A cause du lieu de la réunion... Djebbari boycotte l'AG des actionnaires Apparemment, les choses ne semblent pas vouloir s'arranger au Mouloudia d'Oran à cause de son conseil d'administration qui n'arrive pas à dégager un président. Alors que Djebbari a confirmé une fois de plus sa démission de la tête du conseil, Baba s'est encore montré hésitant à cause de deux aspects, le premier est dû aux finances et le second relatif à l'aspect sécuritaire, puisque la guerre des clans est en perpète augmentation. Face à cette impasse, les membres du conseil d'administration n'ont pas trouvé mieux que d'annoncer leur démission pour confier l'avenir de l'équipe à l'assemblée générale des actionnaires qui devait avoir lieu hier en fin d'après-midi. Une réunion à l'issue de laquelle ces derniers devaient désigner un président. Djebbari confirme sa démission Le président du MCO, Youssef Djebbari a réitéré sa décision celle de quitter la présidence du conseil d'administration. Une fois ayant confirmé la décision de Djebbari, les membres du conseil en question se sont braqués vers Mohamed Belhadj qui ne s'est pas montré chaud à l'idée de prendre le relais. C'est la raison pour laquelle les membres du conseil d'administration ont décidé d'annoncer leur démission collective du conseil d'administration et laisser le club entre les mains des actionnaires dans une réunion prévue hier du côté de Mezghena. L'aspect sécuritaire en question L'autre point abordé lors de cette réunion est relatif à l'aspect sécuritaire. Les membres du conseil d'administration pensent qu'ils sont en train de travailler sous la pression de l'entourage du club. C'est ainsi qu'ils ont signé sur le PV d'avant-hier, de déposer plainte contre toute personne qui essaye de leur mettre des bâtons dans les roues et empêcher un quelconque investisseur de prendre en main l'équipe. Baba s'en prend au président du comité des supporters Le pressenti à la présidence, Ahmed Belhadj quant à lui s'est permis même de viser une personne qui est le président du comité des supporters. Le propriétaire de Mezghena pense que le représentant des supporters d'El Hamri est derrière tous les maux du Mouloudia. Il compte le poursuivre en justice, selon les présents à ladite réunion. Derrar peu élégant avecla presse Réputé pourtant être quelqu'un d'agréable à vivre et l'un des rares membres actifs du conseil d'administration, Jallel Derrar, qui aime rester derrière les projecteurs, s'est comporté d'une manière peu élégante envers la presse avant-hier lorsque des journalistes et photographes se sont approchés du lieu de la conférence. Il a d'ailleurs demandé aux agents de mettre dehors toute personne étrangère au conseil, avant d'interdire aux photographes de le prendre en photo. Mais monsieur Derrar doit savoir que quand on choisit de travailler au Mouloudia, un club si médiatisé, il est impossible qu'on reste discret mais il faut aussi faire preuve de subtilité envers la presse. Les conditions de Baba acceptées ? En l'absence d'un sérieux candidat, les membres du conseil d'administration bien que démissionnaires de leur poste sont en train de préparer le terrain à Ahmed Belhadj qui se montre encore hésitant. Sachant qu'en l'absence de Djebbari, Baba est la seule personne capable de faire face à la situation actuelle de l'équipe, notamment sur le plan financier. Les membres du conseil d'administration veulent tout faire pour le rassurer. D'ailleurs, sans avoir posé ses conditions, ces membres que sont Heffaf, Abdelilah, Benzerbadj, Kalaïdji et Derrar ont accepté les doléances de Belhadj au point de poursuivre en justice toute personne qui tente de lui barrer la route pour l'accession à la présidence du club. ------------------ A cause du lieu de la réunion Djebbari boycotte l'AG des actionnaires Le président sortant du Mouloudia, qui est également le représentant du club amateur au sein du conseil d'administration, ne devait pas se rendre à l'assemblée générale des actionnaires de la société du Mouloudia d'Oran. Djebbari ne considère pas sa démarche comme étant un boycott, mais c'est le lieu de la réunion qui lui a donné les jetons. Il pense que la réunion devait avoir lieu dans un autre endroit que le lieu de travail de son rival, Baba, qui est le complexe de Mezghena. «Je ne suis pas d'accord qu'on fasse une réunion de travail dans cet endroit. Je pense qu'on pouvait la faire dans l'un des hôtels de la ville ou au siège du club», dira Djebbari avant de répondre à la question de savoir si on voulait vraiment le pousser à l'absence en choisissant ce lieu. «Je ne sais pas. Peut-être qu'on ne voulait pas de moi en fixant cet endroit.» «Je reste actionnaire…» Concernant son avenir au club, Djebbari affirme qu'il ne sera pas loin de l'équipe : «Je remplirai ma tâche d'actionnaire dans le club en répondant présent à chaque fois qu'on a besoin de moi», souligne-t-il avant d'ajouter en ce qui concerne son rôle dans cette équipe : «Je ne sais pas encore ce qu'on va décider. Comme n'importe qui, j'attendrai à ce qu'on prenne les décisions qu'il faut avant de me prononcer.» La guerre des banderoles reprend Djebbari 1, Baba 1 Alors que les pro-Youssef Djebbari se sont illustrés samedi passé en se présentant au lieu de travail de ce dernier pour réclamer son retour et contester Ahmed Belhadj, les partisans de ce dernier ont dû répondre avant-hier devant l'entrée de l'hôtel Royal. Une trentaine de personnes se sont en effet présentées au lieu de la réunion munies d'une banderole où l'on pouvait lire «Le peuple veut Baba président et Cherif El Ouazzani entraîneur». Ils ont même pris à partie Djebbari à son entrée. Mais ce qui est très curieux dans l'histoire, est que les deux personnes que ce soit Djebbari ou Baba dénoncent ces agissements. Vrai ou faux ? ---------- Il est sous contrat jusqu'à 2015 Le MCO ne lâchera pas Aouedj L'international olympique du Mouloudia d'Oran, Sid Ahmed Aouedj qui fait actuellement l'objet de nombreux contacts de la part des clubs de Ligue 1 ne semble pas avoir pris de décision du moment qu'il passe encore son bac. Mais une fois terminé avec les examens, le joueur devra étudier les sollicitations des autres clubs, mais surtout attendre ce que son club employeur va devoir lui proposer. Pour le moment, la situation au Mouloudia n'est pas très claire et il est fort possible que le joueur réclame sa libération. Mais le nouveau président ne va pas s'aventurer à libérer un joueur de la trempe d'Aouedj qui est sous contrat jusqu'à juin 2015 avec la possibilité de le transférer à un club étranger lui qui a déjà effectué des essais avec le FC Bruges. Le Mouloudia d'Oran, qui a déjà perdu sans contrepartie un des ses fers de lance qu'est Youcef Belaïli, ne sera pas prêt à libérer l'autre pièce maîtresse de l'équipe surtout que l'on sait qu'il est actuellement le seul joueur du MCO à pouvoir décrocher un contrat professionnel à l'étranger. En somme, il y a peu de chance de voir Aouedj libéré par le MCO pour un autre club algérien. ------------- Ouamane : «Quoi qu'il arrive, je donnerai la priorité au Mouloudia» Le portier des Rouge et Blanc, Mohamed Réda Ouamane, qui suit de très près l'actualité de son club, ne semble pas trop chaud à l'idée de changer d'air à cause de la situation du MCO. «J'essaye de m'informer chaque jour sur ce qui se passe au niveau de la direction. C'est vrai que la situation m'inquiète, car n'importe quel joueur espère qu'on arrive à trouver une solution à ce problème de la présidence. Me concernant, je ne suis pas un ingrat pour fixer un ultimatum à mon club. J'ai fait toutes mes classes au Mouloudia au sein duquel j'ai soufflé le chaud et le froid. On a vécu des moments difficiles et de joie. En ce qui me concerne, j'attendrai le temps qu'il faudra. Si j'arrive à trouver un terrain d'entente avec les responsables je signerai, le cas contraire j'irai ailleurs. En tous les cas, je veux donner la priorité à mon club», affirme l'ancien gardien de but du MC Alger avant d'enchaîner : «J'espère seulement que les dirigeants arrivent à s'entendre, car le public veut une grande équipe avec de bons joueurs. Je connais pas mal de bons éléments qui attendent que la situation s'éclaircisse au Mouloudia pour venir.» ---------------- Haddou : «Après le départ de Djebbari, je suis systématiquement démissionnaire» Le manager général du Mouloudia d'Oran, Haddou Moulay vient de jeter lui aussi l'éponge en quittant son poste. Il pense que le départ de Djebbari lui impose d'une manière systématique sa démission. On peut connaître votre avis sur la situation du club ? Je n'ai pas d'avis à donner, dans la mesure où je viens moi aussi de démissionner. Nous étions une équipe à travailler ensemble avec Djebbari. Notre mission est arrivée à son terme, par correction, je dois emboîter le pas à Djebbari. Mais vous pouvez être reconduit à votre poste puisque Djebbari a conditionné votre maintien ? Djebbari est libre de faire ce qu'il veut. Je le remercie pour la confiance placée en moi durant toute la phase retour. Je pense qu'ensemble nous avons fait un bon boulot, mais je suis une personne de principe. Je ne suis pas un demandeur d'emploi. Je suis venu pour une mission bien précise. J'aurai certes aimé continuer mon travail si Djebbari avait terminé le sien. Mais l'heure du retrait a sonné pour tout le monde. Et si Baba vous sollicite ? Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas de problème ni avec Baba encore moins avec un autre. Mais je ne veux pas qu'on me taxe d'une personne qui pioche dans toutes les assiettes. J'ai choisi de travailler avec Djebbari, Dieu merci, nous avons réussi un grand exploit et personne ne peut dire le contraire. Je ne suis pas venu au Mouloudia pour me servir, car je suis aisé et je n'ai pas besoin de travailler au club pour survivre. Qu'allez-vous faire maintenant ? Je vais m'occuper de mes affaires et de ma famille. Sinon, je quitte le MCO par la grande porte. Je souhaite également bon vent à nos successeurs.
