«Makhloufi doit confirmer lors des matches-tests» «Côté discipline, il n'y a rien à signaler» «Je veux un 5e match amical» La discipline, l'atout maître Nul doute que la discipline sera l'un des atouts maîtres de la JSK la saison prochaine. Depuis l'arrivée des Canaris ici à Casablanca il y a quatre jours, le groupe fait preuve d'une conduite exemplaire. Pourtant, il n'est pas très évident, comme le soulignait l'entraîneur Lang d'ailleurs, de gérer le quotidien d'une bande de joueurs isolés du monde extérieur pour deux semaines, dont la moyenne d'âge est de 21 ans. Dans ce contexte-là, on est toujours tenté par quelque chose qui fasse casser la routine quotidienne. Autrement dit sortir de la monotonie. «Depuis que je suis arrivé au club, il y a presque un mois, j'ai la chance de travailler avec des garçons attentifs, mais surtout très disciplinés. Il ne rechigne jamais à la tâche. Je suis là, je parle, ils écoutent et ça bosse ! Je suis conscient que parfois les exercices que je leur fais faire sont durs. Je le ressens parfois à travers les signes de leurs visages, mais ils ne disent jamais stop, pas avant que je l'aie décidé», témoigne le préparateur physique, Farhat Miradi. Le staff technique kabyle veut s'appuyer sur une discipline de base pour construire un groupe solidaire. Et pour ce faire, les entraîneurs qui composent le staff technique sont constamment sur le qui-vive. «On a l'impression qu'ils nous surveillent. C'est un peu rigolo comme façon de faire, mais on le prend du bon côté. On n'est en regroupement prolongé qu'une fois par an, donc on peut bien faire un effort. C'est très important. On bosse et on rentre chez nous», confie de son côté Karim Braham-Chaouch. Comme nous le disions lors de nos dernières livraisons, le staff technique kabyle a instauré des règles de base de vie commune qu'il a communiquées aux joueurs. A charge pour ces derniers de les respecter. «Il est très important de mettre certaines règles d'hygiène de vie, car nous sommes ici pour au moins dix-huit jours. Ça va être long, quand même. Nous avons expliqué aux garçons certaines règles de vie commune qu'ils devraient respecter durant notre séjour à fin d'éviter tout éparpillement. C'est important», rappelle Jean-Christian Lang. Celui-ci multiplie depuis l'arrivée de l'équipe ici à Casablanca les réunions à la fin de chaque dîner pour «ressasser» à ses joueurs les règles de base. Si ça lui arrive de parler technique, comme cela a été le cas vendredi soir lorsqu'il a averti ses joueurs que les places seront chères, il ne manque jamais d'insister sur la discipline dont il fait son cheval de bataille. Quoi qu'il en soit, les coéquipiers de Douicher font preuve, comme nous le disions plus haut, d'une conduite exemplaire. «Avec la charge de travail qu'on nous impose à raison de trois séances par jour, tout ce qui me tente est de dormir pour récupérer un peu. Je n'ai même pas le temps de réfléchir à autre chose», raconte Belabbès. Vie organisée, vie facile. Personne ne s'en plaint. A. A. A. Lang : «Pour l'instant, tout se passe à merveille» Après trois jours de préparation intensive ici à Casablanca, l'entraîneur Lang tire un premier bilan plutôt réconfortant : «Après trois jours de travail, je peux dire que tout se déroule à merveille. Autant en ce qui concerne l'hébergement que les conditions de travail. Le groupe vit bien et l'état d'esprit est là. La jeunesse a ses qualités et ses défauts. Ses qualités, c'est qu'elle est ambitieuse. Ses défauts, c'est qu'elle a tendance à gagner rapidement en maturité. Les joueurs sont décidés à bien travailler pour défendre les couleurs de la JSK. Tout se passe bien. Dieu merci, on ne déplore aucun blessé. C'est rassurant.» * «J'attends de voir les résultats de la préparation sur le terrain» Côté préparation, l'entraîneur Lang laisse faire son préparateur physique, Farhat Meradi, à qui il a donné carte blanche, mais non sans rappeler qu'il attend de voir les résultats sur le terrain. «J'ai moi-même demandé à disposer d'un préparateur physique. Les joueurs peuvent peut-être se plaindre de la charge de travail au bout de trois jours, mais Meradi assume ses responsabilités. Ce qui compte pour moi, c'est le résultat final. Je travaille avec lui les yeux fermés et on verra bien ce que cela va donner. J'ai demandé aux joueurs de jouer au jeu de la confiance et on verra dans trois semaines comment l'équipe se comportera. C'est cela la réalité du travail.» * «J'espère programmer un 5e match pour le 25» Lang se dit content par ailleurs d'avoir réussi à confirmer le déroulement de quatre matches de préparation. Il espère néanmoins programmer un cinquième pour le 25 juillet. «Nous avons certains matches amicaux qui sont confirmés et d'autres qui attendent confirmation. On affrontera le RAK le 16 et Tétouan le 25 là-bas. Pour les deux autres, on jouera le 18 et le 21. On attend une confirmation définitive ce soir (samedi dernier, NDLR). J'espère placer un autre match pour le 23. On a d'ailleurs entamé des contacts en vue de trouver un sparring-partner. On espère avoir confirmation bientôt.» * «Côté discipline, tous les clignotants sont au vert» Comme nous le disions dans nos récentes livraisons, le coach Lang multiplie les réunions avec ses joueurs après chaque dîner. Il dit leur parler de tout et de rien, mais n'oublie jamais d'insister sur la discipline. Il s'explique : «On a des réunions qui durent dix minutes ou plus tous les soirs après le dîner. Là, on fixe certains principes de comportement. Je dirai qu'il y a du répondant, mais il faut savoir en parallèle que le stage va durer 18 jours. Autrement dit, ce ne sont pas les premiers jours qui sont les plus délicats, mais plutôt les cinq derniers. Là, on risque d'avoir un autre type de tension avec l'approche du championnat et, inévitablement, les premiers signes d'ennui. Aujourd'hui, tous les clignotants sont au vert et j'espère qu'ils le resteront jusqu'à la fin du stage. Si je réunis à chaque fois les joueurs, ce n'est pas pour leur rappeler les règles, mais pour définir une sorte de code de comportement. Un code de conduite. Tous les soirs, je parle de choses et d'autres relevées au cours de la journée, qu'on essaye d'améliorer et de rectifier dans le but de baliser notre règlement intérieur.» * «Je serai fixé sur Makhloufi lors d'un match d'opposition» On l'appelle déjà l'artiste. C'est ce qu'on a titré dans notre livraison d'hier à propos du jeune attaquant arrivé d'Akbou, Khaled Makhloufi. L'entraîneur Lang acquiesce sans pour autant aller jusqu'à le désigner comme tel : «Il est vrai que c'est un garçon qui a des qualités. La preuve, on l'a gardé au moment où d'autres sont partis, vu que leur rendement n'était pas à la hauteur de nos espérances. Maintenant, j'attends de le voir dans un match d'opposition pour voir un peu comment il se débrouille. Mais il reste que c'est un garçon qui des qualités, ça c'est certain.» A. A. A. Programme des matches amicaux Le RAK, l'Olympique de Marrakech, l'AS Salé et Moghreb de Tétouan confirment, les FAR en stand-by Le doute qui planait sur les dates des matches de préparation vient d'être dissipé par la confirmation de quatre tests du genre pour commencer. Comme nous l'indiquions lors de notre livraison d'hier, la JSK a reçu la confirmation de quatre de ses sparring-partners pour s'affronter en amical à partir de la semaine prochaine. Une autre rencontre de préparation est au programme. A «re» vérifier. JSK-RAK Casablanca ouvrira le bal le 16 du mois courant, soit ce jeudi ici à Casablanca et sur le terrain du RAK a priori. Le coup d'envoi sera donné à 17 heures, nous informe-t-on encore. La deuxième rencontre prévue deux jours plus tard, soit le samedi 18, face à l'Olympique de Marrakech n'est pas encore confirmée par écrit. «On a reçu confirmation par téléphone, mais on a besoin d'un écrit pour l'arrêter dans notre programme», a précisé Jean-Christian Lang. Il restera aussi à déterminer le lieu du déroulement du match. Wait and see. Le 21 juillet, la JSK devra rendre visite à l'AS Salé, au sud-ouest du pays, tout près d'Agadir, à environ 500 km de Casablanca. La nature de l'adversaire et la réputation qu'il traîne ici au Maroc ont poussé la JSK à consentir cet effort. Techniquement, c'est un match test qui peut servir de référence pour le staff technique lorsqu'il s'agira d'arrêter l'équipe type. Puis, cap sur le nord et la ville de Tétouan où la JSK affrontera le Moghreb local le 25 juillet. Lang espère un cinquième match pour la date du 23 juillet pour rester dans la logique d'un match tous les deux jours. Là, la JSK attend la confirmation des FAR qui ne connaissent pas encore la date de la finale de la Coupe du Roi. En gros, trois matches sont confirmés et deux autres en instance. A. A. A. Match d'application au menu L'entraîneur Lang a programmé un match d'opposition entre joueurs lors de la séance d'entraînement de samedi soir. Il paraît clairement que le coach français cherche à apprécier le niveau de chaque élément. Obligatoire la sieste Les joueurs sont sommés au quotidien de respecter les heures d'entraînement, de restauration et de sommeil conformément aux recommandations du préparateur physique tirées de ce qu'il appelle la préparation invisible. Pour le sommeil par exemple, le staff technique veille à ce que l'ensemble des joueurs s'en tiennent à l'horaire de la sieste. Personne ne déroge à cette règle. Hadjaoui en joueur de champ Lors du sixte organisé à la fin de la séance, Samir Hadjaoui a tronqué sa casquette de gardien contre le maillot d'un joueur de champ. L'ex-portier de l'Entente a joué milieu droit. On n'oublie pas les tirs de loin C'est une préparation technico-tactique assez variée qu'a mise en place l'entraîneur Lang pour les séances du soir, celles du jour étant consacrées exclusivement à la préparation physique. Ainsi, en plus des exercices de conduite de balle, les joueurs s'entraînent sur des tirs de loin sur service et en pivot sous l'œil scrutateur de Lang. Mahrez et Hadjaoui se relaient dans les bois Pour permettre à chaque gardien de bénéficier d'un temps de récupération lors de l'exercice des tirs de loin, Sid Ahmed Mahrez a enfilé ses gants pour alterner avec Hadjaoui dans les buts. De l'autre côté du terrain, Berrefane et Mazari se succédaient chaque cinq minutes.