Parrain algérien du concours «The Chance» de Nike Comme annoncé dans notre édition de lundi, Nike lance «The Chance», un grand concours destiné à la découverte de jeunes talents à travers 55 pays dans le monde, dont l'Algérie. Le parrain de l'opération de détection dans notre pays sera Rabah Madjer. C'est à lui que reviendra l'honneur de choisir le jeune Algérien qui ira à la finale qui se déroulera à Barcelone, sous l'égide de Pep Guardiola, et qui verra la participation de 100 jeunes venus du monde entier. Il nous en parle. Quelles sont les motivations qui vous ont fait accepter d'être le parrain algérien du concours «The Chance» organisé par Nike ? Tout d'abord, je dois dire que c'est un honneur qui m'est fait d'être choisi pour être le sélectionneur du jeune Algérien qui représentera le pays dans la finale de ce concours qui se déroulera à Barcelone. C'est un grand honneur en même temps qu'une lourde responsabilité, car il ne sera pas facile de désigner un «vainqueur» parmi une centaine de finalistes algériens. J'ai accepté cette mission parce que j'ai toujours été partisan de la promotion du produit local et de la mise en valeur des jeunes talents algériens. Cette opération pourra peut-être aider à découvrir des jeunes doués qui pourront sortir de l'anonymat et signer dans des clubs. Le vainqueur du premier concours de «The Chance» est un jeune Sud-Coréen qui a été recruté par un club suédois. Donc, c'est un concours qui offre à des jeunes inconnus des perspectives réelles de se faire connaître. A votre époque, les footballeurs étaient repérés sur les terrains vagues et leurs quartiers, ce qui n'est plus le cas actuellement. Croyez-vous qu'il existe de jeunes talents cachés qui pourraient être découverts ? Non seulement je le crois, mais j'en suis convaincu. Il y a toujours eu des talents aux quatre coins de l'Algérie. Il y a sûrement des Madjer, Selmi, Fréha, Salhi, Belloumi, Merzekane et autres Fergani partout dans le pays. Il suffit juste de les repérer et de leur donner les outils qui leur permettront de progresser et de s'affirmer. Comme vous l'avez si bien dit, les jeunes, de notre temps, laissaient naître leur talent sur des terrains vagues. Beaucoup de grands joueurs ont appris à jouer dans des champs. Je suis certain qu'il y aura des talents réels qui seront révélés grâce à «The Chance» et qu'il n'y aura pas un jeune seulement qui méritera de partir à la finale à Barcelone, mais plusieurs. Vous vous attendez donc à avoir l'embarras du choix pour désigner le finaliste… Sans aucun doute. Il y aura certainement de nombreux jeunes qui mériteraient d'aller en finale et le choix sera certainement très difficile. C'est pour ça que je dis que ce sera une lourde responsabilité. Je tâcherai d'être à la hauteur de cette responsabilité en choisissant celui qui représentera au mieux l'Algérie et son football. Avez-vous conscience que vous offrirez au jeune finaliste une tranche de rêve, lui qui sera sélectionné par un grand du football, Rabah Madjer, pour être envoyé chez un autre grand du football, Pep Guardiola ? C'est vrai que ce sera quelque chose de fabuleux, mais je ne veux pas que ce soit juste un rêve. Avec du travail, nous pourrons former beaucoup de jeunes pour qu'ils puissent être envoyés chez de grands clubs européens où ils pourront jouer au plus haut niveau et représenter le football de leur pays.