«Si ce groupe n'est pas capable de récolter 500 millions, qu'il se retire» Zedam est en colère, il vient de savoir qu'on s'en est pris à sa personne à la suite de l'initiative qu'il vient de prendre. Zedam vient de saisir la justice pour réclamer l'argent qu'il avait prêté au MSPB. Lors d'une conférence de presse des nouveaux responsables du club amateur, son nom aurait été cité pour expliquer les blocages des comptes du MSPB. De Hammam Bourguiba, où il se trouve pour une cure de santé comme il a l'habitude de le faire, Zedam exprime sa colère et répond pratiquement à ses accusateurs : «Tous les anciens dirigeants ont saisi la justice pour réclamer leur argent. Il a suffi que je fasse autant pour qu'on lève un tolet. Il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis et essayer de me faire porter le chapeau, je ne veux pas être le bouc émissaire. La situation commence à devenir impossible. C'est maintenant qu'il faut montrer ses compétences.» «Si ce groupe n'est pas capable de récolter 500 millions, qu'il se retire» La pomme de discorde entre le dirigeant Zedam membre de la SSPA et les nouveaux dirigeants du CSA étant la nomination de l'entraîneur. Zedam expliquait dans un passé récent son choix : «Je n'ai pas proposé Mouassa parce que c'est un ami, mais parce qu'il a des compétences qu'il a déjà confirmées dans un passé et qu'il était en mesure de mettre sur pied une bonne équipe. Il a un bon CV. Je n'ai rien contre Zemmouri dont je connais des membres de sa famille, mais je ne le vois pas à la tête du Mouloudia. J'étais animé d'une bonne volonté quand j'ai pris connaissance des noms du nouveau bureau du CSA, mais maintenant, je suis déçu. On ne gère pas un club professionnel en 2012 comme on gérait une équipe dans les années 70. Aujourd'hui, il faut convaincre les joueurs par l'argent. Si les nouveaux responsables ne sont pas capables de récolter 500 à 600 millions de centimes, qu'ils quittent le club. C'est quoi 500 millions, le prix d'un dîner !» «Le départ massif de nos jeunes pourrait mettre le club en péril» «Les départs massifs de nos jeunes pourrait mettre en péril l'avenir du club en Ligue 2. Les années passées, le club vivait des difficultés financières, mais les joueurs étaient rares à partir. On a fait des mains et des pieds pour faire revenir Hadjidj. J'apprends qu'il a été libéré pour le club voisin (CAB, Ndlr). Je trouve que cela est inadmissible. Et durant ma présence en Tunisie, j'ai rencontré les Amrane, Rebgui et Hadjidj qui ont pris d'autres destinations. Et Yagoub qui a choisi sans doute l'ASK», dira-t-il en conclusion.