Hannachi ne lâche pas Ighil : L'affaire est passée au TAS hier Une semaine après son retour de la sélection, voilà que l'enfant du club, Essaïd Belkalem, fait parler de lui, après les déclarations incendiaires et inattendues faites vendredi dernier sur les ondes de radio Chaîne II. Cette dernière sortie médiatique du défenseur kabyle a ouvert la voie à de nombreuses spéculations. Quelle mouche a piqué Belkalem ? C'est la question que se posent les nombreux supporters, mais surtout les dirigeants du club kabyle. Certes, Belkalem était en conflit avec le président Hannachi suite aux 9 mois de salaire non payés, mais depuis, tout a été réglée. D'après certains observateurs, Belkalem n'avait aucune raison de tirer à boulets rouges sur ses dirigeants, alors que c'est grâce à eux qu'il a été promu très jeune chez les seniors du temps de Moussa Saïb. Tout le monde se souvient des débuts de Belkalem en amical face à El Biar, en 2008, lorsqu'il avait été aligné sur le flanc droit. A ce moment là, personne ne croyait en lui, même pas Saïb. Seuls les dirigeants voyaient en lui un grand talent. Voilà que quelques années plus tard, l'enfant du club leur tire dessus pour une question de sous. Les dirigeants très en colère On imagine la réaction des dirigeants de la JSK hier matin, lorsqu'ils ont lu les déclarations de Belkalem dans les médias. Une source proche de la direction nous a fait savoir que le président Hannachi était hors de lui. Personne ne s'attendait à voir un tel acharnement de la part de Belkalem. D'après la même source, certains dirigeants n'ont pas hésité à appelé le président pour lui demander d'exiger des explications au joueur, suite à cette sortie médiatique sur les ondes de radio Chaîne II. D'ailleurs, ils sont écœurés d'entendre Belkalem accuser ses responsables d'avoir libéré certains joueurs. Etant blessé, pourquoi a-t-il affronté le Gabon lors du CHAN ? Une fois de plus, Belkalem remue le couteau dans la plaie avec cette histoire de blessure. Il a déclaré ceci : «Je me suis blessé à la JSK, pas en Equipe nationale.» D'après l'ensemble des observateurs, en faisant une telle déclaration, Belkalem se contredit. Et pour cause, s'il était gravement blessé, que faisait-il alors au Soudan ? Du côté kabyle, personne ne dit le contraire. Belkalem a effectivement été blessé en championnat face à l'ESS. De retour à Tizi, le staff médical lui avait préconisé des soins. Pour sa part, le président Hannachi lui avait même expliqué qu'en allant au Soudan, il risquait de craquer. Belkalem sait au fond de lui qu'il a fait une erreur en jouant le match face au Gabon, puisqu'il n'a pu arriver à terme de cette rencontre. Si la JSK est responsable, le joueur et le staff médical de la sélection le sont davantage. Hannachi lui avait conseillé de se soigner d'abord Avant de rejoindre la sélection nationale, Hannachi avait conseillé à Belkalem d'éviter de jouer le moindre match. Les dirigeants kabyles auraient aimé que Belkalem dévoile les détails de ce qui a été dit entre lui et Hannachi. Aujourd'hui, les dirigeants estiment que Belkalem a pris la décision d'aller jouer le CHAN, et il doit aujourd'hui se comporter comme un joueur responsable. Il doit assumer son choix au lieu de trouver des excuses en accusant gratuitement les dirigeants du club. Le président allait le rencontrer cette semaine pour lui augmenter son salaire Quant à l'histoire de sa revalorisation de salaire, nous avons appris que le président Hannachi a évoqué récemment le cas de Belkalem. Il a fait savoir à ses proches qu'il comptait rencontrer le joueur à Tizi Ouzou pour négocier son nouveau salaire. D'après la même source d'information, Hannachi voulait proposer un salaire de 80 millions de centimes à son joueur. Certains estiment que Belkalem aurait dû se faire tout petit, au lieu de précipiter les choses, car son salaire allait être tôt ou tard augmenté. De plus, le problème des 9 mois de salaire vient d'être réglé entre Hannachi et Raouraoua. Que veut Belkalem de plus ? La touche de l'USMA a métamorphosé le joueur Ceux qui ont du mal à expliquer la sortie médiatique du joueur mettent ça sur le dos du dernier contact qu'a eu le joueur du club algérois. En effet, une source proche de l'USMA nous a fait savoir que Belkalem a récemment été contacté par un dirigeant du club. D'autres sources affirment même que c'est Rabie Meftah qui serait derrière cette touche. On ignore pour l'instant si c'est ce contact qui a poussé Belkalem à réagir ainsi. En tous les cas, tout le monde est unanime à dire que le joueur s'est métamorphosé depuis qu'il est revenu de sélection. ..................... L'affaire est passée au TAS hier Hannachi ne lâche pas Ighil Le litige qui oppose le président de la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, à son ancien entraîneur Meziane Ighil a été retenue dans l'ordre du jour des affaires traitées par le Tribunal sportif algérien. Selon nos informations, Hannachi s'est déplacé en personne à Alger afin d'apporter plus de détails sur la plainte qu'il a lui-même déposée il y a quelques mois de cela contre Ighil, exigeant de lui le remboursement de certaines mensualités que l'ex- entraîneur kabyle auraient perçues comme avance, alors qu'il n'a pas été jusqu'au bout de son contrat. Installé à la barre technique au mois de septembre 2011, l'ex-coach de la JSK a jeté l'éponge, après cinq mois de travail. Selon nos informations, le TAS rendra son verdict dans les prochains jours. .................... Maroci : «Jouer le titre est une tradition à la JSK» Le milieu récupérateur de la JSK, Tayeb Maroci, profite actuellement des derniers jours de vacances. Dans une semaine, il sera de retour à Tizi où il commencera comme ses nouveaux partenaires la préparation de l'intersaison, à Tizi Ouzou, avant de se rendre en Tunisie pour peaufiner le travail deux semaines durant. Maroci se dit être attentif à toute l'actualité de son club qu'il retrouve, après un passage à la JSMB. Dans l'entretien qu'il a aimablement voulu nous accorder, le natif de Maghnia nous commente, également, l'objectif affiché par la direction pour la nouvelle saison, à savoir jouer pour gagner le titre. Selon lui, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une tradition chez les Canaris. Depuis que vous avez officialisé votre retour à la JSK, vous vous êtes offert quelques jours de vacances. Comment passez-vous ces derniers jours ? Ayant tout réglé avec la direction m'a beaucoup soulagé, dans la mesure où j'avais besoin de prendre du recul pour profiter des vacances. Depuis que j'ai rencontré, pour la deuxième fois, mes responsables et tout finalisé avec eux, je suis revenu chez moi à Maghnia pour me reposer. Là, j'en profite au maximum puisque d'après le programme qui nous a été communiqué, on reprendra le premier du mois de juillet prochain. D'ailleurs, je compte rallier Tizi bien avant cette date pour y être au rendez-vous. La JSK a fait venir neuf nouveaux joueurs. Quel est votre commentaire ? Je le sais. Il y a ceux que je ne connais pas encore et ceux que j'ai déjà affrontés. Je les félicité d'avoir opté pour la JSK où ils auront assurément l'occasion de progresser et nous essayerons de nous familiariser très vite dès les premiers jours. Le stage sera justement l'occasion de nous connaître. Personnellement, je ne me sentirai pas nouveau, car je connais déjà la maison. J'ai même hâte de retrouver notre jardin du 1er-Novembre. Même votre ancien coéquipier à la JSMB, le portier Merzouki, a opté pour la JSK. Que pensez-vous de son choix ? Je connais bien Merzouki ; c'est un jeune gardien de but qui a des qualités énormes. Il est jeune et il a une grande marge de progression. Je suis convaincu de sa réussite. Il saura, croyez-moi, sauter sur l'occasion pour confirmer son talent. C'est un garçon qui aime les défis et je suis sûr que la JSK lui servira de club idéal pour s'épanouir. Il a fait le bon choix. Un nouvel entraîneur a été nommé cette semaine. Il s'agit d'Enrico Fabbro : le connaissez-vous ? Personnellement, non, mais je sais qu'il a déjà exercé en Algérie. Il a été entraîneur en chef du MCA avec lequel il a gagné deux titres : Coupe d'Algérie et Supercoupe. J'espère qu'il réussira, également, à offrir à la JSK un autre titre, et nous, en tant que joueurs, c'est notre mission principale. La direction a déjà arrêté le titre comme principal objectif. Ne sentez-vous pas une responsabilité déjà ? Honnêtement non, et parler du titre à la JSK n'est pas nouveau pour moi. C'est même une tradition dans ce club qui joue pour un titre chaque année. Je sais que ces deux dernières saisons, le club a traversé des moments difficiles et c'est ce qui a influé sur son parcours en championnat. Nous ferons de notre mieux pour redresser la situation, c'est même une obligation. .................... La famille de la JSK lui a rendu un vibrant hommage Ouramdane ressuscité A l'initiative de l'APC de Tadmaït, la famille, les amis et les proches du défunt Rabah Ouramdane, ex-dirigeant de la JSK de 1992 à 1997, a rendu, avant-hier, un vibrant hommage à l'une des figures de la JSK qui a travaillé dans l'ombre mais qui a laissé son empreinte au club le plus titré du pays. A l'occasion de la commémoration de la mort de celui qui s'est beaucoup sacrifié pour la JSK, pendant plusieurs années, la famille de la JSK, représentée par d'anciens joueurs et dirigeants, s'est recueillie vendredi dernier sur la tombe du défunt. Il y avait comme chefs de file, l'ex-international Hakim Medane et le secrétaire général, Saïd Boukhari, qui a tenu à témoigner personnellement à l'entourage familial du défunt le grand mérite d'Ouramdane qui a tout donné à la JSK sans n'attendre rien en contrepartie. Dans l'après-midi, les Issad, Iratni, Meghrissi, S. Yousfi, reconnaissants envers celui qui a beaucoup servi de son vivant le club kabyle, se sont produits en match gala qui a opposé les anciens du Jumbo-Jet face à l'équipe de la JSBM, représentée par les Tonkin, Nafâa, Aouïdia et autres. L'hommage rendu au défunt a connu un franc succès. Ce fut une bonne initiative des autorités locales de Tadmaït.