Le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne Joachim Löw a répliqué lundi aux critiques qui ont suivi la défaite de la Mannschaft contre l'Italie en demi-finale de l'Euro-2012 affirmant en conférence de presse et en défendant ses joueurs : «Notre chemin est le bon». Le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne Joachim Löw a répliqué lundi aux critiques qui ont suivi la défaite de la Mannschaft contre l'Italie en demi-finale de l'Euro-2012 affirmant en conférence de presse et en défendant ses joueurs : «Notre chemin est le bon». Comment avez-vous vécu depuis l'élimination contre l'Italie à l'Euro ? Ces dernières semaines ont apporté la distance nécessaire. J'ai refait le plein et je suis, comme le reste de l'équipe, rempli de motivation pour les missions à venir. La première d'entre elles, c'est de se qualifier pour la Coupe du monde 2014. Quelle analyse a été faite du championnat d'Europe ? Le fait est qu'en raison du faible temps de préparation pour le tournoi nous n'avons pas pu réaliser certaines choses que nous avions envisagées. L'objectif des deux dernières années était de former une équipe affichant un style de jeu dominateur et pouvant remporter des titres. La défaite contre l'Italie a été douloureuse. C'est notre devoir d'étudier les erreurs et de trouver les solutions. Mais notre chemin est le bon. Nous avons un concept à long terme auquel nous restons fidèles. Nous poursuivons sur le chemin que nous avons déjà commencé. Malgré la défaite, il n'y a pas de raison de s'écarter de notre objectif. Comment avez-vous géré les critiques après la défaite contre l'Italie ? Il y a eu des critiques sportives que j'ai acceptées en toute humilité et j'essaye d'en tirer des enseignements. Mais je considère qu'une partie des critiques ne sont pas constructives. La première d'entre elles est la discussion sur le manque d'un leader dans l'équipe. Nous n'avons pas une hiérarchie plate. Avec ce style d'organisation, nous avons beaucoup gagné ces dernières années. Philipp Lahm, Bastian Schweinsteiger ou Miroslav Klose ont toujours répondu à mes attentes. Croyez-vous que des millions de personnes descendraient dans la rue pour voir et fêter cette équipe s'ils ne voyaient pas des gagneurs sur le terrain ? J'ai dit après le match contre l'Italie que j'en assumais la responsabilité. J'étais conscient que les changements dans le onze de départ pourraient être pointés du doigt comme causes de la défaite. Mais le reproche selon lequel on se serait adapté à l'adversaire est faux.