«Si Yahla agissait au lieu de tchatcher, le WAT serait à la première place» «Je lui interdis désormais d'évoquer le nom de l'ESS !» Dans une discussion, en marge du match amical disputé contre Ras El Oued, que nous avons eue avec Hammar, ce dernier nous a fait part de son indignation. Il s'est dit passablement irrité par les déclarations faites par Yahla, le président du WAT, et cela juste après la rencontre ESS-WAT. Le premier responsable du club sétifien n'hésitera pas à descendre en flammes son homologue de Tlemcen. «Si Yahla agissait au lieu de tchatcher, le WAT serait à la première place» «Avant toute chose, nous en avons assez des attaques gratuites de ce personnage. Cela fait trop longtemps que cela dure. De toutes les manières, Yahla est connu, c'est un tchatcheur. S'il mettait autant d'énergie à agir, le WAT jouerait les premiers rôles. Si nous n'avons pas réagi jusque-là, c'est par respect au président de la FAF et de la ligue.» «Je lui interdis désormais d'évoquer le nom de l'ESS !» Hammar ne se contentera pas de dénoncer les propos tenus par Yahla à travers plusieurs organes de presse où il a dénoncé l'accueil qui a été réservé à la délégation tlemcénienne. Le président sétifien ajoutera qu'il interdit à Yahla de citer désormais le nom de l'ESS. Quand il parlera des clubs, il est demandé au patron tlemcénien d'ajouter à chaque fois, «sauf l'ESS». «En 2004, lorsque j'avais tenu les mêmes propos que lui, on m'a suspendu pour six mois» Hassan Hammar rappellera qu'en 2004, il avait dénoncé le fait que les vestiaires alloués à l'ESS étaient éloignés de ceux des arbitres, lors d'un match joué à Hamadi et cela lui avait coûté d'écoper une suspension de six mois. C'est l'un des reproches émis par Yahla avant-hier. «Il a refusé de s'installer dans la tribune d'honneur» Hassan Hammar ne manquera pas de préciser que Yahla lui avait présenté ses condoléances suite au décès de son frère. Il nous dira qu'après cela, le président du WAT a été invité à rejoindre la tribune d'honneur. Yahla refusera, prétextant que des supporters de l'ESS y avaient pris place. «Il roule pour les clubs de la capitale» Pour conclure, Hammar nous dira que Yahla est le genre de personnes qui veulent que les titres soient la propriété exclusive des clubs de la capitale. Quant à ceux de l'intérieur du pays, ils sont juste bons à s'étriper pour ne pas connaître la relégation. ESS «B» 5 - ROC 2 Les remplaçants se rebiffent Une équipe de l'ESS composée des habituels remplaçants et renforcée par des éléments de la catégorie espoir a donné la réplique au pensionnaire de l'Interrégions Est, le ROC de Ras El Oued. Les Sétifiens ne feront pas de détails et s'imposeront largement (5-2). Nadji égalisera à la 20', avant que Michak n'aggrave la marque (43). Au retour des vestiaires, Michak aggravera la marque et réussira ainsi un doublé (51'). Les Régionaux réduiront la parque à la 56'. Le reste de la partie sera totalement dominé par les Sétifiens qui ajouteront deux autres buts par Madouni (66') et Ziani (89'). Au-delà du score, ce match a permis aux joueurs qui n'ont jusque-là pas du tout ou très peu été utilisés d'avoir du temps de jeu. Madoui sur le banc C'est l'entraîneur adjoint Kheireddine Madoui qui était sur le banc sétifien et qui a coaché l'équipe face à Ras El Oued. Velud dans la tribune C'est à partir de la tribune d'honneur qu'Hubert Velud a suivi le match. Il s'est installé au côté de Zorgane, Boulahdjillet et Hammar. A la mi-temps, il s'est rendu sur le banc et il a longtemps discuté avec Madoui avant de regagner sa place au coup d'envoi du deuxième half. Ghoul, Djahnit, Anab et Nadji ont joué tout le match Ce n'est pas fortuit. Quatre joueurs ont disputé la totalité de la rencontre. Il s'agit d'éléments qui ont jusque-là régulièrement fait partie des dix-huit. Il s'agit de Ghoul, Djahnit, Anab et Nadji. Benchadi, de son côté, s'est blessé et il a dû quitter le terrain à la 57'. Aloui en solo Aloui continue à observer un programme spécial après être totalement rétabli de sa blessure. Alors que ses coéquipiers jouaient en amical face au ROC, il a effectué plusieurs tours de piste avant d'aller prendre sa douche. Benabderrahmane et Yaya en tenue de ville Deux joueurs sont encore indisponibles, côté sétifien. Il s'agit de Fawzi Yaya et Farès Benabderrahmane. Ils étaient tous deux présents au stade du 8-Mai hier, mais en tenue de ville. Benabderrahmane quittera le stade au bout de quelques minutes en compagnie de son jeune fils Anis. Un bloc défensif plus solide La grande différence par rapport au précédent exercice pour l'équipe de Sétif est la solidité du bloc défensif. Au terme de la quatrième journée, les Sétifiens avaient encaissé huit buts alors que cette saison, Khedhaïria n'est allé chercher le cuir au fond de ses filets qu'à deux reprises. Ses bourreaux ont été Gherbi (MCEE) et Boudjakdji (WAT). Force est de reconnaître que Khedhaïria, le portier sétifien, n'est pas du tout étranger au bon comportement de la défense jusque-là. Combien de fois, lors des quatre derniers matchs, n'a-t-il pas sauvé des situations périlleuses. Une ligne d'attaque qui crache le feu ! Si l'ESS a récolté jusque-là huit points, au lieu de trois la saison passée à ce stade du championnat, elle le doit en grande partie à ses attaquants. Ces derniers ont fait parler la poudre à dix reprises. Aoudia, en réalisant deux doublés, est le meilleur buteur de l'équipe et du championnat. L'Entente parmi les trois équipes sans défaite La formation sétifienne figure parmi les trois équipes qui n'ont pas connu la défaite jusque-là. La JSMB, avec trois victoires et un nul, et le CSC, qui comptabilise un succès et trois nuls, restent elles aussi invaincues. Le plein de confiance Le large succès acquis par les Sétifiens au stade du 8-Mai dénote que cette formation entraînée par Velud a de la qualité. Force est de reconnaître que ce résultat est des plus flatteurs devant une équipe qui s'est battue avec toute son énergie. Il faut enchaîner, maintenant ! On les disait mal en point, sans ressources et surtout affaiblis après le départ de plusieurs éléments importants lors de l'intersaison, à l'image de Djabou et de Hachoud. Les joueurs qui composent l'effectif de l'ESS veulent maintenant enchaîner les belles performances pour rester dans le groupe de tête. Certains leur promettaient déjà une saison galère, peuplée de matches insipides et stressants. Pourtant les hommes de l'actuel entraîneur, Hubert Velud, ont répondu aux sceptiques de la meilleure des manières, en enchainant les belles performances. Lors de leur dernière sortie, ils ont terrassé la coriace équipe entraînée par Amrani et ce jour-là les Sétifiens ont dominé leur sujet face à des adversaires pourtant déterminés à leur mener la vie dure. Koffi Michak pourrait être le premier libéré Quand on décode les propos tenus par le président sétifien Hassan Hammar, on peut aisément comprendre que le joueur ivoirien Koffi Michak ne fera pas long feu à l'ESS : «Quand on recrute un joueur étranger, c'est pour qu'il soit au moins parmi les dix-huit qui sont convoqués par l'entraîneur. Ceci est loin d'être le cas de Michak qui depuis le début de la saison se retrouve en tribune lors des matchs.» L'Ivoirien doit se montrer bien plus convaincant qu'il ne l'est, s'il veut éviter d'être sur la liste des joueurs libérés lors du prochain mercato. Hammar reconnaîtra que la libération de Cyril a été une erreur. La leçon a été bel et bien retenue Avec huit points au compteur, les Noirs et Blancs de Velud occupent une place juste au classement derrière le leader. C'est connu, les choses vont très vite en football. Les joueurs de Sétif sont bien placés pour le savoir. Ils ont, la saison passée, sué sang et eau pour finalement pas atteindre leur premier objectif, à savoir le titre de champion. Face à plusieurs équipes, surtout celles qui sont venues à Sétif, les joueurs du grand club des Hauts Plateaux ont bêtement perdu des points, se faisant prendre en contre comme des enfants, alors que la victoire, si précieuse, leur tendait les mains. La leçon semble avoir été retenue et la quête des points est déjà dans toutes les têtes. Moins de naïveté Gagner des matchs est à la portée de cette équipe de Sétif et elle l'a prouvé. Il faut pour cela que les joueurs qui la composent se montrent ambitieux. Certaines équipes huppées du championnat pourraient servir de modèle aux joueurs de Sétif. Ces formations font du sur place depuis quatre journée et comme dit l'adage : «Qui n'avance pas, recule.» L'ESS a annoncé la couleur et elle se retrouve bien calée en tête de peloton. Aucun faux pas ne lui est permis. La victoire face à Tlemcen,de bon augure avant la suite du championnat En développant un jeu de qualité et avec des joueurs affûtés sur le plan physique, les joueurs de Sétif ont réalisé une bien belle prestation, même si le début de match a été laborieux. De quoi donner des idées et surtout des envies aux coéquipiers de Delhoum, de surprendre lors de la prochaine journée, les Becharis sur leur terrain fétiche, surtout que la JS Saoura, malgré son bon parcours jusqu'à l'heure actuelle, est loin d'être une formation intouchable. Cette équipe pourrait laisser des plumes si les Sétifiens réitère le match joué contre le WAT. Tout reste possible donc pour cette équipe de l'ESS qui n'arrête pas d'étonner. Quatorze joueurs lors de la séance de reprise La reprise pour l'effectif professionnel de l'ESS s'est effectuée hier après-midi. La séance a débuté à 16 heures et quatorze joueurs y ont pris part. Il s'agit des éléments qui ont joué contre le WAT auxquels sont venus se joindre Gormi, Yaya et Benkhodja. Aoudia et Delhoum absents Deux joueurs étaient absents. Il s'agit d'abord de Aoudia qui a rejoint les autres capés de l'EN en vue du match retour contre la Libye. L'autre absent est Delhoum. Okbi, quant à lui, est arrivé en retard et il a débuté la séance avec quelques minutes de retard. «Donnez la chance à Djahnit» C'est ce qui était inscrit sur la banderole qui a été déployée hier après-midi par un groupe de supporters. Cette doléance était rédigée en français et manifestement elle s'adressait au coach sétifien Hubert Velud.