Le Werder au ralenti. Passé par le Real Madrid et le Milan AC sans laisser une trace indélébile, Klaas-Jan Huntelaar, qui fait aujourd'hui les beaux jours de Schalke 04, est revenu sur ses choix de carrière. «Avec le recul on voit les choses différemment mais personne ne sait ce qui se serait passé si j'avais fait d'autres choix. Le Real Madrid est un club qui ne se refuse pas. J'aimais beaucoup le football offensif qui était pratiqué là-bas. C'est un très bon souvenir. Le football italien est très différent mais il a aussi ses bons côtés. Comme on dit, toutes les roses ont des épines… », a-t-il expliqué, donnant ensuite la recette de son succès à Gelsenkirchen après ses semi-déceptions à Madrid puis Milan. «Le strass et les paillettes de Milan ou de Madrid ne m'ont jamais dérangé. Ma femme et moi, nous avons vraiment apprécié notre séjour à Madrid. Notre premier enfant est né en Espagne. Aujourd'hui, nous sommes retournés vivre aux Pays-Bas et il est vrai que je peux davantage me concentrer sur le football», a avoué l'international Oranje qui rêve de gloire durant l'Euro avec les Pays-Bas, avant de réfuter l'idée que Schalke soit un petit club, un pas en arrière dans sa carrière. «Je ne suis pas d'accord. Ce transfert n'a jamais représenté un pas en arrière. Schalke 04 joue depuis longtemps les premiers rôles en Allemagne. Après mon expérience à l'AC Milan, c'était vraiment la destination idéale. Il était très important pour moi de pouvoir à nouveau évoluer à mon poste de prédilection», a-t-il conclu. Klaas-Jan Huntelaar assume donc pleinement ses réussites et ses échecs, n'en déplaise à ses détracteurs. Tant qu'il marque, l'essentiel est là... Le Werder au ralenti Malgré le troisième doublé de Claudio Pizarro, ses 14e et 15e réalisations de la saison, Brême n'a pas réussi à dominer Fribourg, dimanche (2-2). Un troisième résultat nul d'affilée qui empêche le Werder de revenir sur le quatuor de tête. Il y avait pourtant une excellente opération comptable en cas de succès, puisque Gladbach, Schalke et le Bayern n'avaient pas réussi à gagner plus tôt. A défaut de mieux, les hommes de Thomas Schaaf restent à la cinquième place. Plus loin derrière, Cologne grimpe en neuvième position à la faveur de son succès à Kaiserslautern (1-0), lequel reste en souffrance (16e).