Zidane : «Rendez-vous dans 10 ans.» Deschamps refuse l'Equipe de France, Le Guen en pole position. Zinédine Zidane a actuellement un poste important au sein du secteur technique du Real Madrid, mais passe également ses diplômes de manager au CDES de Limoges jusqu'en 2013 . Mais de plus en plus, son nom apparaît pour entraîner l'équipe de France ! Ce dimanche sur TF1, Bixente Lizarazu ancien coéquipier de «Zizou» a annoncé que ce serait bien de voir Zidane entraîner les Bleus. Et puis, n'oublions pas qu'il n'a jamais nié cette idée «qu'un jour, pourquoi pas. S'il le dit et qu'il l'affiche, ça sera lui. Je ne vois pas comment on pourrait lui dire non s'il a envie d'être sélectionneur. Si lui le dit et l'affiche, tous ceux qui vont arriver à la place, ils sont morts. Pour clarifier la situation, le mieux ça serait ça. S'il a vraiment envie, il faut qu'il le dise.» Le Graët réagit à la rumeur ! Présent en conférence de presse à l'issue du comité exécutif réuni ce mardi matin au siège de la FFF, Noël Le Graët a salué le fait que Zinédine Zidane envisage un jour de prendre en main les destinées de l'équipe de France. «Je trouve ça réjouissant. J'apprécie qu'il s'intéresse à l'équipe de France», a-t-il lancé dans un sourire. Zidane : «Rendez-vous dans 10 ans» Interrogé par i-Télé sur l'éventualité de prendre l'équipe de France, Zinédine Zidane n'a pas exclu cette éventualité... à long terme. Zizou sélectionneur des Bleus ? Il faudra attendre un peu. L'ancien international tricolore, actuellement représentant du Real Madrid, a assuré qu'il ne sera pas le prochain patron des Bleus, après le départ de son ami, Laurent Blanc, samedi. «Il y a dix ans, je ne voulais pas être entraîneur (...). Aujourd'hui, j'ai envie de me diriger vers ça. Donc on verra. Peut-être que dans dix ans, je serais sélectionneur de l'équipe de France. On ne sait pas. Mais aujourd'hui, ce n'est pas d'actualité», a assuré Zidane au micro d'i-Télé. Qu'en pense son pote Didier Deschamps ? La réponse de l'ancien technicien de l'Olympique de Marseille ne devrait pas tarder à être connue. Zizou «crédible» pour Liza Loin d'abdiquer, «France 98» avait obtenu sa revanche avec l'arrivée de Blanc à la tête du onze de France, affublé des pleins pouvoirs. À présent deux noms circulent pour prendre sa succession. Didier Deschamps qui a selon «Liza» et Barthez l'expérience et toutes les qualités requises pour reprendre les rênes et... Zinédine Zidane, qui est en train de passer ses diplômes d'entraîneur. «Ce sont deux choix qui peuvent être très bons pour l'équipe de France», a conclu l'ancien défenseur basque. La balle est désormais dans le camp du président. -------------------- Nasri, Ben Arfa, M'Vila et Ménez devant le conseil de discipline Quatre joueurs de l'équipe de France passeront devant le conseil de discipline de la Fédération française de football (FFF). Il s'agit de Samir Nasri, Yann M'Vila, Hatem Ben Arfa et Jérémy Ménez. -------------------- Wenger défend Nasri Arsène Wenger a décidé de revenir, dans sa chronique sur le site d'Eurosport, sur l'attitude de Samir Nasri lors de l'Euro 2012. S'il regrette les débordements de son ancien joueur, l'entraîneur d'Arsenal estime pourtant qu' «il n'y a pas de quoi en faire une histoire» et déplore la tournure médiatique prise par un «petit incident» devenu «un évènement national. Cette histoire avec Nasri a été disproportionnée (...). Il a eu le malheur d'être filmé au moment où il l'a dit mais il n'aurait pas dû le dire. Nasri est un garçon intelligent et il va se rectifier. Ce n'est pas un fauteur de troubles. Il paie le prix de l'élimination de la France mais ce n'est pas lui qui en est le responsable. L'incident a été magnifié car il a eu lieu avec la presse. (...) L'avantage il y a 10-15 ans, c'est qu'un incident comme celui-là restait dans le vestiaire, aujourd'hui cela devient un événement national où tout le monde donne son avis. C'est donc beaucoup plus difficile à réparer. (...) Il faut le sanctionner mais pas nécessairement en le suspendant mais en le sanctionnant par une amende financière. Il faut marquer le coup. Quand un joueur ne respecte pas le comportement adéquat, il faut le sanctionner. Ce qui est important c'est que Nasri tire les leçons de ce qui lui est arrivé et que la prochaine fois il se maîtrise. Il ne faut pas que la presse décide de ce qu'il va lui arriver. Ce n'est pas le rôle de la presse.» -------------------- Les primes des Bleus gelées «L'ensemble des primes de l'équipe de France sont gelées. Personne ne percevra son chèque dans les semaines qui viennent», a déclaré Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), ce mardi en conférence de presse. La prime convoitée par les sans-abri de Lyon L'association lyonnaise Notre-Dame des sans-abri a écrit lundi à Noël Le Graët, président de la Fédération française de football, et aux joueurs de l'équipe de France, pour leur demander ni plus ni moins de lui reverser la prime de 100.000 euros qu'ils ont reçue à la suite de leur qualification pour les quarts de finale de l'Euro 2012. Et ce, alors que plusieurs voix se sont élevées contre le versement de cette récompense jugée imméritée par certains au regard du comportement des Bleus. 100 000 euros, c'est 22 000 repas servis «Nous avons trouvé formidable que les joueurs italiens reversent leur prime aux sinistrés des tremblements de terre d'Emilie-Romagne, explique Sébastien Guth, du foyer de Notre-Dame des Sans-Abri. Dans nos 42 structures, nous accueillons 5000 personnes par an. Or 100 000 euros, cela correspond à 2500 nuitées ou 22 000 repas servis». Cette association reçoit des subventions, notamment de la Fondation de l'Olympique Lyonnais. De quoi parler à Hugo Lloris gardien de but et capitaine des Bleus mais aussi de l'OL. Le courrier est arrivé lundi soir par mail à la FFF. Il a été transmis à Noël Le Graët, qui mène ce mardi matin un comité exécutif stratégique autour du remplacement de Laurent Blanc au poste de sélectionneur et du comportement de certains Bleus durant l'Euro 2012. Quant aux joueurs, ils sont actuellement en vacances. -------------------- Deschamps refuse l'Equipe de France, Le Guen en pole position La succession de Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France se transforme en casse-tête. Considéré comme favori pour remplacer le Président sur le banc des Bleus, d'autant plus depuis la remise de sa démission à la direction de l'OM dans la nuit de dimanche à lundi, Didier Deschamps aurait finalement décliné la proposition de Noël Le Graët, selon France Football. Selon le bi-hebdomadaire français, le salaire ainsi que la taille du staff n'auraient même pas été abordés. Deschamps aurait argué que le moment était loin d'être opportun pour lui de prendre en main la sélection tricolore, ne se sentant «pas prêt à toutes les compromissions, ni à prendre tous les risques pour assouvir ce désir profond». Après une saison compliquée avec l'OM et face au chantier que représente la prise en charge de l'équipe de France, D. D. aurait préféré choisir une période sabbatique plutôt que de replonger immédiatement dans le grand bain du coaching. Le favori écarté, les spéculations vont maintenant bon train quant au nom du futur sélectionneur français. Le comité exécutif de la FFF est censé l'annoncer mardi, lors de sa prochaine réunion, mais déjà beaucoup pensent que Paul Le Guen pourrait être l'élu. L'entraîneur, passé par l'OL ou bien le PSG, est actuellement sélectionneur d'Oman. Mais rien n'est encore acté et le suspense devrait encore durer 24 petites heures. Il n'y a pas à dire, l'équipe de France sait assurer le spectacle. Arsène Wenger refuse lui aussi Arsène Wenger aurait lui aussi refusé le poste de sélectionneur des Bleus. L'Equipe nous apprend dans ses colonnes ce mardi que Noel Le Graet est entré en contact avec le technicien d'Arsenal. Wenger a d'abord souhaité poser une condition : celle d'entraîner à la fois le club londonien et l'équipe de France. Finalement, après réflexion, il a décidé de refuser la proposition du président de la FFF. Une réunion de la Fédération aura lieu à la mi-journée (12h15) pour aborder le départ de Laurent Blanc, sa succession et les écarts de conduite de certains joueurs lors de l'Euro. -------------------- L'équipe de France 98 déplore le départ de Laurent Blanc L'annonce du départ du sélectionneur français suite à son entretien avec Noël Le Graët suscite de nombreuses réactions. Entre incompréhensions et regrets. Plusieurs champions du monde en 1998 ont pris la parole pour manifester leur déception de voir leur ex-équipier Laurent Blanc quitter l'équipe de France. Bixente Lizarazu était le premier à réagir au micro de TF1 pour qui il travaille comme consultant. «Je trouve que c'est un gâchis parce que l'opinion publique était avec Laurent tout comme la majorité des médias qui était favorable à ce qu'il poursuive l'aventure.» Et d'ajouter : «Je regrette qu'il décide d'arrêter a priori sur un problème personnel avec Noël Le Graët (NDLR : président de la Fédération française de football).» Dugarry : «Le Graët a voulu reprendre la main face à quelqu'un qui ne sera jamais un politicien» La génération dorée championne du monde 1998 et championne d'Europe 2000 n'a pas l'habitude d'abandonner les siens. Quitte à réagir un peu violemment. Si Lizarazu a simplement laissé filtrer sa déception à l'égard de Blanc, qui avait «toutes les cartes en main pour continuer», Christophe Dugarry a ouvertement critiqué le président de la Fédération. «Le Graët a voulu reprendre la main face à quelqu'un qui ne sera jamais un politicien», a déclaré l'ancien attaquant dans Le Parisien. On se souvient que Dugarry et Lizarazu avaient déjà été en première ligne il y a quatre ans pour réclamer le départ de Raymond Domenech, après l'élimination au premier tour de l'Euro-2008 et son remplacement par Deschamps. À l'époque, leur soutien, ainsi que celui de Zinédine Zidane, Emmanuel Petit ou Robert Pirès s'était cependant avéré contre-productif. Le président de l'époque, Jean-Pierre Escalettes, fustigeant «une campagne indécente» et le poids d'un «clan», avant de reconduire Domenech jusqu'au fiasco du Mondial- 2010.