Zidane : «On m'a promis de me payer aujourd'hui» Apparemment, la direction du club d'El Hamri n'arrive pas encore à trancher l'endroit encore moins la date du stage d'intersaison qui devra avoir lieu en plein mois sacré du Ramadhan. Trois destinations ont été citées par les responsables du club, à leur tête le P-DG de la société, Youssef Djebbari, qui a affirmé que le stage aura lieu du côté du Maroc, plus précisément au centre de Wilness de Casablanca, avant de se rétracter et négocier avec la DJSL pour un stage de préparation au Maroc ou en Tunisie et l'essentiel est que cette structure en question s'occupe des frais du stage, comme ce fut le cas la saison passée, lorsque la DJSL a financé le stage de Hammamet. Un autre endroit vient de bousculer le choix classique qui est la Turquie, une destination très en vogue et prisée par les clubs ces temps-ci. Djebbari affirme être en négociations avec la même boîte qui a envoyé l'USM Alger là-bas. En somme, jusqu'au moment où nous mettons sous presse, les responsables du Mouloudia n'ont pas encore tranché sur la question du stage. Problème de matchs amicaux en Tunisie Djebbari donne l'impression que le choix de la Tunisie sera comme dernier recours pour le Mouloudia d'Oran, car il semblerait que la DJSL est prête à financer un stage là-bas et confier cette mission à la même agence de voyage qui a ramené le MCO à Hammamet. Mais le hic est que Djebbari, qui a fortement critiqué le choix de l'ancien P-DG de la société, ne va jamais accepter que le MCO se rende à nouveau à Hammamet Yasmine qui est beaucoup plus un site touristique qu'autre chose. Mais le responsable de l'agence avait à l'époque proposé trois sites aux Hamraoua : Hammamet Yasmine avec un hôtel cinq étoiles qui est Taj Sultan, Bordj Cédria et Aïn Draham. Mais le choix s'était porté sur ce luxueux site de Taj Sultan. Si Djebbari refuse cet endroit, il sera dans l'obligation de choisir les deux premiers qui ne sont pas fameux aux yeux des joueurs qui ont la particularité de bien connaître ces centres. Autre inconvénient qui risque de se poser, celui relatif aux matches amicaux puisque le championnat de Tunisie tire à sa fin et le MCO risque de ne pas trouver des sparring-partners de qualité sachant que la saison passée, le Mouloudia a quand même donné la réplique à l'équipe type du Club Africain, à Zarzis La Turquie, une destination inconnue ! La Turquie est une destination qui vient de s'ajouter à la liste des pays qui pourraient accueillir le Mouloudia d'Oran pour un éventuel stage d'intersaison. C'est Djebbari lui-même qui a annoncé la nouvelle affirmant en train de négocier avec la même société qui a assuré le stage aux Usmistes. Mais cet endroit demeure une destination inconnue pour les Hamraoua qui n'ont pas effectué un stage là-bas depuis 2004 sous la présidence de Meziane Mourad. Un autre problème risque de se poser, celui de la nourriture, puisque c'est vrai que la Turquie est un pays musulman mais leurs traditions en ce mois sacré ne sont pas les mêmes que celles des pays du Maghreb. Ce qui pourrait faire écarter cette piste. Les joueurs préfèrent Casablanca Le seul endroit qui est en train de faire l'unanimité concernant le lieu du stage est incontestablement le Maroc, plus précisément la capitale économique Casablanca qui a l'habitude d'accueillir les Hamraoua. Ces derniers ont effectué une dizaine de fois des stages de préparation au royaume chérifien et se sont habitués au mode de vie au Maroc. Le premier avantage est au niveau du voyage puisque seulement une heure de vol sépare Oran de Casablanca. Il faut dire aussi que les Oranais, qui possèdent presque la même culture et a même gastronomie que les Marocains, ne s'y sentiront point dépaysés. Il y a de cela deux ans, les équipiers de Berradja ont réalisé l'un de leurs meilleurs stages au centre de Kahrama. En tous les cas, les joueurs sont unanimes à penser que le Maroc demeure le meilleur choix pour un stage en plein mois de Ramadan. ------------ Zidane : «On m'a promis de me payer aujourd'hui» Le cas du capitaine d'équipe Mohamed Amine Zidane est loin d'être réglé. Le joueur, qui a décidé de répondre à l'appel de la direction sans avoir paraphé son contrat, commence à prendre son mal en patience, puisque cela fait une semaine que la reprise des entraînements a eu lieu et qu'il n'a encore rien perçu. Comment se déroulent les entraînements de sous l'ère du nouvel entraîneur Eymael ? Je trouve que la préparation se déroule le plus normalement du monde. Comme tout le monde le sait, le groupe s'entraîne presque au complet. L'ambiance est formidable au sein de l'effectif. Les nouveaux joueurs n'ont pas eu des difficultés à s'intégrer dans l'équipe dans la mesure où plupart d'entre eux connaissent le groupe. Pour ce qui est de l'entraîneur, je pense qu'il donne l'impression de bien maîtriser son sujet. Les joueurs ont répondu favorablement à sa méthode de travail. Disons aussi que nous avons l'habitude de travailler avec les techniciens européens, comme ce fut le cas la saison passée. Après une semaine de travail, que pensez-vous du groupe actuel ? Il est encore tôt de tirer les conclusions sur le groupe. Sinon je pense que le recrutement a été à la hauteur. Seulement, on aurait aimé voir certains joueurs rester avec nous. Mais la qualité de l'équipe de la saison prochaine sera à la hauteur. Le plus important est d'éviter un scénario semblable à celui de la saison passée. Il faut bien débuter le championnat en récoltant le maximum de points et gagner en confiance dès le départ. Dans l'axe central, la concurrence sera rude avec l'arrivée de Megherbi et Mazari sans parler de la présence de Belabbès ? C'est une bonne chose pour l'équipe. En 2010, lors de mon retour à l'équipe, il y avait aussi de la concurrence avec la présence de grosses pointures, comme Kechamli et Ouasti qui étaient indétrônables dans leur poste. Mais la loi de la concurrence m'a permis de jouer avant la fin de la phase aller. Pour moi, il n'y a pas de secret pour jouer que de travailler le plus sérieusement du monde aux entraînements et que le meilleur joue. Vous avez repris les entraînements avec le groupe, mais vous n'avez pas encore prolongé officiellement votre contrat. Que se passe-t-il ? C'est vrai que les dirigeants m'ont demandé de commencer les entraînements tout en s'engageant à me payer. Mais il s'est avéré qu'un problème d'ordre administratif a fait que je tarde à empocher mon dû. Ils m'ont demandé de patienter au plus tard jusqu'à aujourd'hui. Je continue à leur faire confiance. Cette situation ne vous perturbe pas, car officiellement vous n'êtes pas encore dans l'équipe ? Un peu oui, car j'aurais aimé signer mon contrat et me concentrer à 100 % sur mon travail. Dieu merci, les gens sont témoins, je me suis toujours comporté correctement avec les dirigeants. En tous les cas, la balle est dans leur camp. ----------- Le geste d'Eymael Bien qu'il soit chez lui en Belgique, le coach du Mouloudia d'Oran, Luc Eymael, s'est distingué par un geste d'un vrai gentleman. En effet, le coach, qui a certainement feuilleté la presse sportive sur le Net, s'est montré désolé envers les journalistes n'ayant pu se frayer un chemin au terrain lors d'un match d'application pour recueillir les impressions du staff technique et des joueurs, a adressé un message d'excuses à tous les journalistes, malgré le fait qu'il ne soit pas à l'origine de cette décision qui n'honore guère son auteur. En tous les cas, la réaction de l'entraîneur a mis du baume au cœur des représentants des médiats à Oran. Chapeau Monsieur Eymael ! Hier, visite médicale Les joueurs du Mouloudia d'Oran ont été appelés, hier matin, à effectuer leur visite médicale afin de compléter le dossier qui accompagnera leur demande de licence au niveau de la Ligue nationale. La plupart ont été pris de court concernant l'horaire de la visite qui était fixé à 11h du matin. En 13', il a changé le cours du match Baptême du feu en trombe pour Belaïli Youcef Belaïli, l'ex-star des Hamraoua, ne pouvait espérer meilleur départ sous le maillot du club tunisois. Bourreau de l'ASO Chlef avant-hier sur le terrain du stade Radès, il a sufi à l'Oranais quelque 13 minutes seulement pour renverser la tendance d'un match qui se dirigeait vers un succès du représentant algérien. En un laps de temps relativement court, Belaïli a réussi à mettre à rude contribution le gardien Ghalem sur un coup franc direct qui prenait la direction de la lucarne, avant de lui adresser un bolide qui a provoqué un penalty qui a permis à l'ES Tunis d'égaliser. Il ne s'arrêtera pas là, il sera l'auteur d'une passe décisive à N'djeng qui a inscrit le but de la victoire. Une prestation de tout premier ordre qui va certainement pousser son entraîneur Nabil Maâloul à compter sur lui lors des prochains matchs de l'Espérance de Tunis en Ligue des champions d'Afrique mais aussi à tirer l'attention du sélectionneur national, Halilhodzic. Echouali émerveillé Le célèbre commentateur d'Al Jazeera Sport, Issam Echouali, qui ne connaissait que les origines et l'ancien club de Belaïli, a dû vérifier avant-hier de visu les qualités de l'international olympique. Le commentateur tunisien a été très ébahi par les qualités techniques du joueur et surtout sa personnalité lui, à 20 ans seulement pour sa première apparition, a réussi à se saisir du cuir des mains d'un certain Mesakni et tirer le coup franc. Une action qui lui a permis d'entrer directement dans le match avec la suite qu'on connaît. Ça ne parlait que de lui à Oran Les supporters du Mouloudia ont oublié avant-hier soir leur équipe et la cherté de la vie en ce premier jour du mois sacré pour parler uniquement de la prestation courte mais ô combien fructueuse de leur ancienne star Mohamed Youcef Belaïli qui a réussi un début en force avec sa nouvelle équipe. Il faut dire aussi que le fait que Belaïli réussisse à dompter le rival de toujours, l'ASO Chlef a fait encore plaisir aux Oranais.