Belkaroui : «J'ambitionne d'atteindre un plus haut niveau à l'USMH» Parlant de l'avenir et des objectifs de son club à court et à moyen termes, le porte-parole de l'USMH a été catégorique sur cette question en affirmant que la formation reste le premier objectif de la direction : «Justement, vous me donnez là l'occasion de donner une précision concernant les objectifs du club. Il faut savoir que depuis sa création, l'USMH a toujours été un club formateur. C'est une vocation et on ne peut rien changer là-dessus parce que l'USMH n'est pas un club riche financièrement, mais il tire ses ressources de son centre de formation et de son école de football. Je crois que personne ne peut nier le fait que l'USMH a toujours été le réservoir des clubs riches de la capitale et qui a beaucoup donné aux différentes sélections nationales.» Abordant le volet financier et le budget de fonctionnement qui sera dégagé pour les clubs formateurs, cette saison et les saisons à venir, l'ancien président du club harrachi pense que l'Etat ne doit pas parrainer les grosses cylindrées et laisser les clubs formateurs dans l'embarras. «Nous entrons dans une nouvelle ère qui est le professionnalisme. C'est une bonne décision de la part de l'Etat mais les clubs professionnels formateurs par vocation ont besoin de temps pour s'adapter à leur nouveau statut. Cela dit, l'Etat doit aider financièrement ces clubs et leur donner le temps de se structurer pour que, dans quelques années, on puisse compter sur soi-même. Il faut savoir qu'il y a une grande volonté chez les dirigeants harrachis de se relancer dans la formation. C'est l'Equipe nationale qui en sera bénéficiaire. Tenez, par exemple, lors de la reforme sportive de 1977, l'Etat a investi surtout dans les clubs formateurs et cela a donné des résultats probants. Des équipes comme le NAHD, le RCK, l'USMH au Centre, l'ASMO et la WAT à l'Ouest, ont, par le passé, beaucoup donné aux différentes équipes nationales parce qu'ils ont été pris en charge par des grandes entreprises nationales.» «Naftal est plus présente dans la circonscription d'El Harrach qu'ailleurs» L'ancien président de l'USMH, actuellement porte-parole officiel du club, s'interroge sur les raisons de la prise en charge des clubs comme le MCA par Sonatrach alors que cette entreprise est implantée beaucoup plus dans la circonscription d'El Harrach qu'ailleurs : «Si l'on tient compte que Sonatrach a ses filières implantées à El Harrach, je me demande pourquoi cette entreprise n'a pas choisi d'investir à l'USMH. De par son histoire et son passé, la circonscription d'El Harrach mérite une plus grande considération de la part de l'Etat pour avoir beaucoup donné à l'Algérie avant et après l'indépendance. Entre les années 1945 jusque à 1955, l'ex-USMMC a beaucoup contribué à la préparation de la Guerre de libération. Il est aussi le seul club algérien à avoir défié les colons en jouant non seulement avec les couleurs vert blanc rouge mais carrément avec l'emblème national sur les maillots. En 1956, notre club a répondu à l'appel d'ordre lancé par le FLN aux clubs musulmans de se retirer de la compétition pour participer à la Guerre de libération. Beaucoup de nos joueurs ont rejoint le maquis et sont tombés au champ d'honneur. Tout comme on a été au-devant de la scène, en 1957, lors de la grève des 8 jours. On ne doit pas oublier aussi qu'en 1960, le club a payé par ses martyrs lors des manifestations du 11 décembre.» «L'USMH n'est pas un club de quartier ; elle représente toute la banlieue sud d'Alger» Tout en gardant l'espoir de voir les autorités apporter leur contribution et leur aide, l'ancien premier responsable de l'USMH affirme : «Si dans les années post- indépendance, l'USMH ou l'USMMC était un club de quartier, ce n'est plus le cas aujourd'hui. De par son palmarès, sa popularité, son histoire, son école de formation, l'USMH a acquis une grande notoriété pour devenir un club de dimension internationale. Que l'on veuille ou pas, l'USMH est un club sportif représentant toute la banlieue sud d'Alger et Dieu seul sait combien ils sont les sympathisants et les amoureux de ce prestigieux club dans cette zone sud-est de la capitale. Je crois que cela suffit pour dire que l'USMH mérite beaucoup de considération et l'aide de l'Etat ne serait-ce que pour avoir beaucoup donné au football algérien.» «Un club comme l'USMH ne peut pas fonctionner avec un capital de 12 milliards» Interrogé sur les ressources financières et sur le budget prévisionnel pour la saison en cours, Abdelkader Mana nous dira : «Cela dit, pour moi le budget de l'USMH prévu pour cette saison n'est pas encore fixé. Mais une chose est sûre, ce n'est pas avec un budget de 12 milliards de centimes que l'USMH va fonctionner. Le club doit tourner avec un budget quatre fois supérieur au moins. Mais nous comptons, bien évidemment, trouver d'autres ressources pour augmenter ce budget car les subventions de l'Etat ainsi que sur celles de nos actuels sponsors ne seront pas suffisantes.» «Prêts à répondre à l'attente de nos jeunes et de la population» Toujours dans le même chapitre, l'ancien et le doyen des présidents de l'USMH nous a fait part de la grande volonté des dirigeants et membres actionnaires de répondre à l'attente des jeunes Harrachis et de toute la population de la région sud-est d'Alger : «Lors de nos différentes réunions, j'ai constaté et senti une grande volonté chez les membres actionnaires d'aller de l'avant et de surmonter tous les obstacles pour donner à l'USMH une plus grande dimension afin de répondre à l'attente des jeunes de toute la région sud-est d'Alger. Nous comptons beaucoup sur l'aide non pas par des subventions seulement, mais par un investissement dans la SPA USMH même. Je suis persuadé que nous arriverons à donner beaucoup plus.» ---------------------------- Belkaroui : «J'ambitionne d'atteindre un plus haut niveau à l'USMH» Après 53 jours de travail, la préparation tire à sa fin. Un petit commentaire ? Nous avons beaucoup travaillé. D'ailleurs, on commence à ressentir la fatigue engendrée par les efforts que nous avons fournis tout au long des deux stages. De toutes les façons, il est impératif pour toutes les équipes de travailler beaucoup durant la préparation d'intersaison. C'est primordial, si on veut réaliser une belle saison. Vous devez donc en être satisfait ? Assurément. De plus, un joueur qui veut réussir doit souffrir et accepter de faire des sacrifices. On ne peut jamais espérer une bonne récolte si on ne travaille pas. Vous faites partie des premiers joueurs à avoir trouvé un arrangement avec les dirigeants de l'USMH... Je ne vous cache pas que cela s'est très bien passé lors de ma dernière rencontre avec le président Laïb. En moins d'une demi-heure, j'ai tout conclu avec lui. Son franc-parler m'a vraiment convaincu Comment trouvez-vous l'effectif harrachi cette saison ? Pour l'instant, je n'ai pas une idée fixe sur la valeur de l'effectif, mais je trouve qu'il est très jeune avec une moyenne d'âge ne dépassant pas les 22 ans. Cela me convient beaucoup, car moi aussi je suis très jeune. Pensez-vous qu'avec un tel effectif l'USMH sera capable de se maintenir ? Pourquoi pas ? Certes il n'y a pas beaucoup d'individualités mais nous avons un groupe capable de défier les grosses cylindrées. Quelles sont vos ambitions en optant pour l'USMH ? Je veux réaliser une saison meilleure que celle de l'année dernière. Je suis décidé à faire mieux. Je n'ai que 22 ans et j'espère que cette saison avec l'USMH sera le début d'une grande carrière. Je suis jeune et j'ambitionne d'atteindre un plus haut niveau. Vous avez fait partie de l'Equipe nationale militaire championne du monde. A présent, quelles sont vos ambitions ? Je ne vous cache pas que j'ai passé des moments agréables avec l'Equipe nationale militaire et j'ai beaucoup progressé. Mais j'ai aussi contribué au sacré en donnant le maximum de moi-même. D'ailleurs, le coach Abderahmane Mehdaoui m'a proposé d'y rester et de signer un contrat de quatre ans mais j'ai refusé parce que c'est trop long. ----------------------- Ziane-Chérif revient parmi le groupe «Je préfère aller doucement mais il est possible que je subirai une intervention chirurgicale» Après un repos de plusieurs jours, Ziane-Cherif a repris les entraînements avec le groupe. Se sentant beaucoup mieux, le défenseur central harrachi a même participé au match d'application. Mais cela ne veut pas dire qu'il est totalement guéri comme a tenu à l'expliquer le joueur en question : «Certes, je me sens beaucoup mieux, mais cela ne veut pas dire que je suis totalement guéri. Une fissure au tibia est une blessure pas très grave mais elle nécessite quand même un long repos, moins de charge et un traitement à base de calcium. C'est une option qui peut permettre à un joueur d'éviter l'intervention chirurgicale et c'est ce que je suis en train de suivre. Si cela marche c'est bon, sinon je serai contraint de subir une intervention chirurgicale. Cela me permettra de revenir plus rapidement à la compétition. » ------------- Programme spécifique pour Younès Pour permettre à Younès de rattraper le retard qu'il accuse sur le plan physique, Charef lui a établi un programme qu'il suit, depuis hier, et qui est basé sur le volet physique avec des séances d'endurance et de résistance. L'ex-joueur de la JSK et du MCA a consacré toute la matinée d'hier à un travail sur du sable à la plage Terga. Aït Ouamer va mieux Aït Ouamer, le néomilieu de terrain harrachi qui se sentait fébrile à son arrivée à Aïn Témouchent, va beaucoup mieux après avoir été bien pris en charge par le staff médical. D'ailleurs, il a repris le travail avec ses camarades sans le moindre problème. «C'est vrai que j'avais ressenti une grosse fatigue après les travail que nous avons accompli durant les derniers jours du mois de Ramadhan. Cette fatigue m'a rendu faible. Mais à présent, je me sens beaucoup mieux.» 32 joueurs à l'entraînement La séance d'hier matin s'est déroulée avec la présence de la totalité des joueurs. Le staff technique et à leur tête Charef s'est retrouvé avec 32 joueurs dont sept joueurs issus de la catégorie espoirs et juniors.