Lyamine Boukhlouf (7 buts, 24 matchs) a renouvelé son contrat avec le CAB, mais avant de conclure avec son club, il était au centre d'une polémique Parmi ceux qui avaient défendu cet attaquant caractériel - il n'aime pas le banc des remplaçants - son président, Farid Nezar. «Je ne pouvais pas laisser partir un attaquant qui a marqué 7 buts en 24 matchs, on en a parlé avec le staff technique. On s'est mis d'accord sur son rappel. Je donne rendez-vous à la fin de la saison à tous ceux qui ont critiqué son engagement. Boukhlouf va faire taire tous nos détracteurs», dit convaincu le président du CAB. Salim Aribi a pris du galon dans cette équipe, lui qui était d'habitude discret. Cela ne surprend pas, puisqu'il c'est un cadre. Cet ex-international est intervenu auprès de Rachid Bouarata, pour le rappel de Boukhlouf nous dit une source proche du club. Lors d'une discussion avec Lyamine Boukhlouf, on a parlé du derby, cela n'est pas du goût de tout le monde. On parlera du derby de la ville de Batna, tout au long de la saison s'il le faut, surtout que maintenant il se joue en Division 1. On ne nous accusera pas de porter la poisse. On a imaginé avec Boukhlouf qu'avant le fameux derby, il essayera d'écoper d'un troisième carton, ou à la limite feindre une blessure, comme cela se passe souvent chez nous, il sera à coup sûr tranquille vis-à-vis des supporters de l'équipe qui l'a formé. «Désolé, nous coupe le joueur, je ne mange pas de ce pain. Je jouerai le derby. Je ne présenterai aucune excuse, mais avant cela, il faut attendre, je ne sais pas si ce jour du derby, je ferai partie du plan de l'entraîneur, si je ne serai, pas effectivement blessé… » M. B Messaadia sera sanctionné Selon le numéro un des Rouge et Bleu, l'attaquant Ahmed Messaadia (8 buts) sera sanctionné financièrement. Il est en retard par rapport au groupe. Il a dû se tromper de période, on voit mal le coach Rachid Bouarata fermer les yeux pour un manquement à la discipline. «Il sera sanctionné sur le plan financier, on avait trouvé un terrain d'entente sur le dû qu'il a réclamé, depuis la fin du championnat.» Boulemnadjel doit ramener sa lettre de libération Se sont les propres aveux du président Farid Nezar. «Boulemnadjel évolue sous le maillot de l'équipe de Grarem. Bouarata nous a demandé de le recruter, le coach a carte blanche, mais nous ne sommes pas prêts à aller négocier la lettre de libération du joueur. Il est encore lié à son club et il doit ramener sa lettre de libération. Pour l'heure, il s'entraîne avec nous», dit Nezar. Hamdaoui et Haouès libérés On peut penser que Rachid Bouarata n'est pas très convaincu par l'attaquant Fateh Hemdaoui. Peu utilisé ces deux dernières saisons, Hemdaoui est un dur à cuire et cela ne peut pas échapper aux yeux d'un coach qui a plus de 20 ans sur les terrains. Hemdaoui ne sera pas le seul à devoir faire ses valises à la fin de cette semaine. Le président Farid Nezar nous apprend que le gardien de but Haouès ne fera pas la saison au sein du CAB. Rappel de Cheriet ou du gardien de but de Grarem En libérant Haouès, le président du CAB va devoir recruter un autre gardien, mais ce dernier ne sera pas titulaire. Pour le moment, il a deux gardiens de but, Yacine Babouche et Miloud Aouiti. Le premier était titulaire au MOC, lors de l'exercice écoulé, le second, Aouiti, en gros, a joué la phase retour 2009. Il a su profiter de la blessure aux adducteurs de Moh-Seghir Bezouir. Ce dernier était à deux doigts de contracter une pubalgie. A la fin du championnat, Bezouir s'est rétablit de sa blessure et le staff technique sous la houlette de Benyellès l'avait consulté. L'entraîneur voulait le titulariser contre le PAC. Bezouir nous avait confirmé cette information et nous disait qu'il ne voulait pas gâcher le bonheur de Aouiti. Pour les dirigeants, ce refus de Bezouir s'expliquait par le fait, que Bezouir était très longtemps absent des terrains. Ceci pour l'histoire, pour revenir au recrutement d'un gardien, la nouvelle recrue aura du mal à détrôner Babouche. Elle devra, tout au plus se contenter de jouer la concurrence pour une place sur le banc, les jeudis après-midi. M. B.