Rebih : «C'est une suite logique» Gana : «On a décidé de résilier le contrat de Harkat» Le feuilleton de l'été, qui a tenu en haleine tous les supporters belouizdadis, a enfin connu son épilogue hier dans la soirée après que Rebih a paraphé son contrat pour les deux saisons à venir au Chabab de Belouizdad. Le milieu de terrain a, faut-il le rappeler, été la convoitise de plusieurs formations de l'élite, particulièrement la JSK. Des émissaires kabyles se sont même déplacés au domicile du joueur pour tenter de le convaincre, mais le natif de la Mitidja ne pouvait pas s'engager ailleurs, car il avait un contrat moral avec les Belouizdadis et avait envie de poursuivre l'aventure avec le Chabab. Maintenant, c'est chose faite. Rebih sera encore le fer de lance la saison prochaine en attendant la signature de Slimani et Meghout qui devraient en principe lui emboîter le pas sans tarder. Rebih : «C'est une suite logique» «Je suis bien évidemment content de pouvoir encore servir le club qui m'a permis de progresser et ce n'est qu'une suite logique si j'ai décidé de poursuivre l'aventure avec le Chabab. Il faut savoir qu'en football il y a d'autres paramètres non négligeables en dehors de l'aspect financier car au CRB, nous avons l'avantage de la stabilité et sachez que ce n'est pas rien, dois-je l'avouer», s'est exprimé Boubakeur Rebih. Gana : «On a décidé de résilier le contrat de Harkat» «Mais que se passe-t-il réellement au Chabab ? Croyez-moi, je n'arrive plus à comprendre pourquoi tout ce tintamarre à cause de la signature de Harkat, pourtant j'ai fait de mon mieux pour conserver toute l'ossature et Harkat a été recruté pour renforcer notre effectif qui aura des challenges à relever la saison à venir. J'ai, en concertation avec le joueur, décidé de résilier le contrat mais je tiens à dire que cette montée au créneau d'une certaine frange des supporteurs n'est pas fortuite. Je soupçonne une manipulation car je ne trouve pas d'autres explications qui pourraient expliquer cette conduite.» Et d'enchaîner : «Hier, j'étais porté aux nues par ces mêmes inconditionnels et aujourd'hui je suis malheureusement le mal de ce club. Je le dis et le répète, celui qui est capable de prendre ma place n'a qu'à se manifester.» ------------------------------- Benabderrahmane prêt à laisser deux mois de salaire pour ses papiers Le longiligne défenseur Farès Benabderrahmane est prêt à laisser deux mois de salaire contre sa libération. Il demande, en effet, à être régularisé sur les trois autres salaires qu'il lui reste, mais au niveau de la direction, c'est le silence radio. Le joueur a inlassablement tenté d'entrer en contact avec son président ou un dirigeant, aucun responsable n'a daigné lui répondre : «Je ne comprends rien à ma situation, les dirigeants m'ont informé de ma libération, mais on ne veut pas me remettre le fameux document. Cette situation ne pourrait que me porter préjudice pour ma carrière, puisque l'ESS avec laquelle je suis en contact ne pourra pas m'attendre éternellement, c'est pourquoi je suis prêt à céder deux mois de salaire pour avoir ma libération», a-t-il déclaré. ------------------------------- Deux africains proposés Un milieu du terrain béninois Louis Pascal Enghin et un attaquant congolais Mouithys ont été proposés au dirigeants belouizdadis. Les deux éléments ont porté ensemble les couleurs du club marocain du WAC précédemment, d'ailleurs le béninois a déjà affronté le MCA en coupe continentale et lui a même inscrit un but splendide, Arena le nouvel entraineur du chabab était à cette époque l'entraineur adjoint au WAC, le coach italo-helvétique est le mieux placé pour parler de ce joueur à ses dirigeants. La direction du club a été très convaincue en visionnant les cassettes du nigérian Sodji, ce drnier devra arriver à Alger le 10 juillet pour le voir à l'œuvre et finaliser. ` ------------------------------- Meghout : «Je déciderai cette semaine» Le milieu du terrain, Sid Ahmed Meghout n'est pas très content de sa situation est décidé de répondre favorablement aux clubs qui désirent l'avoir si les Belouizdadis ne se manifesteraient pas incessamment. «Je pense que j'ai assez patienté, en donnant la priorité au Chabab ne devrait pas être interprétée autrement. Car j'ai beaucoup de contacts, mais par respect au CRB je n'ai pas voulu donner suite aux sollicitations mais face à l'indifférence de la direction je pourrai changer d'avis et opter pour une autre formation. Je suis à Alger pour discuter, mais personne ne m'a appelé pour négocier, je vais encore attendre quelques jours et si rien ne bouge alors la décision sera connue. Ce jeudi, les supporters marcheront Les inconditionnels du Chabab, qui sont de plus en plus en colère contre la politique de Gana, ont décidé cette fois de passer à l'action pour un sit-in devant le cercle sportif sis à Belouizdad, dans l'espoir de trouver un interlocuteur, avant de prendre la route vers Boumerdès pour rencontrer le président de tout leurs malheurs. Ce dernier, qui se fait très rare en cette période des transferts, est décrié par ses supporteurs, le recrutement effectué jusque-là par la bande à Gana a montré non seulement ses limites en football mais aussi une incompétence avérée en la matière, car le président du conseil d'administration, qui n'a ni les connaissances footballistiques adéquates ni le pouvoir décisionnel, s'est permis de déléguer une personne de son patelin pour recruter et engager des discussions avec les cadres de l'équipe et les potentielles recrues, en proposant parfois des sommes qui dépassent tout entendement à certains, en multipliant la quote-part qui lui revient sans se soucier pour autant de la situation financière du club qui, rappelons-le, touche le fond des abysses. Mais pour quelle raison la personne qui a été derrière le recrutement de Harkat, Messaoudi, Khodi et Chouih se fait-elle du mourant lorsque ses poches sont pleines ? Un autre joueur qui a disparu du circuit a refait surface grâce à l'ami de Gana pour lui proposer un contrat au CRB, mais fort heureusement la transaction a été évitée de justesse par l'homme fort du club belouizdadi. L'amour du club longtemps avancé comme argument est fallacieux devrions-nous le penser, pour gagner la confiance des fans belouizdadis. «Azzedine Gana doit partir, c'est grave ce qu'il est en train de faire au Chabab, il a dévalorisé le CRB au point où des joueurs qui normalement devraient payer pour porter le maillot rouge et blanc le fuient à cause de ces pseudo-dirigeants d'un genre nouveau, jamais le club n'avait connu pareille débandade, on ne se reconnaît plus dans cette équipe, jadis sereine et entourée de personnes dévouées au Chabab et connues par tout le monde, ce qui n'est plus le cas présentement», a martelé un supporteur. Pourquoi Gana résiste-t-il à la pression ? L'unique raison qui astreint Azzedine Gana à faire face à la pression sans cesse grandissante des supporteurs réside dans la récupération de son apport personnel estimé à 3 milliards de centimes. Un montant investi la saison précédente en liquides faut-il le souligner pour payer les joueurs et permettre au club de démarrer la saison. D'après de sources proches du club, Azzedine Gana n'attend que le moment opportun pour récupérer son argent et déguerpir car, outre les joueurs et les supporteurs, les dirigeants, et pas des moindres, puisqu'il s'agit de ceux qui l'ont imposé, commencent vraiment à se lasser de son comportement en lui cherchant un suppléant à la tête du conseil d'administration. La marche de ce samedi sera peut-être salutaire pour les Belouizdadis qui souhaitent indubitablement son départ. «Après plusieurs tentatives pour le rencontrer, nous avons décidé de montrer notre désolidarisation avec Gana en nous déplaçant d'abord au Caroubier et ensuite on prendra la route vers Boumerdès, on n'a plus le droit de se taire, le CRB est en danger», s'est exprimé un autre fan et de poursuivre : «Des formations au bord de l'implosion sont très avancées dans le recrutement, malgré la grave crise financière et de confiance, elles sont finalement arrivées à faire signer de grands noms, car la dimension du club fait rêver mais le CRB de Gana fait fuir même les plus inconnus des joueurs parce que la confiance n'est plus de rigueur désormais.» Après le CA, un club turc sur les traces de Slimani Outre les touches plus que probables de France et de la Tunisie, une nouvelle offre est parvenue de la Turquie par le biais de Djamel Amani. L'ancien joueur du Chabab, qui connaît trop bien ce pays pour y avoir joué durant plusieurs saisons, a été contacté par la formation évoluant en première division, mais Slimani ne serait pas chaud à aller s'expatrier à Ankara. Pour rappel, Amani est également son représentant auprès des Tunisiens, d'ailleurs c'est lui qui s'est déplacé en Tunisie pour rencontrer les dirigeants tunisois du Club Africain. Un Espoir de l'USMH signe au CRB Il s'agit du latéral gauche Boukatouh qui évoluait la saison précédente avec les Espoirs harrachis, ce joueur vient de parapher un contrat d'une durée de quatre années au profit du CRB. La formation de l'entraîneur Abdenour Bousbia est en train de faire un excellent recrutement en réussissant à recruter des jeunes de l'USMA, le Paradou AC, le RCK et le dernier arrivé jusque-là arrive de l'USMH. Mehdi Benaldjia rencontrera les dirigeants du CRB pour la 2e fois Le jeune joueur de l'USMA, Mehdi Benaldjia, a rencontré une première fois les dirigeants belouizdadis mais aucun accord n'a été trouvé. L'Usmiste attendait beaucoup mieux de la part de la direction du CRB, mais l'offre présentée a été repoussée. Benaldjia a demandé aux dirigeants du Chabab de revoir leur offre en leur donnant un second rendez-vous hier dans la soirée. Ouslati proposé au CRB Le manager Merabet a proposé aux dirigeants belouizdadis le milieu du terrain Fahem Ouslati, une surprise que personne ne s'y attendait puisque le joueur, qui a été formé au club, a quitté le CRB pour la JSK dans des circonstances un peu particulières. Puisque le rouquin avait exercé une pression terrible sur ses responsables pour se faire délivrer sa lettre de libération. Le joueur qui a vadrouillé un peu partout en Algérie a finalement posé ses valises dans la banlieue parisienne au sein de la formation chère à Sandjak, à savoir Noisy-le-Sec.