«Je reviendrai un jour à la télé algérienne» Cinq ans après nous avoir rendu visite à notre rédaction pour répondre aux questions de nos lecteurs dans le cadre de la rubrique «L'invité du mois», Hafid Derradji est revenu hier au Buteur pour une visite de courtoisie de quelques minutes qui s'est transformée en plusieurs heures de discussion passionnante. «La première fois, j'étais votre invité, mais cette fois-ci je me sens chez moi au Buteur», nous a-t-il dit d'emblée. Le désormais journaliste d'Al Jazeera Sport et chroniqueur du Buteur, qui se trouve en vacances en Algérie, n'a pas encore eu le temps de se reposer. «Depuis que je suis arrivé, tout mon temps je l'ai consacré à la famille et aux amis au point où ma fille m'a demandé hier : ‘Papa, quand est-ce qu'on part en vacances ?' Elle ne savait pas qu'on était déjà en vacances.» Aller manger avec lui est un véritable calvaire Lorsque est venue l'heure du déjeuner, nous avons invité Hafid Derradji à un restaurant modeste du coin. «Les restaurants typiquement algériens, c'est ce qui me manque au Qatar», a-t-il lâché. En quittant la rédaction, on ne savait pas qu'on allait vivre un véritable calvaire. Sur 150 mètres, Derradji a été arrêté au moins une douzaine de fois par les passants et tous lui ont dit la même chose : «Wallah ya khouya Hafid tu nous a manqués, il manquait du sel à la victoire contre l'Egypte.» La popularité du commentateur d'Al Jazeera Sport est restée intacte en Algérie, il n'y a aucun doute. «Je reviendrai un jour à la télé algérienne» En plus du football naturellement, la discussion avec Hafid a tourné autour de la télévision algérienne qu'il a quittée bien malgré lui. «C'est vrai que depuis que je suis à Doha, je me suis épanoui sur tous les plans, j'ai du temps à consacrer à ma petite famille, mais la télé algérienne me manquera toujours, on ne peut pas balayer d'un revers de la main 20 ans de boîte», nous a raconté Derradji qui est certain de «revenir un jour à l'ENTV.» M. S.