Il n'y a pas de juste milieu entre le professionnalisme et l'égarement, encore moins entre être et ne pas être dans le monde du football. Il n'y a pas de juste milieu entre le professionnalisme et l'égarement, encore moins entre être et ne pas être dans le monde du football. Il serait impardonnable qu'on ne sache pas fructifier l'espoir de renouveau qu'a suscité l'EN avec ses excellents résultats. Il est un devoir pour nous tous aujourd'hui de s'accrocher à ce wagon de l'espoir pour commencer à étudier les solutions idoines pour se sortir de manière intelligente de cette longue crise. Surtout que le rythme sur lequel se gèrent certains clubs de notre championnat est lent, épuisant et risque à la longue de tout faire capoter, comme d'habitude. Les récents ajustements introduits par la FAF s'exposent au pire en cas de leur non-application et pour sûr qu'elles auront des répercussions néfastes sur les autres aménagements que les responsables de la FAF envisagent d'effectuer dans les semaines à venir pour remettre notre football dans des normes internationales modernes à même de permettre à nos jeunes d'évoluer dans un milieu sain et prospère. Ceux qui sont pour ces changements ne se manifestent pas et ceux qui s'y opposent n'ont pas le courage de crier leur mécontentement. Alors qu'au même moment, les nombreux bénéficiaires silencieux ne trouvent pas de support médiatique pour exprimer leur joie. Cette frange de silencieux, on la retrouve parmi tous les jeunes qui vont bénéficier des lois concernant le nombre restreint de joueurs étrangers, de même ceux qui seront mis dans le bain obligatoirement à chaque rencontre parmi les juniors, mais aussi ceux qui seront puisés dans cette même catégorie à la faveur du nombre de licenciés, limité à 25. Concernant les joueurs de plus de 32 ans, sacrifiés dans l'Inter-Régions, et ceux de 30 ans pour les paliers du dessous, même si cela a fait beaucoup de mécontents pour l'instant, ceux qui, parmi les plus jeunes, se verront offrir la chance de montrer leur talent et prouver sur toute une saison de quoi ils sont capables, seront largement majoritaires. C'est eux l'avenir des clubs et les recruteurs n'en seront que ravis de découvrir leurs talents. Même si dans cette division, un soupçon d'expérience dans chaque effectif ne sera pas de trop. Ceci, non pas pour que ces anciens gagnent un peu d'argent, mais plutôt pour que leur expérience puisse aider les jeunes bourgeons à éclore. Le problème n'est pas dans les lois, parce que ce ne sont que des idées susceptibles d'être améliorées ou carrément changées. Mais le mal est en nous-mêmes, parce que nous nous sommes habitués à la culture de la protestation, et le refus des changements, sans apporter d'idées meilleures que celles qu'on dénigre aveuglément. Beaucoup de gens ignorent les lois qui peuvent servir leurs propres intérêts. Par exemple, que ce soit les clubs ou les joueurs : savent-ils que les lois de la FIFA permettent à un footballeur qui n'a pas joué plus de 30% des matches de championnat de rompre son contrat afin de changer de club à l'exercice suivant ? On appelle cela rupture de contrat pour «juste cause sportive» et ce droit est totalement ignoré tant par les joueurs que par les clubs qui les emploient. Que deviendraient donc ces clubs si jamais la FAF venait à autoriser une liste supérieure à 25 joueurs dans chaque équipe, en sachant que tout joueur utilisé à moins de 30% sera libre comme le vent à la fin de la saison ? Les statistiques affolantes détenues par la FAF annoncent qu'une moyenne dérisoire de 17 joueurs par club a été utilisée la saison précédente. Et certains osent encore demander un nombre supérieur. Affligeant en effet. [email protected]