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Ronaldinho «Mon histoire avec la Seleçao n'est pas finie»
Publié dans Le Buteur le 04 - 02 - 2012

«Messi mérite le statut de meilleur joueur dans le monde, et je me souviens bien de ses débuts à Barcelone»
Ronaldo de Assis Moreira, plus connu sous le nom de Ronaldinho Gaucho ou Ronaldinho tout simplement, est né le 21 mars 1980 à Porto Allègre dans le sud du Brésil. Il est issu d'une famille modeste dont le père, soudeur de son état, était lui aussi un bon milieu de terrain offensif, où il a évolué dans les années 1970 dans le club local, le Cruzeiro. En 1988, alors qu'il n'avait que 8 ans, son père est décédé et son frère Roberto de Assis, qui l'a pris en charge, l'initie au monde du football. Ronaldinho a explosé son talent en Europe que ce soit avec le PSG, le FC Barcelone ou l'AC Milan, avant de retourner dans son pays pour jouer à Flamengo. Ronnie espère retrouver son niveau et retourner en sélection pour participer à la Coupe du Monde 2014 avec la Seleçao, et qui se déroulera de surcroît au Brésil.
Comment mène Ronaldinho sa nouvelle vie au Brésil, et que fait-il de ses journées ?
Pour moi, tout va bien, je suis très content de retourner dans mon pays, le Brésil, d'autant plus que je joue dans l'un des meilleurs clubs du monde, et non seulement d'Amérique latine. Je passe des moments merveilleux, c'est un plaisir de se trouver dans cet endroit. Même si j'ai gagné un titre avec Flamengo, j'aspire à remporter encore plus et je ferai de mon mieux pour étoffer le palmarès du club. Je veux réaliser une saison pleine de réussite pour moi et pour ce club exceptionnel.
Pourquoi considérez-vous Flamengo comme un club exceptionnel à ce point ?
Ici, tout est différent et exceptionnel, ce club compte beaucoup de fans, on ignore que Flamengo a des admirateurs partout dans le monde, cette popularité suffit pour rendre, à mon avis, ce club si exceptionnel.
Après onze ans passés en Europe, que sentez-vous actuellement en jouant dans votre pays, le Brésil ?
D'abord, il faut savoir que c'est de mon plein gré que je suis retourné au Brésil. J'ai souhaité revenir et jouer ici, d'autant plus que mon objectif est de jouer la Coupe du Monde 2014 qui se déroulera sur notre sol. Je veux aussi gagner au Brésil et en Amérique latine les titres qui manquent à mon palmarès. J'ai gagné tous les titres possibles en Europe, j'ai laissé une bonne impression, et des buts qui ne s'oublient pas.
Ronaldinho se trouve aujourd'hui dans la ville de Rio de Janeiro, pouvez-vous nous parler de cette ville ?
Oui, je suis dans cette ville à laquelle je me suis complètement adapté. C'est une ville où il y a la Samba et le volley-ball sur la plage. Je me suis tellement adapté à cette ville que les gens m'appellent Ronaldinho «Cariocas». Cela dit, même si je suis heureux ici, et que j'aime Rio, je me vois toujours comme Ronaldinho «Gaucho» qui appartient au Sud et je resterai comme ça.
Croyez-vous toujours en la possibilité de retrouvez la sélection ?
Oui, c'est mon objectif, mais je dois confirmer que je suis en forme dans mon club, Flamengo. Je dois réaliser une saison au top pour retourner en sélection. Je suis très optimiste, et j'ai confiance en mes qualités et je crois que je suis capable de donner un plus d'autant plus que je sens que je suis en pleine forme. Je ne me contente pas seulement de me retrouver dans la sélection, mais je suis déterminé à participer à la Coupe du Monde 2014 qui aura lieu dans notre pays. Je veux confirmer que mon histoire avec la Seleçao n'est pas finie.
Comment sont vos relations avec l'actuel sélectionneur, Mano Menezes ?
Nous avons de bonnes relations, je n'ai aucun problème avec lui. Mon souci actuellement est de confirmer avec mon club, Flamengo, et montrer mes capacités, et persuader tout le monde que je mérite ma place dans la sélection.
Vous étiez, dans un passé récent, le meilleur joueur dans le monde, mais aujourd'hui, c'est votre ex-coéquipier à Barcelone, Messi, qui est érigé à ce statut...
Oui, je suis très heureux pour lui, d'autant plus qu'il est l'un de mes meilleurs amis. Je me souviens de ses débuts à Barcelone, et je lui souhaite plus de réussite, c'est un gars merveilleux. Il mérite ce statut de meilleur joueur dans le monde. En ce qui me concerne, je suis content pour le parcours que j'ai réalisé dans le monde du football, mais je vous assure que je ne suis pas encore fini.
Quel était votre sentiment lorsque Ronaldo a décidé de mettre fin à sa carrière ?
Je me souviens de ce jour. J'étais triste en apprenant qu'il allait quitter définitivement les terrains de football. Il était un grand joueur et un exemple pour les jeunes Brésiliens, notamment ma génération. Je suis très fier, parce qu'il était un exemple pour moi et je suis devenu son ami par la suite.
Comment voyez-vous la nouvelle génération du football brésilien avec Neymar, David Luiz et les autres ?
Neymar a gagné sa place en sélection même s'il est encore jeune. Même dans mon équipe, Flamengo, il y a un joueur promis à un bel avenir. Je suis persuadé que la sélection brésilienne est entre de bonnes mains pour les années à venir. Le football brésilien a toujours enfanté des joueurs exceptionnels à l'instar de cette génération qui est un véritable acquis pour notre pays, et qui impressionne déjà en dépit de son jeune âge. Il suffit de voir ce que réalise le joueur Lucas dans son club de Sao Paolo pour vous en rendre compte.
Quelles sont les plus importants souvenirs que vous gardez de votre passage au PSG ?
De bons souvenirs, je n'oublierai jamais les moments que j'ai passés au PSG, d'autant plus que c'est le premier club européen dans lequel j'ai joué. J'aimais la ville de Paris et ses merveilleux supporters. Je me sentais bien au Parc des Princes. C'est pour ça que je dis que mon expérience avec le PSG ne s'effacera pas de ma mémoire. Tout ça me manque. J'ai même gardé contact avec certains de mes amis là-bas. A chaque fois que je me rends dans cette ville, on me demande de revenir jouer dans leur équipe. Mais aujourd'hui, je suis au Brésil, et je me réjouis du temps que je passe ici. Je ne peux pas donc parler actuellement de mon retour ou pas en Europe.
Aujourd'hui Nene est devenu un symbole au PSG, qu'en pensez-vous ?
Il le mérite bien, personnellement, j'ai de bonnes relations avec lui, il me manque beaucoup. Je lui souhaite plus de réussite avec le PSG et qu'il remporte beaucoup de titres et réussisse un bon parcours pour marquer de son empreinte l'histoire du club.
Silvio Berlusconi, votre ancien président à Milan, ne vous manque-t-il pas ?
Je reconnais que Berlusconi s'est toujours distingué avec moi, il était très gentil pendant toute la période que j'ai passée à Milan. Je l'admire beaucoup, il était comme un père pour moi. Franchement, il me prenait pour son fils. Je n'oublierai pas ces moments que j'ai passés là-bas où je me suis fait beaucoup d'amis à l'instar de Berlusconi. Je n'ai que de bons souvenirs, j'étais adulé par tout le monde, surtout le président Berlusconi à qui je souhaite beaucoup de réussite avec son équipe, et de se débarrasser de tous les problèmes qu'il rencontre.


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