Ameur Djamil ne reviendra plus coacher en Algérie. Le défenseur central Boulediab revient sur la dernière défaite de son équipe contre la JSMB. Il est persuadé que le club n'a pas encore consommé tous ses atouts et peut espérer rester en Ligue1. Voulez-vous revenir sur cette défaite contre la JSMB ? C'était un match assez triste, on a manqué de chance. On ne peut pas dire que la JSMB avait sorti le grand jeu, pour nous battre. On avait bien défendu, c'est une défaite au goût amer. Jusqu'à cette faute de concentration dans l'axe de la défense… On a subi le match durant une bonne période en deuxième mi-temps. Il y avait une forte pression sur la défense. On a fini par craquer C'est ce qui arrive quand on se contente de défendre, n'est-ce pas ? La défense ne pouvait pas, à elle seule, subir le poids du match. Pourtant, on était volontaires, et à chaque fois on était les premiers sur le ballon. Pour éviter de subir le jeu, on a besoin de poser le ballon, de maîtriser le jeu. On pensait que le départ d'Ameur Djamil provoquerait le déclic… On l'espérait aussi, on s'est déplacés à Béjaïa justement pour renouer avec les bons résultats. On n'a pas fait une piètre prestation. On s'est défendus bec et ongles et on ne méritait pas de perdre. Le match nul aurait été plus équitable. Le président Nezar a décidé de garder Bouarara dans le staff technique, qu'en pensez-vous ? Le président nous en a parlé. On n'a pas hésité un instant pour dire à Nezar que le retour de Bouarara était une bonne chose. On s'entend bien avec le coach et il y a entrez nous un respect mutuel. Mais ne pensez-vous pas que vous allez continuer à travailler avec le même état d'esprit qu'avant le départ de Ameur Djamil ? Franchement, je pense qu'il est préférable de continuer à travailler avec un entraîneur qui connaît les joueurs et qui est habitué à la mentalité du groupe que de ramener un nouveau coach. On dit que l'arrivée d'un nouveau coach peut souvent provoquer un déclic… Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Je crois que si le président fait appel à un nouvel entraineur, il va nous sortir le problème de la condition physique et dire que le groupe n'est pas bien sur le plan physique. Les supporters ne sont pas d'accord avec votre approche et ils l'ont fait savoir à Seffouhi, la veille de votre déplacement à Béjaïa… C'est vrai, la séance a été perturbée. On n'a pas pu effectuer les derniers réglages, avant le voyage. Les supporters ne nous ont pas aidés. On a besoin de sérénité, surtout dans une période assez difficile comme celle que nous connaissons. Quel a été le discours de Nezar à la fin du match contre la JSMB ? Le président nous a remerciés. Il était satisfait de la prestation de l'équipe, malgré la défaite. Pensez-vous que le CAB est en mesure de rester en Ligue1 ? Bien sûr, sinon je me demande ce que je continuerai à faire à Batna. Il reste cinq matchs à domicile. Si on gagne les cinq matchs on a quinze points de plus. C'est jouable, il faut y croire. Le staff technique a tenté de rappeler Boudjelida dans l'axe, mais après le match contre le CSC, il s'est remis à l'évidence et vous a placé dans l'axe au côté de Bella. Qu'en dites-vous ? Je suis régulier depuis le début de la saison, je n'ai jamais discuté les décisions du staff technique et dès qu'on m'a rappelé, j'ai répondu présent. Boudjlida perd sa place de titulaire Mourad Boudjlida a sans doute perdu sa place de titulaire. Le staff technique avait écarté le défenseur central du CAB, à la suite de la défaite contre le CSC. Les Rouge et Bleu, qui menaient à la marque à la fin de la première mi-temps, avaient passé un début de seconde mi-temps cauchemardesque. Depuis cette défaite, Boudjlida s'est contenté d'une place sur le banc de touche. Daïra hérite du brassard de capitane Désormais, le brassard de capitaine d'équipe a été remis au défenseur Ali Daïra, en l'absence de Mohamed Saïdi qui ne fait plus partie du onze rentrant. Après avoir raté le match contre le NAHD sous l'ère Ameur Djamil. Bouarara et Abdeslam Abbès ne l'ont pas aligné contre la JSMB. Ameur Djamil ne reviendra plus coacher en Algérie Même s'il a quitté le CAB en bons termes avec les responsables du club, comme le laisse entendre son entourage, Ameur Djamil aura effectué sa dernière saison en tant qu'entraîneur en Algérie. A 67 ans, le coach est revenu au CAB sur insistance de Bouarara. Ce dernier avait réussi à le convaincre sur demande de Nezar. Mais Ameur Djamil s'est longtemps plaint des nouvelles mentalités des footballeurs algériens. Il aurait avoué, avant de quitter le territoire, qu'il mettait fin à sa carrière.
