«Je dois rencontrer Laib le plus tôt possible» Bourekba, l'avant-centre harrachi, est depuis samedi dans une situation des plus compliquées. Il vient de se rendre compte que ses tergiversations lui ont coûté cher puisque les dirigeants de l'USMH ont pris la décision de ne plus compter avec lui dans leur effectif. Cette décision prise quatre jours seulement avant la fermeture du marché des transferts met ce joueur dans une situation des plus compliquées. Sous contrat avec l'USMH, Bourekba a besoin de la lettre de libération pour quitter le club et sans laquelle il ne pourra jouer avec aucune autre équipe. Pour ce joueur, il a deux choix à faire. Celle de rester à l'USMH sans percevoir le moindre centime avant au moins un mois car les comptes du club sont au niveau zéro. Sinon il doit trouver rapidement un club pour se caser avant la clôture du marché des transferts. Mais là il a peu de chances de trouver preneur en un temps aussi réduit. Soumis à la libération de la direction de l'USMH, Bourekba n'a pratiquement aucune chance de trouver un club qui le payera et en achètera sa lettre de libération. Donc la meilleure solution pour lui est de rempiler à l'USMH tout en essayant de trouver un arrangement avec Laib pour sa prime de signature. Ce que l'on peut dire en tout cas par rapport à ce qu'il est en train de vivre actuellement c'est que Bourekba n'a jamais pensé se retrouver dans une situation telle que celle dans laquelle il est actuellement. Il reprend les entraînements quelques heures après son exclusion La séance de samedi après-midi qui s'est déroulée au complexe sportif de la Protection civile a été caractérisée par la présence parmi le groupe de Bourekba, l'attaquant harrachi, qui finalement a décidé de reprendre le chemin du stade après un boycott qui aura duré plusieurs semaines. Ce retour à l'entraînement arrive juste après que les dirigeants aient pris une décision finale sur son cas, à savoir celle de ne plus le compter parmi l'effectif de l'USMH. Après les menaces, les regrets Une présence surprise puisque quelques heures auparavant, ce joueur affirmait qu'il ne reprendrait pas les entraînements si le club ne lui octroie pas sa première tranche de signature avant le départ en Tunisie. Bourekba aurait même menacé de boycotter le stage de préparation s'il ne touche pas sa première tranche. Mais si l'on tient compte de sa présence à l'entraînement, on peut supposer que ce joueur a changé d'avis. Constatant que tous ses camarades parmi les anciens avaient repris les entraînements en se contentant d'un chèque de garantie, Bourekba a dû se rendre compte que sa décision de boycott et ses menaces n'étaient guère la meilleure solution pour revendiquer son dû. Ce qui est vrai car plus le temps passait plus la situation du joueur se compliquait avec l'arrivée à terme des délais des signatures. Par cette décision de reprendre les entraînements, peut-on dire que Bourekba a enfin compris qu'en campant sur sa décision de boycott, il risque de compromettre son avenir sportif, et si ce n'est pas déjà le cas pour lui. Bourekba : «Je dois rencontrer Laib le plus tôt possible» Interrogé hier matin alors qu'il était en route pour aller au CNMS où il devait passer la visite médicale avec d'autres joueurs, Bourekba nous a paru quelques peu inquiet sur sa situation actuelle. Tout en reconnaissant cela, l'ex-attaquant Kabyle nous a déclaré: «En reprenant les entraînements, j'ai voulu prouver aux dirigeants ma bonne foi. Maintenant, c'est leur tour de prouver la sienne. En tout cas, je n'ai plus de temps à perdre. Je dois rencontrer le président le plus tôt possible pour avoir une discussion franche avec lui. S'il me donne mon argent, je suis partant pour une autre saison avec l'USMH, sinon je demanderai ma libération.» N.R. Après avoir obtenu sa libération Mokrane le Bordji officiellement Harrachi Mokrane, le jeune défenseur du CABBA, devait officiellement signé, hier à l'USMH, un contrat de deux ans qui lui permettra de revêtir le maillot de l'USMH, son club formateur. Après avoir longtemps attendu sa libération, ce joueur a finalement réussi à convaincre les responsables du club bordji, qui ont accepté de lui délivrer, sans contrepartie financière, le document libératoire, apprend-on d'une source proche de la direction du CABBA. De son côté, Mokrane affirme avoir renoncé à son dû pour pouvoir récupérer sa libération. * Il est la 10e recrue En tout cas, avec l'engagement de Mokrane, prévu hier soir, l'USMH se verra augmenter le nombre de ses nouvelles recrues qui seront au nombre de dix en attendant d'autres. On apprend en effet que Bensalem, le jeune défenseur sétifien, serait lui aussi sur le point de concrétiser sa venue à l'USMH. Entraînement sans Charef Charef, l'entraîneur en chef, n'a pas dirigé les deux dernières séances d'entraînement. Il a avisé le président de son absence pour deux jours afin de régler le problème de son passeport dont la date d'expiration arrive à terme. Pour cela, le coach de l'USMH était hier à Aïn Defla, sa ville d'origine, pour le renouvellement de son document de voyage. Les nouvelles recrues obtiennent leur libération Pour officialiser le recrutement de certains nouveaux éléments dont l'engagement restait bloqué pour un problème de libération, les dirigeants ont finalement pu régler en moins de deux jours ce problème qui concernait les éléments suivants : Benaï, Bentocha et Aouamer. Pour Benaï, il est le premier des trois à avoir récupéré son document libératoire grâce au président de l'USMH. Ce dernier a dû envoyer samedi dernier en début d'après-midi un dirigeant à Ouargla avec en main un chèque de 50 millions. L'émissaire de Laib est rentré le soir même à Alger non sans avoir récupéré la libération de Benaï que lui ont délivrée les dirigeants du MC Mekhadma. Rentré tard dans la soirée de son voyage éclair à Ouargla, ce même dirigeant a le lendemain, tôt dans la matinée, pris la route en direction de Aïn Defla pour la libération de Aouamer et Bentocha. Arrivé là-bas aux environs de 9 heures du matin, l'émissaire de Laib a rencontré un petit problème d'argent, mais vite réglé. En fait, il manquait 10 millions de centimes à la somme convenue au départ ente les responsables des clubs. Finalement, cela s'est réglé rapidement. Ce qui a permis au missionnaire harrachi de reprendre la route pour rentrer sur Alger avant la fin de l'après-midi. Il ne reste que Benabdelkader Pour le cas Benabdelkader, il ne devrait y avoir aucun problème puisque le premier responsable de l'USMH vient de charger un dirigeant de cette mission. Celui-ci se rendra ce matin par le premier vol sur Oran. Selon ce dirigeant, l'argent nécessaire pour le rachat du contrat de Benabdelkader est déjà prêt. Bensalem, dernière recrue Bensalem, le défenseur sétifien, pourrait être la dernière recrue de l'USMH cet été. Alors qu'on le croyait parti une bonne fois pour toute, le défenseur sétifien Bensalem est revenu parmi le groupe. C'est une décision de Charef. Bensalem pourrait être la dernière recrue de l'USMH cet été. La piste Aissaoui écartée Abbès Aissaoui, le milieu de terrain que Charef souhaite avoir dans son équipe, ne sera apparemment pas Harrachi pour cette nouvelle saison. Ayant tout fait pour satisfaire les vœux du coach, les dirigeants de l'USMH n'ont malheureusement pas pu concrétiser la venue de ce joueur toujours sous contrat avec l'ASO. Les responsables du club harrachi se sont opposés au niet catégorique de Medouar, le président du club chélifien qui a fixé le prix pour la libération du joueur à d'abord 500 puis à 400 millions de centimes. Constatant que ce prix était largement au-dessus des moyens du club, les dirigeants de l'USMH ont décidé d'écarter définitivement cette piste. Où est passé Djeghbala ? Depuis quatre jours, les dirigeants de l'USMH n'ont plus de nouvelles de leur milieu de terrain, Abdelmalek Djeghbala. Parti chez lui à Ouargla pour passer trois jours avec sa famille avant le départ en Tunisie, il n'est pas revenu. Ce qui a suscité quelques inquiétudes parmi les supporters, mais pas autant chez les dirigeants. En effet, les responsables de l'USMH pensent plutôt à un mécontentement du joueur en raison de la libération de son cousin Krama qui n'a pu prouver les capacités d'un joueur de première division. Djeghbala a, pour manifester son mécontentement, décidé de sécher quelques séances d'entraînement, qui ont provoqué le courroux de l'entraîneur en chef, avant de partir chez lui pour ne plus revenir. En tout cas, à l'heure où nous mettons sous presse, Djeghbala n'est toujours pas rentré de Ouargla où réside sa famille. N.R.