Quand l'image bloque les contacts L'ASK a, enfin, trouvé un entraîneur. Il s'appelle Essaid Belaâribi, un technicien natif de Guelma. Ce dernier était annoncé à l'USMAB en fin de semaine, mais il n'a pas officialisé les choses avec cette équipe de championnat amateur. Belaâribi a reçu une invitation des Khroubis la semaine dernière, puis il a eu un tête-à-tête avec le président du conseil d'administration, Khettabi, qui, selon nos informations, a proposé une nouvelle offre plus intéressante cette fois-ci. Belaâribi a accepté de prendre en main l'ASK pour la troisième fois et ce, durant ces dix dernières années, après les deux premières expériences en 2003 et 2009. On se rappelle sa première aventure. A cette époque-là, il formait un duo d'enfer avec Mhimdete. Cette alliance a donné ses fruits en permettant à l'ASK d'accéder au palier supérieur, Ligue 2. Sa deuxième aventure, en 2009, s'est terminée de manière peu peu élégante, à cause de l'indiscipline qui régnait et que le président d'alors, Milia, n'a pas su gérer. Cet écueil a incité Belaâribi à jeter l'éponge, après le match de la cinquième journée face au MSPB. Khettabi a réussi à résoudre ce problème d'entraîneur qui lui a fait perdre beaucoup de temps. Belaâribi entamera son travail dès aujourd'hui par une séance d'entraînement au stade Abed-Hamdani à 22 h. ----------------- Les destinations des anciens Askistes 13 joueurs sur 25 ont réussi à trouver un club preneur. Un chiffre qui en dit long. Cela signifie que les ex-Askistes n'avaient pas trop la cote cet été. La relégation de l'ASK d'une manière très surprenante a refroidi beaucoup de présidents d'autres clubs, lesquels ne veulent pas s'aventurer avec les anciens de cette équipe. Même les nouveaux dirigeants de l'ASK, à leur tête, Khettabi, ont décidé de ne garder que deux éléments de l'ancien groupe, en l'occurrence Menzeri et Benmalek. Cinq éléments les plus performants au sein d'El Khroub ont réussi à dénicher des postes avec des équipes de première division. Leur nouvelle équipe a certainement réussi de bonnes pioches. On parle plus précisément des Ziad (USMBA), Sebie (JSS), Zouak (WAT), Mesfar (CABBA), et, à un degré moindre, de Amada, qui, malgré le nombre insuffisant de minutes jouées, a pu convaincre Charef durant ses essais, lequel l'a engagé au profit de l'USMH. Les 8 autres joueurs ont arraché des accords avec des clubs de L2 et de D2 amateur, à l'image de Souakir, Beleili, Korichi, Haloui (MOC), Toual (Mekhadma), Mehia (USB), Bekha (ABM), Maânser (CRBAF). ----------------------- Quand l'image bloque les contacts Pour trouver un club, il faut avoir de bons managers qui sachent dénicher les bonnes offres et les meilleures primes de signature. Mais ces derniers rencontrent parfois des difficultés quand ils proposent certains noms. Parfois le manager ne trouve aucun argument pour vendre son joueur à une équipe, pour cause d'indiscipline ou autre, une image qui ternit la notoriété dudit joueur. Il suffit d'un article de presse pour nuire carrément à sa carrière. C'est ce qu'ont connu les éléments de l'ASK juste après la fin du championnat, après sa relégation. Et les histoires de tricheries et de combines, qui ne sont en réalité que de simples rumeurs, ont lamentablement sali le club kharoubi. Tout ce cinéma s'est répercuté négativement sur la notoriété de ses joueurs. A part les jeunes éléments de valeur qui ont déjà trouvé preneur, les autres, en revanche, n'arrivent pas à accrocher un club cet été, en L1 ou en L2. Cela semble logique, à l'exemple de Boudar qui vient d'écoper d'une sanction de 6 mois, pris en train de fumer de la drogue. Boutrig est parti jurer sur une chaîne télé privée de dénoncer le président, lequel souhaitait avoir ce genre de joueur dans son effectif. Certains joueurs ne séduisent pas, à l'image des Benamokrane ou Arar. Ils sont âgés et ne suivent pas facilement la charge de travail concocté par le staff technique, en plus de leur vulnérabilité. Ils se blessent régulièrement. Enfin, d'autres encore, sont à la recherche d'un club preneur, à l'image des Douicher, Boukhiar, Boudaoud ou Michak. Ce dernier est rentré de Côte d'Ivoire. Il ne reste pas beaucoup de temps, d'ici au 16 août, les premiers cités devraient trouver leur place, sinon ils chômeront.