Il fait l'unanimité et nul n'osera lever le petit doigt Et si Assad sera preneur ? N'ayant pas échappé aux critiques les plus virulentes après leur revers face à Merouana, les coéquipiers de Walid Benchérifa, qui s'est complètement rétabli de sa blessure aux adducteurs, sont tenus de réagir et présenter un jeu efficace ce vendredi. Ils sont tenus par l'obligation de résultat s'ils veulent éviter une véritable crise. En effet, le staff technique devrait avant tout revoir la dernière copie et remédier ainsi aux lacunes constatées lors du match contre l'ABM. Un bon résultat après-demain passe automatiquement par une revue sérieuse de certains facteurs et apporter ainsi quelques changements afin de donner un nouveau souffle à l'équipe. Actuellement, cette dernière souffre d'une désorganisation défensive et une inefficacité offensive. Seulement, le premier volet a énormément handicapé l'équipe qui encaisse à chaque match au moins un but. La défense est devenue une véritable passoire et le staff technique n'arrive plus à trouver la bonne formule pour donner l'équilibre à ce compartiment. Même le seul joueur qui a pu tenir son rôle dans l'axe, en l'occurrence Boussaâda, la direction du club l'a écarté, en compagnie de Ben Ahmed. Ce duo n'a plus donné signe de vie depuis la fin de la phase aller. Si Krimo Khellidi a fait de son mieux et a rendu d'énormes services en se reconvertissant en libéro, ce ne sera pas le cas ce week- end. Le joueur est suspendu et le coach devrait trancher son remplaçant immédiatement. En effet, Rachid Hamada hésite entre Bouzama et Madour même si ce dernier ne fait plus l'unanimité et Bouzama pourrait bel et bien être incorporé dans l'axe. La blessure a stoppé l'élan du joueur qui aurait pu assurer aisément son rôle de stoppeur aux côtés de Khellidi. Même si les staffs technique et administratif ainsi que les joueurs sont conscients de leur mission, cela ne nous empêchera pas de poser la question suivante : quel sera le plan de l'entraîneur Rachid Hamada, et surtout le comportement des joueurs pour passer le cap constantinois et se racheter ainsi aux yeux des inconditionnels ? Ce qui est sûr, c'est que le moral du groupe n'est pas au stade d'espérer un bon résultat a Constantine. ----------------- Il fait l'unanimité et nul n'osera lever le petit doigt Et si Assad sera preneur ? Le sort du RCK demeure toujours en suspens et nul n'est en mesure de sortir le club de son hypnotisme. Après que Salim Messani a baissé les bras et a décidé de se retirer de la guerre qui l'oppose à l'actuelle direction, la situation n'avance plus et c'est le statu quo. Devant ce blocage intolérable et sans précédent, des amoureux du RCK ont entamé une campagne de sensibilisation au sein de la famille koubéenne afin de convaincre certains enfants à venir en aide à leur club. Des anciens bayeurs de fonds et sponsors ont pris les démarches pour reprendre le club, à condition de le confier à une personnalité qui fait l'unanimité à Kouba. Ils n'ont pas trop cherché, puisqu'ils ont rapidement trouvé l'homme idéal. Selon une source digne de foi, ces « hommes » ont choisi l'ancienne gloire internationale, Salah Assad, pour lui confier leur projet. Pour eux, l'élégant rouquin est le mieux placé pour aider le Raed à relever la tête et éviter le pire. La même source nous dira qu'un premier contact a eu lieu entre les deux parties. Assad n'a pas donné de réponse et ne veut, en aucun cas, offrir l'occasion à qui que ce soit pour polémiquer ou détourner l'initiative de son véritable contexte. Avant de passer aux choses sérieuses et mettre en œuvre ce projet, la direction actuelle devrait se montrer disponible à céder le club et éviter surtout le scénario de l'intersaison avec Messani. En tous cas, ce projet mérite le dévouement des Koubéens car l'occasion ne se présente pas tous les jours.