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SENEGAL : El Hadji Diouf tire encore sur Traoré «Ce n'est pas un entraîneur !»
Publié dans Le Buteur le 03 - 02 - 2012


Seydou Keita : «Nous avons atteint notre objectif»
Drogba : «Je suis peiné pour Emerse Faé»
El Hadji Diouf est revenu sur la déconvenue de l'équipe nationale du Sénégal à la CAN. Les Lions de la Teranga étaient, en effet, attendus comme l'un des prétendants au titre, mais ils sont repartis avec trois défaites. L'attaquant de Doncaster estime qu'Amara Traoré a failli à sa mission. «Je le savais depuis plusieurs mois, on s'est qualifiés à la CAN sans jamais produire du football. On ne peut pas gagner un match sans produire du jeu», a-t-il annoncé sur la chaîne CFoot. Pour Diouf, qui n'a jamais mâché ses mots, le CV du sélectionneur n'est pas assez fort pour être à la tête des Lions. Alors même qu'il l'a côtoyé au Mondial 2002, il balance : «Ce n'est pas un entraîneur. Qu'est-ce qu'il a fait dans sa carrière ? Il faut jouer aux côtés de grands joueurs. La Coupe de la Ligue ? C'est comme aller acheter du ketchup !» Son seul trophée de toute sa carrière est cette compétition de 2002 face au PSG. Le choix tactique du coach est ensuite remise en cause : «Tu ne peux pas prendre quatre avant-centres et les faire tous jouer. Ils vont tous demander le ballon dans le même sens.»
«Quand il était joueur,
il attendait devant le but pour marquer avec le tibia»
Cette compétition a donc été ternie par le choix du leader de l'équipe qui n'a jamais vécu le haut niveau : «Pour cette génération, leur entraîneur ne connaît pas le beau jeu. Il allait se mettre devant le but, pour frapper avec le tibia et marquer.» A contrario, El Hadji Diouf se déclare près à devenir un sélectionneur, car il estime avoir vécu le haut niveau. «Tôt ou tard, je serai entraîneur, j'ai côtoyé de grands joueurs dans de grands clubs. Ce que le football m'a donné, je l'ai bien gardé, pour le redonner aux autres», précise-t-il.
«Le football, c'est pour les grands
footballeurs»
L'attaquant Diouf considère que toutes les grosses équipes devraient être dirigées par d'anciens grands joueurs : «L'Argentine a mis du temps, mais ils ont donné le football à celui qui le méritait, à savoir Maradona. Il faut donner le football aux grands footballeurs. La France a tout compris, ils ont pris Laurent Blanc qui a joué dans un grand club. On ne doit rien faire sans la génération 2002 au Sénégal.»
Ghana
Stevanovic : «On sera meilleurs en quarts de finale»
Avant tout satisfait de la première place obtenue par ses joueurs, après leur nul face à la Guinée (1-1), le sélectionneur des Black Stars du Ghana, Goran Stevanovic, reconnaît avoir vécu un match difficile. «C'était un match très difficile», a déclaré Goran Stevanovic, après le coup de sifflet final. «C'était un match très nerveux parce que la Guinée avait besoin de gagner. Nous avons mené 1-0, mais après avoir encaissé un drôle de but étrange égaliseur, nous avons continué à jouer et à tenter de gagner. Nous sommes qualifiés, et nous terminons premiers du groupe. Nous serons meilleurs lors du prochain match», a ajouté le technicien serbe qui se projette déjà sur le quart de finale contre la Tunisie, dimanche à Franceville.
Botswana
Tshosane : «Fier, mais malheureux»
Le sélectionneur du Botswana, Stanley Tshosane, regrette que ses joueurs n'aient pas pu rapporter au moins un point de leur première participation à la Coupe d'Afrique, malgré une performance satisfaisante. Le technicien se projette déjà sur les prochaines échéances (2013 et 2014) : «Mes joueurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes. On espère qu'on pourra faire mieux la prochaine fois. Je suis fier de mes joueurs, mais je ne suis pas heureux car j'aurais préféré pouvoir partir d'ici avec au moins un point. Après le week-end, je ferai mon rapport à la fédération avec mes conclusions. Il faut agir vite, car il y a les qualifications du Mondial-2014 et de la CAN-2013 qui arrivent.»
Guinée équatoriale
Entraînements à huis clos
La Guinée équatoriale se barricade. Mercredi, l'accès à l'entraînement du Nzalang Nacional de Guinée équatoriale a été refusé aux journalistes étrangers. L'entraînement du Nzalang Nacional de Guinée équatoriale est refusé aux étrangers. Alors qu'ils précédaient les Eléphants à La Paz, le convoi du CNSE a été obligé de rebrousser chemin sous l'injonction de la police locale. Les journalistes ivoiriens ont également subi le même sort. Et pourtant, les portails étaient grandement ouverts lors de la séance des Eléphants.
Maroc
Le président de la fédération dans le collimateur ?
Un orage secoue actuellement le champ sportif marocain. Si la polémique sur le salaire d'Eric Gerets bat son plein, à la Chambre des conseillers, une enquête a été réclamée mardi passé aux membres du gouvernement, à propos de la débâcle nationale. Plusieurs journaux arabophones fustigent le président de la Fédération royale marocaine de football. La tempête, si elle n'annonce pas le départ du sélectionneur Eric Gerets et d'Ali Fassi Fihri, promet d'être houleuse ces prochaines semaines.
«Le Bureau fédéral de la FRMF doit dépasser son caractère
makhzénien»
Pour la première fois de son histoire, le Maroc s'est retrouvé éliminé d'une phase finale de Coupe d'Afrique des nations, après deux matchs seulement joués. Lors d'une première rencontre, les Lions de l'Atlas, rebaptisés d'un ton moqueur «Chatons de l'Atlas» par de nombreux supporters, ont été vaincus (2-1) par une équipe tunisienne. Ils ont par la suite essuyé un revers face aux Panthères du Gabon (3-2), provoquant une déception et une «frustration» chez toutes les couches de la population marocaine. Des éditoriaux acides des quotidiens Assabah et
Al Ahdath Al Maghribia demandent purement et simplement au gouvernement Benkirane d'évincer Ali Fassi Fihri. «C'est notre faute et le Bureau fédéral de la fédération royale marocaine de football doit dépasser son caractère makhzénien», fustige Larbi Habchi contacté par Yabiladi. «La nomination des responsables de cette structure doit être révolue et devrait passer par une élection démocratique en bonne et due forme», poursuit ce membre du Groupe fédéral de l'Unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers. Au cours de la première session des questions orales à la deuxième Chambre du Parlement, ce dernier a proposé l'ouverture d'une enquête sur la fédération présidée par Ali Fassi Fihri. «Les causes de la défaite sont tout simplement structurelles», a-t-il notifié à Yabiladi.
Le salaire faramineux de Gerets critiqué à nouveau
En outre, même si ses compétences ne sont pas remises en cause, le sélectionneur belge de l'équipe marocaine, Eric Gerets, «ne connaît pas l'Afrique et n'avait jamais entraîné une équipe nationale auparavant», confie Larbi Habchi. Par ailleurs, une vive polémique tourne autour du montant de son salaire qui reste à ce jour inconnu et entouré de mystère. Le chiffre de 250 000 euros est murmuré, mais reste incertain. «Le salaire du coach tunisien, qui a un passé d'ancien joueur international, est de 100 000 dhs par mois», révèle Larbi Habchi. Une comparaison entre ces deux sélectionneurs est défavorable au Belge, que «nous sommes allés chercher et qui a eu carte blanche», selon le chroniqueur sportif Belaid Bouimid, joint au téléphone. Celui-ci dénonce fermement les mystères autour «d'un contrat ficelé par des technocrates qui imposent à tout instant n'importe quel sélectionneur étranger».
Côte d'Ivoire
Drogba : «Je suis peiné pour Emerse Faé»
L'annonce de l'OGC Nice qui fait état de l'arrêt de la carrière d'Emerse Faé a entraîné une réaction pleine d'émotion de Didier Drogba. Emerse Faé a été obligé de mettre un terme à sa carrière de joueur à cause de problèmes de santé récurrents. A seulement 28 ans, le désormais ex-international ivoirien a peiné ses partenaires de l'OGC Nice, mais aussi ceux qui l'ont côtoyé en équipe nationale. C'est d'ailleurs le capitaine des Eléphants, Didier Drogba, qui lui a adressé un message : «On est abattus parce qu'on gardait toujours espoir qu'il puisse retrouver les terrains, qu'il puisse pratiquer le football qui a été sa passion, son rêve de gamin. C'est une grosse déception. On essaye d'oublier, mais tous ici on y pense parce qu'on sait l'importance qu'il avait dans le groupe et le symbole qu'il représentait pour l'équipe nationale de la Côte d'Ivoire
Le ministre des Sports rend visite aux Eléphants et fait la prière avec eux
Philippe Légré, le ministre ivoirien des Sports, était présent au stade de La Paz, lors de la séance d'entraînement de la sélection ivoirienne. Il a pris part à la prière collective au terme de la séance aux côtés d'Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne. Si le représentant du gouvernement était au stade de La Paz, c'était également pour traquer l'un des journalistes qui avait traité le sujet des «90 millions perdus par Légré Philippe». Le responsable de la tutelle, qui n'a pas apprécié cet article, entendait s'expliquer avec l'un des auteurs du sujet qui l'a fortement perturbé.
Mali
Giresse retrouve le Gabon«Je les connais très bien»
Le groupe D de la CAN a clos la phase de poules de cette compétition. En battant le Botswana (2-1), les Maliens sont donc passés en quarts de finale. Leur prochaine rencontre les opposera au Gabon, pays coorganisateur de l'évènement. Pour Alain Giresse, qui était sélectionneur des Gabonais il y a deux ans, et aujourd'hui à la tête du Mali, ce sera forcément un moment particulier. Le Français revient tout d'abord sur sa soirée plutôt crispante : «On a terminé avant eux et il y avait toujours cette indécision. L'angoisse nous venait un petit peu. Ça va faire un joli quart avec un stade plein, de l'ambiance, tout ce qui fait un grand championnat. Pour le Gabon, une chose est sûre, je n'ai pas besoin d'étudier les joueurs et l'équipe, je les connais.» L'ancien joueur de l'équipe de France avait mené le Gabon sans parvenir à passer le premier tour en 2010. Cette fois, il a déjà rempli son contrat, même si le prochain tour ne sera pas simple.
Seydou Keita : «Nous avons atteint notre objectif»
«Le match face à l'Algérie ? Je n'y pense pas du tout pour l'instant»
Le milieu de terrain «barcelonais» de l'équipe du Mali, Seydou Keïta, affirme que malgré les difficultés rencontrées par son équipe lors de ce premier tour, l'essentiel était de passer pour les quarts. Une mission accomplie en attendant de faire encore plus ce dimanche face au Gabon.
Victoire difficile mais importante pour vous, puisqu'elle vous qualifie pour les quarts de finale de cette CAN. Un commentaire ?
Vous l'avez dit, ce fut très difficile pour nous ce soir. On a affronté une bonne équipe du Botswana qui nous a posé beaucoup de problèmes et gêné notre évolution dans le jeu. Notre but était de remporter les trois points et nous avons réussi à le faire, c'est l'essentiel.
Aviez-vous eu peur à un moment donné du match, notamment après l'ouverture du score par le Botswana ?
Bien sûr qu'on a eu un peu peur, sachant aussi que nous n'avions pas notre destin en main. C'était donc un peu difficile à la fin. Toutefois, je peux vous dire que ce que j'ai ressenti à la fin de l'autre match Ghana-Guinée est indescriptible. On avait un objectif avant cette CAN, qui était d'atteindre les quarts de finale et, Dieu merci, on l'a atteint, même si j'avoue que ce fut très compliqué. Après le tirage au sort, on nous avait mis en dernier, et voilà que c'est nous qui passons. Par le passé, avec tous les grands joueurs qu'on avait, on n'a pas réussi à atteindre le deuxième tour, et cette fois-ci, avec un groupe de jeunes, on réalise l'exploit. C'est tout simplement magnifique.
Vous avez été décisif aujourd'hui en inscrivant ce second but. On imagine
que vous êtes très content ?
Oui, en effet. Je suis très heureux de ce but et surtout de cette qualification. Après mon but, je ne voulais pas être trop euphorique, car je savais qu'il y avait un autre match qui se jouait et qu'on pouvait se faire éliminer à tout moment. Après le match perdu face au Ghana, j'ai passé des nuits blanches. Au pays, il y a une énorme pression sur l'équipe et sur moi-même. On doit gagner, sinon, je sais que tout tombera sur moi.
Le fait que vous ne soyez pas le capitaine de cette équipe a surpris pas mal de monde...
Je pense que ce n'est pas ça le plus important. Le capitanat ne m'intéresse pas autant. Mettre un brassard ne veut rien dire si on ne fait pas son boulot correctement sur le terrain.
A la fin du match, vous êtes resté tout seul avant de vous écroulez sur la pelouse. L'émotion était forte, n'est-ce pas ?
Oui, c'est vrai. Vous savez, avec Cedric Canté, on est les plus anciens de cette équipe. Tous les autres joueurs sont des jeunes. En revenant en sélection, j'avais beaucoup de pression. Réussir avec ces jeunes, c'est tout simplement énorme. Je ne voulais vraiment pas retourner à la maison aussi précipitamment. Je suis content pour moi, pour mon équipe et aussi pour mon pays.
En quarts de finale, vous serez opposé à l'un des pays organisateurs du tournoi, en l'occurrence le Gabon. Ça s'annonce ardu…
Evidemment que ça sera difficile. Rencontrer le pays organisateur, ce n'est jamais facile. Notre adversaire aura l'appui du public et fera tout pour sortir vainqueur. Maintenant, tout le monde donne le Gabon favori, mais nous, de notre côté, on ne va pas se décourager pour autant. On tâchera de bien préparer cette rencontre pour être au rendez-vous le jour J. Ce qui sera à notre avantage, c'est qu'on n'aura pas de pression, contrairement au Gabon. On a une chance, à nous de la saisir.
Vous connaissez les joueurs gabonais ?
Oui, je connais plus ou moins ceux qui évoluent en championnat de France.
Un joueur qui vous fait peur ?
Personne ne nous fait peur. On jouera ensemble pour défendre crânement nos chances.
Pour finir, le match face à l'Algérie approche à grands pas. Vous y pensez ?
Ecoutez, là, on est en pleine CAN et je ne pense pas qu'il y ait des joueurs qui pensent déjà à ce match. Pour l'instant, le plus important pour nous est de bien nous préparer pour le prochain match et faire tout de notre possible pour nous qualifier. Après, vous savez, d'ici le mois de juin, tout peut arriver. Je ne sais même pas si je serai présent face à l'Algérie ou pas.
Coulibaly : «Ce qui se passe entre Hannachi et Ighil est malheureux»
Idrissa Coulibaly, l'ancien défenseur de la JSK, actuellement à l'ES Tunis, n'a pas caché sa tristesse par apport à ce qui se passe depuis quelques jours au sein du club kabyle. Coulibaly s'est dit très inquiet de la situation que traverse la JSK et aussi très peiné que l'entraîneur Meziane Ighil ait été limogé de cette manière. Il estime que la stabilité est le facteur essentiel de la réussite de n'importe quel club et le fait de changer systématiquement d'entraîneur et de joueurs nuit aussi bien à l'image du club qu'à ses résultats. «Sincèrement, je suis un peu triste par rapport à tout se qui se passe actuellement à la JSK. Ce club est très particulier pour moi et le voir dans cette situation me désole énormément. Même si je suis loin et occupé par cette CAN, il n'empêche que je suis toujours les infos du club sur le Net. Ce qui se passe en ce moment entre l'entraîneur Ighil et le président Hannachi est vraiment malheureux. Je pense que la stabilité fait défaut au club depuis quelques années et ça, ce n'est pas bien. J'ai une pensée pour les supporters, qui, certainement, sont en train de souffrir de cette situation. J'espère vivement que les choses s'arrangent et que tout rentrera dans l'ordre. J'aime voir la JSK gagner et jouer les premiers rôles, pas le contraire», a indiqué l'ex-joueur des Canaris.
Le Mali, ce n'est pas un os !
C'est avant-hier soir qu'a pris fin le premier tour de la CAN 2012. Huit sélections ont arraché leur billet qualificatif pour les quarts de finale de cette épreuve continentale. On retrouve donc la Zambie, la Guinée équatoriale, la Côte d'Ivoire, le Soudan, le Gabon, la Tunisie, le Ghana et enfin, et au bout du suspense, le Mali. Ce dernier intéresse beaucoup plus les Algériens, notamment le sélectionneur Vahid Halilhodzic, puisque l'Algérie aura à le croiser lors de la deuxième journée des éliminatoires pour le Mondial 2014 le 8, 9 ou
10 juin prochain à Bamako. Au cours des trois matches de ce premier tour qu'ils ont disputés, les Aigles du Mali ont en gagné deux et perdu un seul. Toutefois, sur ce qu'on a vu, les Maliens n'ont rien montré d'exceptionnel et, de l'avis de tous, c'est bien la surprenante équipe de Guinée qui méritait de passer aux quarts de finale. Cela démontre que l'équipe du Mali demeure bien à la portée des Verts qui tenteront de viser la victoire à Bamako même. Halilhodzic, qui a sans doute décelé les points faibles de cette équipe, aura le temps nécessaire pour bien préparer son groupe à ce rendez-vous important qui pourrait constituer le vrai départ de l'EN.
Idrissa Diakité : «Nous voulons aller le plus loin possible dans cette CAN»
L'ancien sociétaire du Mouloudia d'Alger, le Malien Idrissa Diakité, qu'on a croisé avant-hier à l'issue du match Mali-Botswana, s'est dit heureux de la victoire et surtout de la qualification de son équipe pour les quarts de finale de cette CAN 2012. L'actuel pensionnaire de l'OGC Nice assure que lui et ses coéquipiers vont tout donner pour bien représenter le football malien et pourquoi pas créer l'exploit en éliminant le pays hôte au prochain tour. «On est vraiment très contents de notre performance. Ça été dur pour nous lors de ce match, notamment en première période. On ne trouvait pas beaucoup d'espaces à cause, notamment, du repli défensif de l'adversaire. On ne permutait pas assez, et c'est ce qui explique notre pauvre première mi-temps. On a abordé cette CAN avec l'idée d'aller le plus loin possible et cela malgré notre manque de préparation. Les gens sont exigeants avec nous et on tâchera d'honorer comme il se doit le pays. On affrontera le Gabon en quarts. Un match qui s'annonce très compliqué pour nous, vu que l'adversaire sera soutenu par un large public. Cela ne nous effraie pas pour autant et nous ferons de notre mieux pour accrocher cette demi-finale qui sera un beau cadeau pour nous», a-t-il affirmé.
«Revenir un jour au MCA ? Pourquoi pas…»
Bien qu'il n'ait joué qu'une seule saison au Mouloudia d'Alger, Idrissa Diakité garde beaucoup de bons souvenirs de son passage au sein du Doyen. Adulé par les supporters, le Malien a marqué de son empreinte son passage au club avant d'aller tenter une expérience à l'étranger, au club de l'OGC Nice : «Ah ! Le Mouloudia, j'en garde que de bons souvenirs ! Le MCA, c'est chez moi et c'est ma famille. Je n'ai joué qu'un an là-bas, mais je peux vous dire que j'ai connu des moments de bonheur, notamment avec les supporters qui m'ont toujours bien accueilli. Pour tout vous dire, ça me manque un peu l'ambiance des stades algériens. Qui sait, peut-être qu'un jour je reviendrai jouer au Mouloudia. J'en serai ravi en tout cas. »


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