Au train où vont les choses, il est peu plausible que l'USMBA retrouve la sérénité. Nonobstant toutes les tentatives visant à faire sortir le club de la crise, rien ne laisse entrevoir des lendemains meilleurs qui assureraient au club sa continuité. Au train où vont les choses, il est peu plausible que l'USMBA retrouve la sérénité. Nonobstant toutes les tentatives visant à faire sortir le club de la crise, rien ne laisse entrevoir des lendemains meilleurs qui assureraient au club sa continuité. La situation s'aggrave jour après jour et aucune lueur d'espoir ne se profile à l'horizon. L'USMBA fredonnée à tue-tête et bramée sur tous les toits, n'est en fait qu'une résonnance abasourdissante puisque les choses n'ont pas bougé d'un iota sauf peut-être côté finance avec l'annonce de l'ENIE comme principal sponsor. Hormis cette rescousse, assurément, rien n'a bougé alors qu'on essaye, toujours et encore, de trouver un repreneur. Les personnes dites «notables» qui pirouettaient autour du club par le passé, au temps de la vache grasse, font maintenant dans l'indifférence et l'impunité la plus totale dans un milieu affecté par l'anathème et les crises financières depuis que les organismes étatiques se sont désengagés. Comment sortir de la crise ? L'USMBA semble bien être sacrifiée sur l'autel de l'insouciance de ses «enfants». Aucun remord. Les postulants ne courent plus les rues, et l'USMBA est beaucoup plus perplexe par le prestige dans une enjolivure épuisée et sombre. Rien ne laisse présager une quelconque prise de conscience pour éradiquer cette dilapidation qui se déroule à ciel ouvert au vu et su de tout Bel-Abbès. Il est vrai que les pouvoirs publics, importunés par cette réalité, affichent une certaine volonté de remédier à la situation en tentant de trouver une issue heureuse. Des contacts sont entrepris avec des personnalités sportives et hommes d'affaires connus afin de concevoir une feuille de route à même de permettre au club de «survivre». Même les inconditionnels unionistes sont venus ajouter leur grain de sel en optant pour le «soulèvement». Une manière à eux d'exprimer leur ras-le-bol qui perdure depuis plus d'un mois. Tout le monde s'y met et tout le monde s'implique pour que l'USMBA ne meure pas. On affiche même une certaine confiance que l'équipe relèvera la tête si l'on fait preuve d'honnêteté et de droiture dans ses desseins mais, aussi, si les vaniteux ne détournent pas les bonnes volontés dans leur but de leur barrer le chemin. Le ridicule ne tue point Décidément, à Bel-Abbès, on en voit de toutes les couleurs. Alors que le club n'a pas encore trouvé repreneur, voilà que les computations vont bon train et les rumeurs enflent dans les quatre coins de la ville. Malgré le vide prévalant au sein du club, on se précipite, comme on peut, pour annoncer des noms d'entraîneurs et de joueurs qui seraient contactés. On a cité le driver Fouad Bouali lequel aurait été touché par les dirigeants unionistes qui auraient, aussi, pris langue avec Maroci, Bachiri et autres pour les enrôler dans l'effectif unioniste. Aussi baroque et insolite que cela puisse paraître, les gens continuent de croire à ces ragots. Qui pourrait bien négocier avec Bouali et les joueurs lorsqu'on sait que les deux ex-décideurs de la SSA/USMBA que sont Baghdad Bénaissa et Noré Benaissa ont déclaré qu'ils sont démissionnaires ? Les supporters sont en droit de se demander s'il y a un comité parallèle qui agit dans l'ombre. D'aucuns diront que ce ne sont là que des menées visant à faire éloigner les postulants à la succession de Baghdad Benaissa. Mais à qui profite tout cela ? Le ridicule ne tue point.