Le Paradou se prépare au centre de l'ES Sahel L'un des rares cadres de l'équipe koubéenne, en l'occurrence Banouh, estime que le début de la préparation d'intersaison a été difficile. D'abord, le problème de la présidence du club et surtout le départ massif des cadres. «Le début de la préparation est toujours difficile après plusieurs jours de repos. C'est la période la plus pénible de l'exercice. Seulement pour le RCK le cas a été autrement. Le club n'avait ni direction ni staff technique et les joueurs ne savaient plus où se donner la tête. Une situation qui a précipité le départ de l'ensemble des cadres de l'équipe. Le RCK a été entièrement vidé et l'équipe a été relookée à 99%. Le cas de notre équipe est unique et c'est pour cela que le début a été très compliqué et difficile», nous dira l'avant-centre koubéen avant d'évoquer le déroulement de la préparation : «On se prépare le plus normalement du monde où il règne une bonne ambiance au sein du groupe qui se complète de jour en jour. Le plus important est de préparer convenablement la prochaine saison afin de faire oublier la saison qui vient de s'écoulée à notre cher public. On fera de notre mieux pour réussir notre préparation et accomplir ainsi une saison honorable qui nous permettra de retrouver notre véritable place le plus vite possible. On compte réussir une grande saison et atteindre ainsi l'accession. Pour cela, chaque joueur est appelé à redoubler d'efforts pour gagner sa place dans l'équipe et contribuer à la bonne marche du club.» Quant aux choses sérieuses qui devront commencer ce week-end, Banouh ajoute : «Là, c'est une autre paire de manches. Ce sera le sommet de la souffrance (rires). Nous allons cravacher très dur à Tikjda afin de recharger nos batteries comme il se doit. C'est là que nous allons accomplir le plus dur de notre travail. Le groupe sera soumis à une très grande charge et s'entraînera sans répit durant plus d'une semaine. Nous devons profiter au maximum de ce stage si on veut réussir quelque chose et résister toute une saison. Il faut bien tenir le coup et donner tout pendant ce séjour. Notre coach a programmé un travail consistant pour rattraper le retard accumulé depuis le début de la préparation. Il aura l'occasion de voir à l'œuvre l'ensemble de son effectif et l'évaluer notamment sur le plan physique. On doit impérativement réussir notre stage de Tikjda. J'espère qu'il sera bénéfique et nous permettra de progresser sur tous les plans.» ----------------------------- NARBR : Le report du stage n'arrange personne Comme prévu, la formation du NARBR ralliera la Tunisie dès dimanche prochain. Mais il faut rappeler que le stage a été retardé. Dans un premier temps, il était prévu le 21 août, même l'agence de voyages a réservé pour cette date. Désormais, le retard n'arrange personne, ni le club, qui accusera un grand retard dans sa préparation, ni l'agence de voyages qui est entrée en conflit avec les responsables de l'hôtel. D'après des sources proches de la direction du NARBR, quatre joueurs ont bloqué le départ de l'équipe à cause de leurs passeports. Malgré cela, l'équipe poursuit sa préparation à Réghaïa en attendant la date du départ. Le NARBR a épuisé ses 25 licences Avec les nombreuses recrues cette saison, les responsables du NARBR ont épuisé leur quota de 25 licences. Désormais, le NARBR n'a plus le droit de recruter d'autres joueurs. L'entraîneur Belkhira doit se contenter de l'effectif actuel durant toute la saison, mais il faut dire que les dirigeants ont réussi un bon mercato en recrutant des joueurs de qualité, à l'image de Si Kadour, Bey et Daghiche, des éléments qui ont assez d'expérience pour aider le club à atteindre ses objectifs. ------------------ PAC : Le Paradou se prépare au centre de l'ES Sahel Contrairement à ce qui a été annoncé dans l'édition d'hier, le Paradou AC n'effectuera pas sa préparation à Apin Draham. En effet, les responsables du club d'Hydra sont parvenus à trouver un accord avec leurs homologues tunisiens de l'Etoile Sportive du Sahel. Un accord qui permet aux Pacistes de se préparer dans le centre de cette grande équipe tunisienne. D'après nos sources, la première équipe de Sousse a mis tous les moyens nécessaires à la disposition de leur homologue algérien. Le centre dispose de toutes les infrastructures nécessaires, des terrains en gazon artificiel et naturel, une clinique un spa ainsi qu'une thalasso. Les coéquipiers de Benachour ne manqueront de rien, la balle est donc dans le camp des joueurs qui doivent donner le maximum pour être à la hauteur des aspirations des dirigeants. L'équipe depuis hier à Sousse La formation du Paradou a rejoint hier la ville balnéaire de Sousse. Dans un long voyage effectué par bus, tous les joueurs étaient présents, il ne reste que l'arrivée des frères Zetchi afin d'évaluer le stage. ------------------ JSMC : La commission de candidatures en dehors de la zone de couverture Tout est gelé à Chéraga ! Comme il a fallu s'attendre, les différents hurlements à la mise en conformité de la JSMC et surtout les appels de détresse n'ont pu faire bouger les membres de l'actuel bureau finalement. Prévue cette semaine, après des efforts déployés par certains amoureux du club, l'assemblée générale élective a été reportée, une nouvelle fois, a une date ultérieure. Les motifs ne sont pas clairs et aucun communiqué n'est tombé afin d'éclaircir l'opinion publique. Depuis presque trois semaines, tout est bloqué au sein de la JSMC. A Chéraga, c'est le calme plat et les jours se suivent et se ressemblent. Les joueurs sont dans l'expectative et ne savent plus où donner de la tête. Le constat est tout à fait logique vu la situation confuse laquelle le club est plongé. Les supporters rouge et blanc attendent avec inquiétude et impatience la concrétisation des promesses du président du CSA, qui n'a plus donné signe de vie, afin de connaître le nouveau visage de leur équipe. Le président contesté est en train de bouger «discrètement» dans tous les sens pour mettre en place sa «nouvelle ancienne conception» et reprendre le club en main. Cette situation a engendré un blocage au niveau de la commission de candidatures. En effet, cette dernière, installée à l'issue de l'AGO pour accueillir les dossiers des potentiels candidats à la présidence et accusée de complicité, demeure en dehors de la zone de couverture. La porte du bureau qui abrite les «fameux membres de la commission» est tout le temps fermée. Aucun membre n'a été aperçu sur place. Une manœuvre qui vise à fuir les candidats qui se présentent quotidiennement au siège de la commission pour déposer leur candidature avant qu'ils butent sur l'absence injustifiée des membres de ladite commission. Ce constat risque de perdurer encore longtemps. En effet, les dirigeants actuels temporisent toujours afin de gagner du temps et surtout faire pourrir la situation. Dans le même registre, les supporters de Chéraga attendent beaucoup de cette fin de mois d'aout et surtout de la prochaine AGE, si elle se tient bien sûr. Cela permettra au club d'avancer et passer aux choses sérieuses. Avant cela, les fans rouge et blanc demandent d'abord de libérer le club des mains de l'actuel bureau. D'ailleurs, nous avons appris d'une source proche du club que certains supporters influents comptent faire une virée au stade pour faire bouger les choses. En somme, avant moins d'un mois du lever de rideau, la JSMC se retrouve, pour l'énième fois, otage de ses propres coups bas, ce qui compromis son avenir. A cause de cette machination, l'avenir du club est plus que jamais remis en cause. Jusqu'où ira la JSMC ? Il y aura probablement d'autres mauvaises surprises... ---------------------------------- IBKEK : Djaâdoune affronte le cauchemarfinancier Malgré que son retour à l'IBKEK ait été conclu après des garanties du wali de Boumerdès, le président de l'IBKEK, El Hadj Abderahmane Djaâdoune, affronte lui seul le cauchemar financier. En effet, depuis son élection, vendredi passé, il n'a pas réussi à convaincre ses joueurs de renouveler leurs contrats. Ces derniers, qui ont rejoint son bureau pour conclure, préfèrent passer une saison blanche au lieu de renouveler avec la somme proposée par le président. Djaâdoune est en train de revivre le scénario vécu par Kamel Laziz durant tout le mois passé. Cela arrive au club qui est en train de couler à petit feu, alors que personne ne bouge pour soutenir le président dans sa mission, ni les services de la commune de Khemis El Khechna ni les industriels de la ville. Un avenir flou Les supporteurs attendent avec impatience l'avenir de leur équipe. Au moment où aucun joueur n'a accepté de renouveler son contrat, le recrutement est au point mort. Le club risque même une relégation en Interwilayas si ses responsables ne payent pas les 100 millions exigés par la ligue. Désormais, les responsables n'ont d'autre choix que de payer l'abonnement pour éviter la relégation et continuer avec les jeunes espoirs si les joueurs actuels refusent de renouveler leurs contrats.
