d'hier au restaurant de l'hôtel. Juste après, les joueurs se sont rendus à la salle de conférences pour la réunion quotidienne, conformément au programme du staff technique, avant de rejoindre le terrain, 20 minutes après, pour entamer la seconde séance de la journée à 16h. ------------------------------------------------------ Pas de quartier libre avant le dernier match amical Le staff technique de la JSMB, qui est en train d'accentuer la cadence depuis le début du stage, n'a toujours pas libéré ses joueurs pour sortir en ville. En effet, ce dernier veut prendre encore du temps ici afin de permettre à ses joueurs une meilleure préparation possible pour espérer un retour en force dés l'entame de la seconde manche de la compétition. Toutefois, les joueurs pourraient être autorisés au moins à découvrir la ville de Casablanca après le match amical contre l'équipe de Marrakech le 14 janvier prochain, soit la veille du retour au pays. Le staff technique songe aussi à organiser un dîner en ville durant la même journée dans la soirée. Les joueurs commencent à ressentir la lassitude, mais… Les joueurs de la JSMB n'ont pas chômé depuis leur arrivée ici au Maroc. Ils travaillent vraiment dur sous la houlette du nouvel entraîneur qui a programmé chaque jour deux séances de deux heures voire même plus parfois. Les coéquipiers de Megatli commencent à ressentir la lassitude ces derniers jours, surtout qu'ils ne sont pas sortis de l'hôtel depuis leur arrivée jeudi dernier. Toutefois, ces derniers sont unanimes à dire qu'il faut avoir encore de la patience durant ce regroupement pour l'intérêt du club et ne lésinent donc sur aucun effort afin d'assurer une meilleure préparation ici Casablanca. Billard, ping-pong et baby-foot pour la distraction Pour sortir un peu de la routine du travail et afin de se changer un peu les idées, les joueurs de la JSMB ont trouvé des solutions pour passer le temps ensemble. Ainsi, les moyens de distraction les plus favoris des joueurs restent le billard, le ping-pong, le baby-foot et les parties de domino. En tous les cas, la direction du complexe a mis tous les moyens à la disposition de la délégation pour que ce séjour se déroule dans de très bonnes conditions. La majorité des joueurs possèdent des PC En plus des moyens de distraction déjà cités, les joueurs de la JSMB préfèrent aussi passer le temps devant leurs micros ordinateurs portables qu'ils ont ramenés avec eux. La majorité des joueurs, pour ne pas dire tous, possèdent des PC. Sachant que le complexe WCS est doté du Wifi, les joueurs ne sortent que rarement de leurs chambres. Ils restent branchés sur Internet jusqu'à l'heure de l'entraînement. ----------------------------------------------- Des fanions de la JSMB à l'entrée du WCS La direction de l'hôtel, à sa tête le directeur M. Adil Elmejara, a décidé de placer des fanions aux couleurs du club béjaoui à l'entrée de son complexe. Ce dernier nous a fait savoir que c'est une tradition chez eux de mettre des fanions des équipes qui choisissent le Wellness Center Sport pour peaufiner leur préparation comme c'était le cas d'ailleurs avec l'ASO la saison écoulée. «On a mis les fanion de la JSMB à l'entrée du complexe. On fait toujours ça pour les équipes qui viennent chez nous, comme c'était le cas d'ailleurs avec l'ASO», dira le premier responsable du WCS. Boucherit, heureux papa On n'a jamais vu un Boucherit aussi heureux que lors de la journée d'hier. En effet, juste après l'entraînement de la matinée, le joueur a reçu un coup de téléphone de la part de ses parents pour lui annoncer une très belle nouvelle. En effet, sa femme venait juste d'accoucher d'une petite fille, sa première, hier dans la matinée à Annaba qu'on a prénommée Meriem. Félicitations pour Antar Boucherit, longue vie au nouveau-né et prompt rétablissement pà la maman.