«Je ne signerai plus jamais de contrat de 2 ans» Comme nous l'avons rapporté dans l'édition d'hier, le latéral droit de la JSK, Nabil Bellat, a obtenu hier en fin de matinée sa lettre de libération de la JSK, officialisant ainsi son départ des Canaris. En effet, le joueur, qui devait percevoir la somme de 200 millions, s'est désisté de son dû contre sa libération. De plus, le président Mohand Cherif Hannachi lui a demandé de restituer le véhicule de type 207 Peugeot dont il a bénéficié à son arrivée au club. De son côté, le joueur estime que le boss kabyle a été trop exigeant, alors qu'il n'a pratiquement pas joué de rencontres la saison passée. Même si cette expérience de la JSK fut un échec pour lui, le latéral droit préfère partir en étant le plus discret possible. Bellat dispose pour l'instant d'une dizaine de jours pour choisir sa formation. Il bénéficie, dit-il, de deux contacts en D1 et de trois offres de D2. Ce qui est certain, c'est que son choix se portera sur les formations de la capitale, lui qui préfère rester près de son domicile. A. A. «Je ne signerai plus jamais de contrat de 2 ans» Avez-vous obtenu officiellement votre lettre de libération ? En effet, je viens de revenir du bureau du président Hannachi qui m'a remis ma lettre de libération, après avoir trouvé un terrain d'entente avec lui. Quel est le montant qui a été demandé pour ce faire ? Hannachi a exigé la somme de 200 millions de centimes. En fait, c'est le reste du montant de la saison passée que la direction me devait. Je me suis désisté de cette somme contre ma lettre de libération. J'ai aussi rendu la Peugeot 207 qu'on m'avait donnée en début de saison. Vous avez donc accepté les conditions du boss sans opposition ? Je ne vous cache que je n'ai pas eu le choix. Il me reste seulement 10 jours avant que la période des transferts ne s'achève. Auriez-vous pensé que j'étais prêt à rentrer en conflit avec la direction de la JSK ? J'en ai vraiment assez de cette situation. Mon seul souci était d'obtenir ma lettre de libération, rien de plus. Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris la réaction de Hannachi. Soyez plus explicite… Hannachi a été très gourmand. D'ailleurs, j'ai eu du mal à comprendre ses exigences à la hausse, vu que j'ai très peu joué, alors qu'il y a des joueurs qui ont joué plus que moi et obtenu leurs lettres contre la somme de 150 millions. De plus, on n'a pas été honnête avec moi. Depuis le temps que je négociais ma lettre, c'est 10 jours avant la fin de la période des transferts qu'on me libère ! Considérez-vous que votre expérience à la JSK est un échec total ? Je n'ai pas eu ma chance à la JSK, bien que j'aurais pu faire de belles choses. Mais il ne faut rien regretter dans la vie. J'ai beaucoup appris cette saison. En tout cas, je ne signerai plus jamais pour une durée de 2 ans à l'avenir, surtout pas cette saison. J'estime que j'ai ramené moi-même ma lettre de libération et j'ai le droit d'exiger une seule saison. Qu'allez-vous faire maintenant ? Je vais tout simplement étudier les offres que j'ai entre les mains. J'ai pour l'instant trois contacts de D2 et deux contacts concrets de D1. La première formation qui entrera en négociation avec moi, c'est avec elle que je négocierai. Je dispose encore de 10 jours pour prendre une décision. Entretien réalisé par Abdelatif Azibi Maroci passera un contrôle médical dans une semaine Le milieu de terrain Tayeb Maroci devra encore patienter un long moment, avant de se voir autorisé à reprendre du service. Après avoir subi récemment une greffe du cartilage, le joueur aura pour au moins deux mois et demi d'indisponibilité, si l'on se fie aux récents pronostics de Guillou, le kiné du club. «Il en aura pour au moins trois semaines d'immobilisation complète. Il devra rester à la maison, car ce sera inutile de le retenir pour ce stage, du moment qu'il ne reprendra pas la rééducation de sitôt», a commenté Guillou, le kiné du club. Maroci devra donc rester chez lui. Il passera, par ailleurs, un contrôle médical le 12 du mois en cours qui lui permettra de connaître l'évolution de sa guérison. Après quoi, il saura approximativement quand il pourra entamer sa rééducation. A. A. A. Djallal Mansouri, un petit tour et puis s'en va Le milieu défensif émigré Djallal Mansouri, qui a effectué des essais à la JSK en début de semaine, n'aura finalement tenu qu'une journée. Soit le temps de deux séances d'entraînement qui auront suffi à Jean-Christian Lang de se faire une idée sur ce joueur. Verdict implacable, le joueur ne sera pas retenu. Mansouri a d'ailleurs plié bagage hier matin.