Claude Le Roy : «Mon agent ne m'a toujours pas parlé de contact avec la JSK» En plus des joueurs ciblés, la direction du club kabyle se penche sérieusement sur le recrutement d'un entraîneur étranger, en prévision du prochain exercice. Même s'il est encore tôt pour le faire, une source nous a fait savoir qu'un nom figure déjà dans la liste des techniciens ciblés. Il s'agirait de l'actuel sélectionneur de la RDC, Claude Le Roy. Tout en sachant qu'il faudra casser la tirelire pour pouvoir s'attacher ses services, les responsables kabyles voudraient connaître dans un premier temps les intentions du technicien français. Si Le Roy se montre d'accord pour le principe, les responsables kabyles entameront le dialogue. Affaire à suivre. Claude Le Roy : «Mon agent ne m'a toujours pas parlé de contact avec la JSK» Même s'il sera difficile de le convaincre, tout porte à croire qu'un proche de la direction kabyle aurait pris attache avec le manager de l'actuel sélectionneur de la RDC, en l'occurrence le Français Claude Le Roy, dans le but de connaître ses intentions, dans le cas où la JSK le solliciterait officiellement pour prendre en main le staff technique. Et pour en savoir davantage à ce sujet, nous avons pris attache avec le technicien français qui nous dira dans un premier temps : «Ecoutez, au moment où je vous parle, mon agent ne m'en à toujours pas parlé. J'ignore s'il a eu une offre d'un des clubs algériens ou pas. Je ne peux vous en dire plus à ce sujet.» «Habituellement, je prends les sélections» Avant de conclure avec ceci : «De plus, j'ajouterai que je n'ai plus pris de club depuis un bon bout de temps, de l'époque où j'ai travaillé en France. Je prends habituellement les sélections et non les clubs. Tant que mon agent ne m'a pas parlé d'un contact officiel de la JSK, je ne peux en dire plus.» ---------- El Orfi : «On sait avec quel résultat revenir de Constantine» A J-1 du match face au CSC, le milieu récupérateur, Hocine El Orfi, estime que ses partenaires et lui n'ont plus besoin d'être sensibilisés à nouveau, du moment que la situation est claire et bien définie. El Orfi reste convaincu qu'un bon résultat leur permettra de bien gérer les cinq derniers matchs. Comment se porte le groupe, à la veille du déplacement à Constantine ? Je ne vous cache pas que le moral n'y était pas trop lors de la séance de reprise des entraînements. Il est clair qu'une défaite en championnat fait toujours mal. Mais par la suite, le coach a réussi à nous motiver en nous mettant à nouveau dans le bain. Il nous a fait savoir qu'il fallait poursuivre la saison, car il nous reste six matchs et que tout peut arriver. On ne baissera pas les bras jusqu'à la fin de la saison. Comment comptez-vous contrer le CSC à l'extérieur ? On jettera toutes nos forces pour revenir à la maison avec un résultat positif. On cherchera à mettre fin à la série de deux défaites de suite à l'extérieur. Nous avons devant nous une nouvelle occasion de se ressaisir, mais surtout de se mettre à l'abri. Nous n'attendrons pas la fin de la saison pour réagir. Les trois prochaines rencontres seront décisives pour nous. C'est la raison pour laquelle je reste convaincu que le staff n'a pas besoin de nous motiver car on sait avec quel résultat revenir de Constantine. Le CSC, qui comptabilise 30 points, se trouve lui aussi dans une situation inconfortable. Cela est-il un avantage pour votre équipe ? Nous ne sommes jamais préoccupés par la forme de l'adversaire. On travaille pour être au top, sans trop se soucier des autres. Si on joue à 100% de nos moyens, je peux être certain qu'on fera un excellent résultat à Constantine. Quant à la forme de l'adversaire, je dirai qu'elle n'est pas très loin de la nôtre, du moment qu'un seul point nous sépare au classement. La JSK a eu beaucoup de mal à s'imposer à l'extérieur. Pensez-vous que le déclic peut avoir lieu ce samedi ? Depuis le coup d'envoi de la phase retour, il est vrai que nous n'avons pas gagné le moindre match à domicile. Toutefois, nous avons réussi à empocher à chaque reprise un point, excepté nos deux dernières sorties face à l'USMH et l'USMA. Je dirai qu'un nul n'est pas un si mauvais résultat. Nous avons une bonne défense qui peut résister à l'extérieur face aux attaques adverses. Je souhaite que la JSK retrouve son efficacité pour ce qui reste des six derniers matchs. L'absence de certains cadres, à l'image de Boulemdaïs, Metref et Tedjar, n'est-elle pas inquiétante ? Bien sûr que les cadres nous manqueront dans ce match, surtout lorsqu'il s'agit de joueurs expérimentés comme Metref, Tedjar et Boulemdaïs. Mais je dirai que ce n'est pas une chose nouvelle pour nous, du moment qu'on s'est habitués aux nombreuses absences à chaque match. L'avantage est que nous avons des joueurs très offensifs. On jouera face au CSC sans complexe avec une grande liberté dans le jeu, et je suis persuadé que nous allons être récompensés. ---------- Ils seront alignés ensemble pour la 6e fois à l'extérieur cette saison Hemani - Hanifi, deux styles de jeu, un seul objectif Comme chaque avant-veille d'un match, le staff technique mené par Karouf tente de trouver la formule adéquate pour établir le onze rentrant, sauf que cette tâche semble plus complexe lorsque le coach ne dispose pas de l'ensemble de ses éléments. C'est malheureusement le cas cette fois, avec pas moins de quatre absences. En plus des deux milieux récupérateurs, Sedkaoui et Metref, du milieu offensif, Saâd Tedjar, on note celle de Hamza Boulemdaïs. En effet, l'ex-attaquant du MOC, du MSPB, de la JSMB et du MCEE est suspendu pour contestation de décision lors du dernier USMA – JSK. Et connaissant sa conception des choses, l'ensemble des observateurs est quasi-certain que Mourad Karouf alignera deux attaquants d'entrée. On s'attend donc à voir le duo Hemani–Hanifi à nouveau. Une mission assez complexe pour les deux attaquants, du moment que la JSK n'a jusque-là enregistrée aucune victoire en dehors de Tizi et ce, depuis le coup d'envoi de la phase retour de la Ligue 1. Statistiquement parlant, le duo Hemani–Hanifi sera aligné pour la 6e fois à l'extérieur cette saison. Même si chacun à son style de jeu, Hemani et Hanifi n'ont qu'un seul objectif, à savoir retrouver le chemin des filets et surpasser cette période de doute. Un duo pas très efficace, mais… Depuis le début de saison, Hemani et Hanifi n'ont joué qu'à cinq reprises en dehors de Tizi. Leur première appariation remonte au mois d'octobre dernier, face au MCEE. La seconde fut face au NAHD, la troisième lors de la 1ere journée de la phase retour face au MCA, puis face au CAB. Toutefois, si lors des quatre premières apparitions la JSK a toujours arraché son point, ça n'a pas été le cas face à l'USMH. Pour expliquer ce manque d'efficacité, certains observateurs estiment que les deux attaquants manquent de confiance, vu les nombreuses occasions créées à chaque match. En effet, le plus gros avantage est que Hemani et Hanifi ont la particularité d'apporter un grand soutien défensif, ce qui est primordial lorsqu'on évolue à l'extérieur. ----------- Belhout : «J'ai dit à mes joueurs de se méfier de la bête blessée» Voilà ce qui devrait constituer un match assez spécial pour l'ex-entraîneur de la JSK, Rachid Belhout, qui retrouvera demain après-midi l'équipe avec laquelle il est monté à la tribune d'honneur du stade du 5- Juillet, la saison dernière. Oui, Belhout garde toujours de beaux souvenirs avec la JSK à laquelle il a offert un titre qui fuyait le club depuis 17 ans. Concernant la situation que traverse la JSK en ce moment en matière de résultats techniques et comment se présente ce match, Belhout dira : «Ce n'est pas parce que la JSK traverse des moments difficiles que nous allons prendre le match avec facilité. Il ne faut justement pas réfléchir de cette manière. J'ai dit à mes joueurs de se méfier de la bête blessée et la JSK reste toujours une équipe respectable.» «Dommage que le public n'accompagnera pas l'équipe à Constantine» Ce que regrette Belhout, c'est le déroulement du match à huis clos. “C'est vraiment dommage de continuer à jouer au foot sans le public. J'ai toujours appelé à ce qu'on trouve d'autres sanctions que de priver les joueurs de leurs supporters. Je vous assure qu'un match sans les supporters influe beaucoup sur le rendement des joueurs et c'est le football national qui en paye les conséquences. Aussi, je dois vous avouer que je regrette que les supporters de la JSK ne vont pas pouvoir accompagner l'équipe à Constantine, j'aurais tant souhaité les retrouver demain au stade.» ----------- Ultime séance hier matin La semaine de préparation du match face au CSC, a pris fin hier matin au stade de Tizi. Les Canaris ont beaucoup plus axé leur travail sur plusieurs dispositifs tactiques que mettra Karouf en exergue face au CSC, dans l'optique de revenir avec un résultat positif. Après plusieurs contre-performances, la JSK ira chez le demi-finaliste de la Coupe d'Algérie en conquérant. Départ aujourd'hui pour Constantine C'est ce matin à partir de 10 heures que la délégation kabyle ralliera la ville du Khroub, par route. La JSK sera logée à l'hôtel l'Arc-en-ciel et ralliera Constantine demain matin. -------- Un proche du joueur l'a proposé récemment La piste Hadiouche relancée Même si la saison n'est toujours pas achevée, cela n'empêche pas les responsables kabyles de penser au prochain exercice, en étudiant les postes à pourvoir. Sans surprise, c'est le compartiment offensif qui suscite la plus grande préoccupation des dirigeants. Même si plusieurs noms circulent, un seul d'entre eux revient avec persistance, c'est celui de l'attaquant du MCS, en l'occurrence Abdenour Hadiouche. En effet, un proche du joueur aurait récemment pris attache avec les responsables de la JSK pour leur proposer les services du joueur. Du côté de la direction, on ne s'opposera pas à la venue de Hadiouche, ni à celle d'autres attaquants potentiels. D'après la même source, aucune démarche n'a été entreprise pour entamer les négociassions avec le joueur, du moment que la saison n'est toujours pas terminée. Il sera libre de tout engagement à la fin de la saison L'un des paramètres qui motive les responsables kabyles à s'attacher les services de l'attaquant saïdis est le fait qu'il soit en fin de contrat. Ce qui permettra au président Hannachi de négocier avec le joueur sans se soucier de sa lettre de libération. Ainsi, les pourparlers pourraient s'avérer moins complexes.